MOBILISATION INTERNATIONALE POUR LA LIBERATION DE MADAME VICTOIRE INGABIRE UMUHOZA ET TOUS LES AUTRES PRISONNIERS POLITIQUES RWANDAIS

SIGNEZ LA PETITION

 

Le lundi 16 avril 2012, Mme Victoire Ingabire Umuhoza, Présidente des FDU-Inkingi, détenue à Kigali (Rwanda) depuis octobre 2010, a pris la décision de se retirer avec effet immédiat du simulacre de procès ouvert depuis plus de 6 mois devant la Haute Cour de Kigali.

Cette décision faisait suite au refus par l’accusation et par le tribunal, d’entendre un témoin clé de la défense qui avait exposé la manipulation, par le procureur, des preuves à charges ainsi qu’à d’autres dénis de justice dénoncés sans succès.

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PÉTITIONS POUR LA CANDIDATURE DE VICTOIRE INGABIRE UMUHOZA AU PRIX SAKHAROV 2012

Le Prix Sakharov est un hommage rendu par le Parlement Européen à des personnalités distinguées qui se battent contre l’intolérance, le fanatisme et l’oppression et pour la défense des droits de l’homme et de la liberté d’expression.

 

Présentation de la campagne (en espagnol)

 

L’Appel (en espagnol)

 

POUR SIGNER LA PÉTITION:

 

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Rwanda Actualité – Edition Juin 2012

SOMMAIRE

INTRODUCTION

1. PRISON A VIE REQUISE POUR VICTOIRE INGABIRE

2. LE CALVAIRE DE JOURNALISTES ET OPPOSANTS CONTINUE

3. ATTENTAT DU 6/4/1994: LES LOBBIES PRO-KAGAME FONT TOUT POUR LE

DISCULPER

4. PÉTITION POUR LA LIBÉRATION DE VICTOIRE INGABIRE

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KIVU : LA PAIX EST ENCORE POSSIBLE

Publié par Néhémie BAHIZIRE, de nationalité congolaise

Les provinces du Kivu (Nord-Kivu et Sud-Kivu) en République Démocratique du Congo (R.D.Congo) ont acquis une mauvaise renommée : guerres, massacres, viols, trafic d’armes, exploitation illégale des ressources naturelles … Dans ce drame, il y a bien sûr des complicités locales. Il est toutefois injuste de mettre ces méfaits au compte des conflits interethniques entre congolais, alors que la population du Kivu subit, depuis bientôt deux décennies, des conflits rwandais entre les Tutsi et les Hutu. Toutes les guerres au Kivu viennent soit des armées gouvernementales rwandaises soit des rébellions rwandaises (FAR, FPR, FDLR, RUD etc.). La population du Kivu ne souhaite que de vivre en paix et cette paix est encore possible. En tant que victime qui crie ses souffrances ainsi que celles de son peuple et appelle les bonnes volontés au secours, je vais exposer mes propositions pour une paix durable au Kivu.

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Nord-Kivu: les rebelles ougandais des ADF-Nalu enlèvent 6 personnes à Karuruma

Radio Okapi – 13 juin 2012

 

Les rebelles ougandais des ADF-Nalu et les miliciens Maï-Maï ont kidnappé un notable et cinq paysans, samedi 9 juin, dans la localité de Karuruma, en collectivité de Bashu, à 80 km à l’Est de Butembo (Nord-Kivu).

La société civile locale qui dénonce cet énième enlèvement, a indiqué dans un communiqué que le corps de l’un de six disparus a été retrouvé mardi 12 juin dans la même contrée.

Pour le moment, les cinq autres kidnappés restent introuvables, selon la même source.

Les conducteurs qui desservent la route Butembo-Karuruma affirment être souvent victimes de rançonnement de la part des coupeurs des routes qui, selon des sources, n’épargnent pas aussi les forces de l’ordre dans leur rafle.

