SITUATION SECURITAIRE AU NORD-KIVU

GOMA :

La recrudescence de l’insécurité, le vol à mains armées et les incendies criminels augmentent actuellement après la suspension du Major KASIKILA, Commissaire supérieur de la police criminelle, suspendu de ses fonctions il y a quelques semaines. Aussi le remplacement sans motif valable du Commandant PM ville de Goma, en la personne du Col Morgan.

Ville reste encore calme malgré la psychose de la guerre, dans la conception de la population.

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Les déclarations « séparatistes » du M23 et la possible chute du «mythe de l’homme fort de Kigali »

Congo Actualité n. 157 – Editorial par la Réseau « Paix pour le Congo »

Les déclarations « séparatistes » du M23.

Dans son discours du 21 juillet, à Bunagana, Jean-Marie Lugerero Runiga a égrené les griefs habituels articulés à l’encontre du régime incarné par «Joseph Kabila». Un régime au demeurant unanimement rejeté par la population.

L’orateur cite notamment: la mauvaise gestion des affaires militaires, la mauvaise gouvernance, la prédation, la corruption et l’exploitation illégales des ressources naturelles.

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Congo Actualité n. 157

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: Les déclarations « séparatistes » du M23 et la possible chute du «mythe de l’homme fort de Kigali »

1. LES NOUVELLES DU FRONT

2. LE PEUPLE CONGOLAIS CONTRE LES GROUPES ARMÉS ET LA BALKANISATION DU PAYS

a. la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO)

b. la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC)

c. Le Parti National pour la Reforme (PNR)

3. LE RWANDA SOUS LA PRESSION DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE

4. À PROPOS DE LA «FORCE INTERNATIONALE NEUTRE»

5. LE RWANDA ET LE M23: LE MÊME PROJET DE BALKANISATION DE LA R.D.CONGO

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RDC: la société civile du Nord-Kivu dénonce la présence des militaires ougandais et rwandais au sein du M23

Radio Okapi – le 26 juillet 2012

 

La coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu accuse les militaires rwandais et ougandais d’avoir appuyé les rebelles du M23 sur les lignes de front Nyongera et Rutshuru-centre. Dans un bulletin d’information, paru mercredi 25 juillet à Goma, le coordonnateur de cette structure, Omar Kavota, a indiqué que six véhicules en provenance de l’Ouganda sont entrés en RDC, le week-end dernier, avec plusieurs militaires ougandais.

La société civile du Nord-Kivu a dénoncé l’entrée de six véhicules de marque Fuso, qui ont amené en RDC des militaires ougandais, en passant par Kitagoma dans le groupement de Busanza. «Trois véhicules ont déposé des éléments de l’UPDF (l’armée ougandaise) à Nyarukwarangara, alors que trois autres les ont déposés à Kabira», a précisé Omar Kavota.

Les Nations unies, l’ONG Human Rights Watch (HRW) et le gouvernement congolais ont déjà dénoncé le soutien de Kigali au M23. La société civile du Nord-Kivu a aussi affirmé avoir reçu des informations attestant que «les éléments de l’UPDF et de l’Armée patriotique rwandaise (APR) ont appuyé les rebelles du M23» sur les lignes de front Nyongera et Rutshuru-centre, plus particulièrement à Kiringa sur l’axe Kalengera.

«Nous avons des informations vérifiées en ce sens et la puissance de feu du M23 est en train de l’attester. Les informations que nous mettons à la disposition des autorités devaient être prises au sérieux. Aujourd’hui, nous faisons face à une agression rwando-ougandaise», a déclaré le coordonnateur de la société civile provinciale.

Cette structure a, par ailleurs, signalé l’infiltration de l’armée ougandaise dans le secteur de Rwenzori, dans la chefferie des Watalinga et Bashu, dans l’Est du territoire de Beni (Nord-Kivu).

La mutinerie a commencé en avril dernier dans cette province. Les mutins ont créé, début, le Mouvement du 23 mars (M23) pour réclamer la mise en application des accords de paix signés par le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et l’ex-mouvement armé du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) en mars 2009.

