Mutinerie aux Kivu : plénière à huis clos à l’Assemblée nationale

Radio Okapi – 31 mai 2012

Les ministres congolais de la Défense et de l’Intérieur ont été interpelés, mercredi 30 mai, à l’Assemblée nationale pour répondre une question orale avec débat du député de l’opposition Martin Fayulu sur la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC. Des combats opposent des militaires congolais et aux mutins qui ont fait défection depuis le début du mois d’avril, causant des milliers de déplacés.

Le président de l’Assemblée nationale a décidé que la plénière se déroule à huis clos, évoquant la délicatesse de la question et une disposition du règlement intérieur de cette institution. Furieux, certains députés de l’opposition sont sortis de la salle pour marquer leur désapprobation.

L’auteur de la question s’est dit déçu par cette décision, indiquant que « le peuple congolais a le droit de connaître la vérité sur la situation qui prévaut à l’Est ».

« C’est un manque total de respect au peuple. Et je ne peux pas cautionner ce comportement dictatorial », a-t-il déclaré.

De son côté, le député de la Majorité Willy Makiashi a trouvé justifié la décision du président de l’Assemblée nationale.

Selon lui, il fallait éviter que la plénière ne se transforme en «un show médiatique».

« Il y a des choses qui ont été dites dont il fallait éviter que la population et nos adversaires puissent les écouter. Ce sont des questions d’Etat », a-t-il indiqué.

Henry Thomas Lokondo, un autre député de la Majorité, demande lui, au gouvernement congolais de négocier avec le Rwanda au sujet de la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la RDC :

« Il faudrait que notre gouvernement ait des négociations claires et directes avec nos amis rwandais pour leur poser des questions précises quant à ce qui se passe. Qu’ils nous donnent des réponses claires et nettes. »

Les ministres interpellés répondront aux questions des députés le lundi 4 juin. Cette interpellation des ministres intervient au moment où des combattants qui se sont rendus au bureau de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RD Congo à Goma ont affirmé être de nationalité rwandaise. Par la voix de son porte-parole, le gouvernement congolais avait indiqué mener des enquêtes pour vérifier ces allégations. Une enquête qui a démarré mercredi en présence des représentants du Rwanda qui nie tout appui à des mutins congolais.

Quand le mensonge est utilisé comme une arme de guerre

Congo Actualité n. 150 – Editorial par la Réseau « Paix pour le Congo »

 

Depuis deux semaines, les affrontements entre l’armée nationale de la République Démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du Mouvement de 23 Mars (M23) se sont concentrés sur trois collines: Mbuzi, Chanzu et Runyonyi, dans le territoire de Rutshuru (Nord Kivu), près de la frontière avec le Rwanda et l’Ouganda, forçant les civils à la fuite.

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Congo Actualité n. 150

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: Quand le mensonge est utilisé comme une arme de guerre

1. KIVU

a. Sur la ligne des combats

b. L’ONU accuse le Rwanda de soutenir les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23

c. Rencontre de Kigali: affaire Fdlr, le Rwanda piège encore la RD Congo

d. Pour avoir choisi la voie des armes: le M23 préfère la guerre au dialogue

e. Nord-Kivu: la jungle!

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RDC : Global Witness salue la sanction infligée à deux entreprises minières

Radio Okapi – 22 mai 2012

L’ONG internationale Global Witness se félicite de la suspension la semaine dernière par le gouvernement congolais de deux entreprises minières chinoises pour n’avoir pas soumis leur chaîne d’approvisionnement en minerais à des contrôles. Il s’agit des compagnies chinoises TTT Mining et Huaying Trading compagny, qui ne se seraient pas assurer que leurs achats ne bénéficient pas à des groupes armés ou à des unités de l’armée congolaise.

Selon l’ONG internationale, cette suspension s’appuie sur des informations contenues dans le rapport de novembre 2011 du groupe d’experts des Nations unies sur la RDC.

Saluant une décision exemplaire, Global Witness dit espérer qu’elle poussera les autres commerçants à s’approvisionner de manière responsable de peur d’exposer leurs compagnies à des sanctions.

Global Witness juge toutefois qu’il s’agit d’une décision préventive et invite les autorités à enquêter davantage sur ce dossier.

En septembre dernier, la RDC a adopté une directive obligeant toutes les compagnies d’exploitation et de commerce de minerais à opérer dans le respect des normes internationales, selon Global Witness.

RDC : une nouvelle coalition de groupes armés naît en Ituri

Radio Okapi – 26 mai 2012

Quatre groupes armés de l’Ituri se sont regroupés au sein d’une ligue dénommée : Coalition de groupes armés de l’Ituri (Cogai). Ce regroupemant est dirigé par le colonel dissident Matata Banaloki alias Cobra, désigné comme général par ses pairs. Dans un communiqué de presse rendu public, jeudi 24 mai, cette nouvelle coalition demande notamment au gouvernement congolais une amnistie en faveur de tous les miliciens opérant en Ituri et la reconnaissance de ce district comme province de la RDC.