Pour montrer l’ampleur de cette insécurité, la société civile de Bahu cite entre autres, l’attaque, jeudi 7 juin, des miliciens Maï-Maï venus de la collectivité de Bashu au camps militaire Rwenda à Butembo.

Le commandant des FARDC basé à Butembo, le colonel Paluku Kayikunza, confirme l’information et invite la population civile de la collectivité de Bashu à collaborer avec les forces de sécurité, les FARDC et la PNC, en dénonçant les suspects.

L’insécurité est montée d’un cran depuis plus de trois mois dans cette contrée où des hommes armés avaient tué fin mars un homme de 53 ans dont le corps a été retrouvé quelques jours plus tard au bord de la route Butembo-Mangorejupa.

La société civile locale avait dénoncé la visite des hommes armés dans une dizaine de maisons, dans quatre quartiers de cette partie du Nord-Kivu. Ces bandits avaient ravi des téléphones, des bijoux ainsi que de l’argent aux habitants.

Kinshasa : 600 passagers embarqués dans des barges attendent leur voyage pour l’Equateur depuis six mois

Radio Okapi – 14 juin 2012

Plus de six cent voyageurs embarqués dans trois barges au beach Celco à Kinshasa attendent de voyager pour la province de l’Equateur depuis le mois de janvier. Ne disposant pas de famille à Kinshasa, ils vivent à l’intérieur de ces embarcations dans la promiscuité, exposés à des maladies.

Ces passagers affirment avoir acheté leurs billets de voyage auprès d’un dénommé Roger, prétendu propriétaires de trois embarcations qui s’est volatilisé dans la nature ne disposant pas d’un bateau pour remorquer les barges.

« C’est depuis le mois de janvier que nous sommes abandonnés ici au beach Celco. Nous, nous sommes dans le danger maintenant. Trois enfants déjà sont tombés dans l’eau. Une maman a accouché dans des conditions difficiles », témoigne l’un des infortunés qui affirme que bientôt des cas de malnutrition seront enregistrés. Pour avoir les moyens de se nourrir, certaines femmes se prostitueraient.

Un autre passager indique le ministère de Transport est au courant de leur situation mais il ne nous a trouvé aucune solution».

Il ajoute qu’une épidémie de choléra risque de se déclarer dans ce milieu où les conditions sanitaires sont des plus déplorables.

« Là où nous déféquons, c’est aussi là que nous mangeons », confie-t-il.

Lambert Mende : « l’appel d’Amnesty International traduit l’indifférence face à la souffrance d’un peuple »

Radio Okapi – 13 juin 2012

« Nous sommes assez surpris par cette espèce d’indifférence par rapport aux souffrances d’un peuple qui a besoin qu’on vienne à son secours en mettant précisément à disposition des forces armées gouvernementales des moyens pour le défendre », a déclaré, mercredi 13 juin, Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais, en réaction au rapport de l’ONG Amnesty International qui appelle à renforcer l’embargo en vigueur sur les armes à destination de la RDC.

Lambert Mende se dit déçu par « l’indifférence qui frôle le cynisme » de cette ONG face à la souffrance du « peuple congolais victime répétée d’agressions de la part des groupes armés soutenus par des réseaux qui fonctionnent dans des pays voisins qui ont été clairement identifiés ». Allusion faite au soutien supposé du Rwanda au Mouvement du 23 mars (M23).

Ce mouvement rebelle constitué des mutins de l’armée congolaise réclame l’application de l’accord de paix signé en 2009 entre l’ex-rébellion CNDP et le gouvernement congolais. Cet accord prévoyait notamment la mutation du CNDP en parti politique et l’intégration de ses membres dans les institutions de la république.

Depuis la fin du mois d’avril, des combats opposent les combattants du M23 aux militaires congolais, causant des dizaines des milliers de déplacés.

Pour le ministre Lambert Mende, on ne peut pas demander de mettre sous embargo « une armée nationale qui défend un peuple agressé ».