Traqués depuis lors par les FARDC, les rebelles du M23 se sont retranchés dans quelques localités à la lizière du parc national des Virunga vers la frontière de la RDC avec l’Ouganda et Rwanda.

Un nouveau piège tendu à la RDCongo? Alerte maximale!

Congo Actualité n. 156 – Editorial par la Réseau « Paix pour le Congo »

 

Face à la nouvelle guerre au Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), imposée par le nouveau groupe terroriste appelé Mouvement du 23 Mars (M23) et par son allié, l’actuel régime rwandais au pouvoir à Kigali, on a remarqué un nouvel élan patriotique au sein de la population congolaise.

Des manifestations de protestation ont eu lieu à Goma, Butembo, Bukavu, Kindu. La société civile, les confessions religieuses et certaines personnalités politiques ont exprimé leurs préoccupations, leurs plaintes et leurs propositions à travers des communiqués de presse et des mémorandums. La population a enfin surmonté la peur et a pris la parole.

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Congo Actualité n. 156

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: Un nouveau piège tendu à la RDCongo? Alerte maximale!

1. DES NOUVELLES DU FRONT

2. LE M23, VRAIE REBELLION OU POUDRE AUX YEUX?

3. LES DÉCLARATIONS DES PARLEMENTAIRES DU NORD KIVU

4. LES DÉCLARATIONS ET PROPOSITIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

5. LES RÉACTIONS DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE

6. LA PROPOSITION D’UNE NOUVELLE «FORCE INTERNATIONALE NEUTRE»

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République démocratique du Congo: Ban Ki-moon s’inquiète de la situation dans l’est du pays

20minutes.fr – le 12 juillet 2012

 

Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, a exprimé mercredi son inquiétude au président rwandais Paul Kagamé concernant des informations selon lesquelles le mouvement rebelle M23, actif dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), reçoit une aide extérieure.

 

Un ajout à un récent rapport réalisé par des experts de l’ONU fait état «d’éléments importants témoignant du soutien de responsables rwandais aux opérations de groupes armés dans l’est de la RDC», ce que Kigali dément.

Formé d’anciens soldats congolais qui se sont mutinés en avril, le M23 s’est d’abord regroupé autour de Bosco Ntaganda, ex-général sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), qui l’accuse de crimes de guerre pour avoir recruté des enfants soldats dans les combats du nord-est de la RDC en 2002-2003. Le mouvement est désormais dirigé par le colonel Sulutani Makenga.

 

Demande d’ouverture d’un dialogue

 

«Le Secrétaire général s’est entretenu aujourd’hui avec le Président du Rwanda, Paul Kagamé, et le Président de la RDC, Joseph Kabila, de la dégradation de la situation humanitaire et sécuritaire dans l’est de la RDC et des moyens de résoudre la crise», déclare Martin Nesirky, porte-parole de Ban Ki-moon, dans un communiqué. «Soulignant la nécessité de tout mettre en oeuvre pour empêcher la progression du M23 et faire cesser les combats immédiatement, le Secrétaire général a exhorté les Présidents Kagamé et Kabila à ouvrir un dialogue pour désamorcer les tensions et mettre fin à la crise», a-t-il ajouté.

 

Le M23 tient son nom de l’accord de mars 2009 qui a mis fin à une autre insurrection au Nord-Kivu et permis l’intégration des rebelles au sein des forces gouvernementales. Il est formé de Tutsis congolais dont l’engagement trouve son origine dans les conflits ethniques hérités du génocide rwandais de 1994.

L’intégrité du territoire national n’est pas négociable

Congo Actualité n. 155 – Editorial par la Réseau « Paix pour le Congo »

 

La population du Nord-Kivu, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDCongo) continue à vivre au rythme des coups de feu des Kalachnikovs et des mitrailleuses. Des milliers de personnes déplacées, une insécurité généralisée et beaucoup de peur.

Depuis plusieurs mois, le Nord-Kivu est le théâtre de violents affrontements entre l’armée nationale et un « nouveau » groupe armé, le Mouvement du 23 Mars (M23).