En dehors de la Force de Résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) de Cobra Matata, les autres groupes armés qui ont signé l’acte de création de cette coalition sont :

  • Le Front populaire pour le développement durable de l’Ituri d’Eneko Kila
  • La Force armée pour la révolution d’un certain Kabuli
  • Les Forces armées d’Intégration de l’Ituri, d’un certain Charité Semire.
  • La plupart de ces chefs miliciens sont des déserteurs des Forces armées de la RDC (FARDC).

Ces miliciens réclament aussi la création d’une région militaire en Ituri dirigée par un originaire de ce district et le départ immédiat du colonel Fal Sikabwé, actuel chef de cette zone opérationnelle.

Ils accusent cet officier des FARDC d’avoir assassiné le général Floribert Kisembo, un autre officier dissident de l’armée congolaise, mort il y a une année en territoire de Djugu au terme d’une traque menée contre lui par les forces loyalistes.

La société civile locale demande aux autorités locales et nationales de dialoguer avec ces miliciens « pour trouver une voie de sortie ».

Les responsables de la zone opérationnelle des FARDC en Ituri, eux, disent ne pas croire à l’existence de cette coalition.

Au mois de février de cette année, Cobra Matata avait exprimé sa volonté de réintégrer l’armée avec ses hommes. Joint au téléphone par Radio Okapi, il avait indiqué « qu’il est temps de faire la paix ».

Après cette annonce, la société civile de l’Ituri avait invité le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila à répondre à sa requête en accordant à ses miliciens et à lui-même une amnistie.

Le comité de sécurité du district de l’Ituri avait ensuite rencontré le colonel dissident au village Bukiringi. Cette rencontre, censée être la première d’une série, est restée sans suite.

Seul un dialogue inter-rwandais peut résoudre le problème de l’instabilité dans l’est du Congo

Agence Fides – 24 mai 2012

 

Kinshasa (Agence Fides) – Les combats se poursuivent au Nord-Kivu (est de la République Démocratique du Congo) entre l’armée nationale et des militaires déserteurs fidèles au général Bosco Ntaganda, recherché par le gouvernement congolais pour «indiscipline» et par la Cour Pénale Internationale (CPI) qui, en 2006, avait émis contre lui un mandat d’arrêt par pour recrutement d’enfants soldats. « Ntaganda est issu du Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP), un ancien groupe armé pro rwandais et actuellement transformé, du moins officiellement, en parti politique, membre de la Majorité Présidentielle (MP) » explique une note envoyée à l’Agence Fides par le Réseau Paix pour le Congo.

La mutinerie a commencé comme réponse à la forte pression exercée par la CPI et la Communauté Internationale sur le président congolais Joseph Kabila, afin qu’il procède à l’arrestation de Bosco Ntaganda.

Dernièrement, un nouveau groupe armé est apparu, le Mouvement du 23 Mars (M23), dirigé par le colonel Sultani Makenga, également membre du CNDP. Théoriquement, ce nouveau groupe armé revendique de nouveaux pourparlers avec le gouvernement congolais, pour achever la mise en œuvre des accords de paix signés, en effet, le 23 mars 2009 à Goma et réclame son indépendance de Bosco Ntaganda. « En réalité, il s’agit certainement d’une stratégie du CNDP même, visant à ouvrir plusieurs fronts pour entraver l’arrestation de Bosco Ntaganda, et en même temps, procurer au gouvernement de nouvelles difficultés, en vue de nouvelles demandes de revendications d’ordre militaire (promotions à des grades supérieurs) et politique (quelques éventuels postes ministériels à Kinshasa ou au niveau provincial) » affirme la note.

Dans le même temps et profitant de cette situation, les rebelles rwandais des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) ont intensifié leurs attaques contre les populations locales en massacrant, au cours de ce dernier mois seulement, plus de 250 personnes. « La menace des FDLR est grave et ne doit pas être sous-estimée. Mais il faut l’aborder avec une stratégie appropriée: la solution militaire est nettement insuffisante et extrêmement dangereuse pour la population locale » affirment les missionnaires du Réseau Paix pour le Congo.