Dans son rapport, Amnesty International indique qu’au cours des dernières années, le gouvernement de la RDC a importé des armes, munitions et équipements connexes, principalement de l’Afrique du Sud, la Chine, l’Égypte, les États-Unis, la France et l’Ukraine.

Ce rapport révèle qu’il arrive « fréquemment que de hauts gradés des FARDC vendent des armes à des groupes armés, y compris à ceux qu’ils combattent ».

L’ONG plaide pour l’adoption d’un traité international sur le commerce des armes.

Amnesty International appelle à renforcer l’embargo sur les armes à destination de la RDC

Radio Okapi – 13 juin 2012

Dans un rapport publié mardi 12 juin, l’ONG Amnesty International appelle à renforcer l’embargo en vigueur sur les armes à destination de la RD Congo. Pour l’organisation internationale de défense des droits de l’homme, la facilité d’approvisionnement en armes alimente les conflits dans ce pays. Elle plaide pour l’adoption d’un traité international sur le commerce des armes.

« Les déficiences fondamentales des services de sécurité congolais rendent possible l’emploi abusif et le détournement des armes et des munitions à grande échelle », affirme l’ONG dans son rapport intitulé « Si tu résistes, on te tue ».

Pour Amnesty international, cette situation favorise les conflits armés et de graves violations du droit international humanitaire, imputables aux forces armées régulières et aux groupes armés en RDC.

Au cours des dernières années, souligne le rapport, le gouvernement de la RDC a importé des armes, munitions et équipements connexes, principalement de l’Afrique du Sud, la Chine, l’Égypte, les États-Unis, la France et l’Ukraine.

« Mais il arrive fréquemment que de hauts gradés des FARDC vendent des armes à des groupes armés, y compris à ceux qu’ils combattent », révèle le rapport.

Amnesty International invite donc ces États à suspendre les transferts d’équipements militaires vers la RDC, tant qu’il n’y a pas de garanties relatives à la protection des droits fondamentaux.

Pour Paule Rigaud, directrice adjointe du programme Afrique d’Amnesty International, « La situation en RDC met le doigt sur l’impérieuse nécessité pour les gouvernements d’adopter un traité sur le commerce des armes (TCA) de portée mondiale, lors des négociations finales qui se dérouleront aux Nations unies au mois de juillet ».

A’ quand la paix à l’Est de la RD Congo?

Message des Evêques de l’Assemblée Episcopale Provinciale de Bukavu (ASSEPB) aux autorités politiques de la RD Congo, sur la situation au Nord et au Sud Kivu:

(Qu’il est bon qu’il est doux pour des frères d’habiter ensemble, Ps 33, 2)

 

Introduction.

Nous, archevêque et évêques de la Province ecclésiastique de Bukavu, réunis en session ordinaire du 28 mai au 02 juin 2012, avons partagé durant quatre jour les joies et les peines, les angoisses et espoirs des fidèles chrétiens de nos diocèses, de la population de notre région en parti-culier et de tout notre pays en général. Parmi les objectifs de nos préoccupations, nous avons relevé une convergence d’indices qui évoquent le spectre d’une guerre aux contenus et aux mobiles encore cachés. Par le passé, ce sont des signes apparemment simples au départ qui ont dégénéré en conflits généralisés.

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RDCONGO: OSER AU NOM DU PEUPLE

Congo Actualité n. 151 – Editorial par la Réseau « Paix pour le Congo »

 

Après les révélations d’un document interne de la MONUSCO et d’un rapport de HRW, le gouvernement congolais a dû, lui aussi, reconnaître le soutien du Rwanda au Mouvement du 23 mars (M23) de Bosco Ntaganda et Sultani Makenga. Il est indéniable que des jeunes, y compris des mineurs, de nationalité rwandaise ont été recrutés, formés militairement et infiltré parmi les troupes du M23 pour combattre contre l’armée congolaise. Toujours à partir du territoire rwandais, le M23 a reçu un appui logistique en armes, nourriture et argent.

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