Présenté d’abord comme un phénomène interne de désertions de quelques soldats indisciplinés, puis comme un mutinerie en vue de certaines revendications et plus tard comme une rébellion, le M 23 s’est révélé, enfin, comme un mouvement d’invasion et d’occupation militaire du Kivu.

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Congo Actualité n. 155

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: L’intégrité du territoire national n’est pas négociable

1. LES NOUVELLES DU FRONT

2. LES DÉCISIONS DU GOUVERNEMENT

a. Le Conseil Supérieur de la Défense

b. Le Conseil des Ministres

3. LES DÉCLARATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

a. La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO)

b. EURAC (Europe – Afrique Centrale)

c. Le Collectif d’organisations des jeunes solidaires du Congo-Kinshasa (Cojeski)

4. LE M23 VISE LA SECESSION DU KIVU PAR LE COMPTE DE KIGALI

5. DIALOGUE KINSHASA – M23 – KIGALI: SANS OBJET!

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Mutinerie du M23 : les évêques catholiques dénoncent le plan de balkanisation de la RDC

Radio Okapi – le 10 juillet 2012

 

 

« Non à la balkanisation de la RDC«

Cette déclaration est de l’abbé Léonard Santedi, secrétaire général de la Cenco. Le prélat catholique l’a dit ce lundi 9 juillet à l’issue de l’assemblée plénière des évêques congolais membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) à Kinshasa.

Ces serviteurs de Dieu ont exprimé leur profonde consternation sur la guerre qui sévit encore dans les Nord et Sud-Kivu qui, selon eux, illustre le plan de balkanisation maintes fois dénoncé de la RDC.

Dans une conférence de presse tenue ce lundi au Centre inter diocésain à Kinshasa, le secrétaire général de la Cenco a appelé le peuple congolais au sursaut populaire pour sauver la patrie en danger.

L’abbé Léonard Santedi a par ailleurs annoncé des actions de grande envergure à mener à travers toutes les paroisses catholique du pays.

«La guerre qui sévit dans l’Est tue des paisibles citoyens congolais. Nous menons une sensibilisation pour que les peuples se rendent compte que notre pays est en guerre et défendent le moindre centimètre de notre territoire national », a déclaré le prélat catholique.

Le secrétaire général de la Cenco a par ailleurs invité les députés et les gouvernants à placer la question de la guerre de l’Est comme une priorité des priorités.

L’abbé Léonards Santedi estime qu’il faut mener des actions pour que la communauté internationale se rende compte que le peuple congolais se lève comme un seul homme pour dire non à ce plan macabre de balkanisation de la RDC et d’émiette de notre pays.

 

La population condamne le «laxisme» du gouvernement

La situation de l’Est ne laisse pas indifférentes les populations de la partie Ouest du pays. A Kinshasa par exemple, bon nombre de personnes condamnent le «laxisme» du gouvernement de la République face à la situation sécuritaire de l’Est.

Selon un habitant contacté par Radio Okapi, la population est victime de la mauvaise gouvernance de Kinshasa:

«Ceux qui nous dirigent ici savent ce qui se passe dans l’Est. Ils ne sont pas ignorants. Comment expliquer que six cents soldats congolais trouvent refuge en Ouganda. La responsabilité est à nos dirigeants. Nous ne sommes que des victimes».

Un autre déplore la situation de l’Est et appelle les dirigeants à dire la «vérité» sur cette question.

«La situation qui se passe à l’Est de la RDC est déplorable du fait que nos autorités ne sont pas claires. Il y a eu des étapes qu’on a traversées par rapport à ce que nous vivons aujourd’hui. Mais, les autorités ne nous disent pas aussi la vérité. Elles doivent nous dire qu’est-ce qui ne va pas. Nous devons être informés». dit-il.

Face à cette «agression», un autre habitant encore exclut toute idée de négociation avec les agresseurs, citant nommément le Rwanda:

«Le pays est agressé. On nous dit que c’est le Rwanda qui soutient le M23. Nous demandons au gouvernement d’arrêter avec cette histoire là. Négocier avec le Rwanda ne serait pas une bonne option».