Comme si cela ne suffisait pas, le Rwanda offre sa collaboration pour trouver une solution pacifique et politique à la nouvelle crise aux Kivus. Selon de nombreux observateurs, le Rwanda semble se proposer comme médiateur entre le gouvernement congolais et la nouvelle rébellion du M23. « Cette procédure du Rwanda fait suspecter que Kigali même soit à l’origine du nouveau groupe armé M23. Cette suspicion semble être confirmée par le fait que Kigali propose également une nouvelle opération militaire conjointe au Kivu contre les rebelles rwandais des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), toujours actifs dans la province » affirme la note. « Kigali semble oublier les résultats négatifs des précédentes opérations militaires conjointes et omet délibérément de reconnaître que seulement un dialogue inter rwandais inclusif peut résoudre la question des FDLR » poursuivent les missionnaires. « Un dialogue entre le Gouvernement du Rwanda et les FDLR, en vue d’un accord politique et d’une réconciliation entre Rwandais, est la seule façon pour désarmer les FDLR. Mais Kigali n’accepte pas afin de maintenir sa présence aux Kivus en vue de l’exploitation des richesses minières de la région, très riche en coltan, cassitérite, or, pétrole et gaz naturel » conclut le document. (L.M.) (Agence Fides 24/05/2012)

RDC : les ministres ont déclaré leurs patrimoines à la Cour suprême de justice

Radio Okapi – 23 mai 2012

Tous les membres du gouvernement Matata Ponyo ont déposé la déclaration de leurs patrimoines, ce mercredi 23 mai, à la Cour suprême de justice (CSJ), indique le greffe de la CSJ. Selon cette source, certains ministres du gouvernement précédent ne se sont pas conformés à cette obligation.

La déclaration du patrimoine est secrète, comme l’explique le professeur Ngonda Nkoy, constitutionnaliste :

« La déclaration écrite est déposée sous pli fermé à la Cour suprême de justice. Elle non plus n’a pas le pouvoir d’ouvrir l’enveloppe. Elle la communique directement à l’administration fiscale ».

Selon l’article 99 de la constitution, les ministres sont tenus de déposer la déclaration de leur patrimoine devant la Haute Cour à l’entrée et à l’expiration de leur fonction. S’ils ne s’étaient pas conformés à cette loi endéans 30 jours, les ministres entrants seraient réputés démissionnaires.

Les membres du gouvernement sortant déclarent leur patrimoine dans les 30 jours à dater de la fin de leur mandature.

« La première procédure est administrative. La direction générale des impôts fait ouvrir les enveloppes pour regarder le niveau de revenus acquis par le ministre. La deuxième procédure est judiciaire. L’article 99 prévoit le suivi en cas de constat d’enrichissement illicite », explique le professeur Ngonda Nkoy.

Les ministres sortants présumés coupables d’enrichissement illicite peuvent être poursuivi conformément aux lois et aux règlements en vigueur en République Démocratique du Congo. La Cour constitutionnelle ou la Cour de cassation est saisie, selon le cas.

Le code pénal prévoit plusieurs sanctions en cas de détournement des deniers publics notamment la saisine des biens acquis illicitement et la privation du droit d’exercer les fonctions publiques pendant au moins dix ans.

Dans une motion présentée à la plénière du mercredi 16 mai 2012 à l’Assemblée nationale, le député de l’opposition Fidèle Babala avait demandé la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour surveiller la déclaration écrite du patrimoine du chef de l’Etat congolais Joseph Kabila et des membres du gouvernement.

La semaine d’avant, l’ONG La voix des sans voix (VSV) avait formulé une demande similaire. La VSV invitait les membres du gouvernement entrant à déposer devant la cour constitutionnelle la déclaration de leur patrimoine familial « pour éviter que le revenu national profite seulement à une poignée de personnes ».

 

Nord-Kivu : la jungle !

Le Potentiel – 23 mai 2012

Les échos qui nous parviennent de la province du Nord-Kivu ne sont guère rassurants quant à la restauration de l’Etat et de la paix dans cette partie du pays. On est apparemment en face d’un Etat dans un Etat. Les officiers FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) et ceux du Congrès national du peuple (CNDP) ainsi que les seigneurs de guerre des milices et autres groupes armés font leur loi, chacun en sa manière. Une véritable jungle, comme on peut se rendre compte. La situation a été brossée par des résidents de cette contrée en séjour de travail à Kinshasa.

 

Le trafic de minerais dans la province du Nord-Kivu se porte à merveille. Les trafiquants se recrutent le plus dans les rangs des officiers des FARDC et du CNDP. Chacun s’organise pour avoir une mine et la contrôler. Cela n’est un secret pour personne. Dernièrement, la mine de coltan de Bisiye dans le territoire de Walikale a été le théâtre d’une bataille rangée entre les éléments fidèles à un officier FARDC et ceux qui soutiennent un galonné CNDP pour le contrôle de cette mine. Même si le nombre de morts n’est pas connu, l’on sait néanmoins que le combat a duré plusieurs heures, provoquant le déplacement des habitants de cette localité et des environs vers les cieux plus cléments, affirment des sources crédibles.

 

Cette situation se passe dans beaucoup d’autres localités, surtout dans le territoire de Masisi où les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) rapatriées au Rwanda sont de retour en République démocratique du Congo, «chassés par le pouvoir de Kigali».

 

Selon toujours nos sources, deux d’entre eux ont été capturés par les FARDC et sont passés aux aveux à Runyoni, dans le territoire de Rutshuru. La présence de ces rebelles hutu rwandais fait que la population est traumatisée, vivant dans un état de stress permanent. On signale également que des populations rwandaises occupent de grands espaces dans cette partie du Nord-Kivu, où elles font plus des affaires relatives à l’exploitation et la vente du coltan. D’ailleurs, la population ne comprend pas pourquoi le colonel Bahati des FARDC, qui a essayé de pacifier tant soi peu la contrée, a été remplacé par un officier CNDP sur ordre de l’Etat-major général des FARDC. C’est le désarroi au sein de la population qui pense que la création du mouvement M23 n’est venue que redynamiser le CNDP.

 

Kigali n’agit pas seul

 

Quant au Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), les mêmes sources renseignent que cet organisme du système des Nations unies travaillerait en complicité avec Kigali pour ramener les populations d’expression kinyarwanda au Kivu. C’est ainsi que, soutiennent-elles, on ne sait pas dire qui est Congolais et qui ne l’est pas. Cela est peut-être prémédité dans la mesure où, signalent les mêmes sources, l’ordre a été donné en 2004 pour ne pas distinguer la nationalité congolaise de celle rwandaise. Les chefs coutumiers qui ont voulu procéder au recensement ont été empêchés de le faire. Ce qui fait qu’aujourd’hui, les gens détiennent à la fois et le Kirangamutu (carte d’identité rwandaise) et la carte d’électeur congolaise, tenant lieu de carte d’identité des Congolais.

 

Concernant les ONG tant nationales qu’internationales, font remarquer nos sources, elles ne travaillent que pour leurs propres intérêts. Ce sont les affaires qui les intéressent depuis 1994, année au cours de laquelle les Hutu rwandais ont massivement envahi les deux Kivu, après le génocide rwandais. Pour les observateurs locaux, rien de concret n’a été réalisé.

 

S’agissant du rôle de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO), un constat malheureux est fait : sa présence n’arrête pas l’insécurité et des violations massives des droits de l’Homme. Pour nos sources, rien de concret, ici aussi, n’a été fait et n’est pas encore fait, en ce qui concerne la restauration de la paix et la fameuse stabilisation.

 

La population, à en croire les mêmes sources, a cru au changement pour justement restaurer cette paix. Elles font également observer qu’avant la publication des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011, beaucoup de ceux qui se disaient Congolais parmi lesquels les seigneurs de guerre, ont traversé la frontière pour le Rwanda.

 

Qu’à cela ne tienne, aujourd’hui, la population vit dans le désespoir. Seulement, les intellectuels sont en train de jouer le rôle de sensibilisateur de la population pour qu’elle reste éveillée, refuse d’être valet de qui que ce soit et ne capitule pas dans la lutte contre la balkanisation de la RDC. La résistance est réelle, surtout à Rutshuru et Masisi où les gens se prennent en charge. Malheureusement, la population constate que les tireurs de ficelles se trouvent à Kinshasa. Aussi, nos sources proposent-elles la création d’un lobbying à travers le monde, principalement en Occident.

UNE MEDIATION RWANDAISE? UNE NOUVELLE OPERATION MILITAIRE CONJOINTE CONGOLO-RWANDAISE? NO. MERCI!

Congo Actualité n. 149 – Editorial par la Réseau « Paix pour le Congo »

 

Les combats se poursuivent au Nord-Kivu (République Démocratique du Congo) entre l’armée nationale et des militaires déserteurs fidèles au général Bosco Ntaganda, recherché par le gouvernement congolais pour «indiscipline» et par la Cour Pénale Internationale (CPI) qui, en 2006, avait émis contre lui un mandat d’arrêt par pour recrutement d’enfants soldats. Ntaganda est issu du Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP), un ancien groupe armé pro rwandais et actuellement transformés, du moins officiellement, en parti politique, membre de la Majorité Présidentielle (MP). La mutinerie a commencé comme réponse à la forte pression exercée par la CPI et la Communauté Internationale sur le président congolais Joseph Kabila, afin qu’il procède à l’arrestation de Bosco Ntaganda.

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Congo Actualité n. 149

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: Une médiation rwandaise? Une nouvelle opération militaire conjointe congolo-rwandaise? NO. MERCI!

KIVU

1. Les opérations militaires contre les soldats déserteurs de Bosco Ntaganda et du M23

2. Le Rwanda propose son aide pour régler le conflit au Nord-Kivu

3. Bosco Ntaganda acculé par la CPI et HRW

4. Les FDLR intensifient les attaques aux villages

5. Les Maï-Maï aussi

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