La Belgique met un terme à sa coopération militaire avec le Rwanda

Africanmanager

 

La Belgique a mis un terme à la coopération militaire avec le Rwanda, a annoncé jeudi devant le Parlement le ministre belge de la Défense, Pieter De Crem.

La Belgique rejoint ainsi d’autres pays comme les Etats-Unis et la Suède qui ont mis déjà fin à l’aide au développement au Rwanda.

Cet arrêt de la coopération avec le Rwanda fait suite au rapport des experts des Nations unies accusant le régime de Kigali de soutenir en armes et en hommes le groupe rebelle congolais du M23.

En effet, selon ce rapport, le M23 serait commandé par le ministre rwandais de la Défense, James Kabarebe, dont les appels téléphoniques auraient été interceptés par la MONUSCO.

Au cours du débat au Parlement, le ministre de la Défense a précisé que les programmes en cours pour cette année avec le Rwanda ont été supprimés et que rien n’était prévu pour l’année 2013 au titre de la coopération militaire avec Kigali.

Cependant, a-t-il indiqué, les officiers rwandais en formation à l’Ecole royale militaire belge pourront poursuivre leurs études jusqu’à la fin du cursus.

Exécution arbitraire massive de civils, y compris de dizaines d’enfants, dans le sud du Masisi dans l’est de la RDC – Rapport des Nations Unies

Unchr

 

KINSHASA/GENEVE (14 novembre 2012) – Une enquête de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans le sud du Masisi dans la province du Nord-Kivu, République démocratique du Congo, a révélé qu’au moins 264 civils, dont 83 enfants, ont été arbitrairement exécutés par des groupes armés au cours de plus de 75 attaques de villages entre avril et septembre de cette année.

Le rapport publié ce mercredi présente le résultat de six missions d’enquête et de plus de 160 entretiens avec des victimes et des témoins par le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme en RDC (BCNUDH) *. Les enquêteurs ont constaté que les victimes étaient souvent des personnes qui étaient les moins en mesure de fuir les attaques, en grande partie des enfants et des personnes âgées. En raison de contraintes sécuritaires, les enquêteurs n’ont pas été en mesure de confirmer de nombreuses autres violations des droits de l’homme qui leur avaient été rapportées. Le nombre réel de victimes pourrait être dès lors beaucoup plus élevé. Les chiffres mentionnés dans le rapport reflètent les cas documentés dans seulement certaines parties du Masisi au cours d’une période relativement limitée dans le temps et sont donc loin de présenter un aperçu exhaustif de la situation des droits de l’homme dans l’est de la RDC.

Les enquêteurs ont constaté que le groupe armé Raia Mutomboki, avec des groupes alliés Maï Maï, était responsable de la plupart des meurtres qui ont été souvent perpétrés avec une extrême violence. De nombreuses victimes ont été tuées à coups de machette, tandis que d’autres ont été brûlées vives dans leurs maisons. Le groupe d’opposition Nyatura a été reconnu responsable d’autres violations des droits de l’homme, notamment des meurtres, parfois en collaboration avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Les civils tués par le groupe Raia Mutomboki étaient, pour la plupart, d’origine ethnique hutu, alors que les personnes tuées par les Nyatura étaient principalement de l’ethnie tembo.

D’autres violations des droits de l’homme décrites dans le rapport incluent des déplacements forcés massifs, des pillages à grande échelle et des destructions de propriété privée. Les enquêteurs ont également confirmé quatre cas de violence sexuelle impliquant le viol de 12 femmes.

« Les violations systématiques des droits de l’homme commises par ces groupes armés, y compris le meurtre de tant d’enfants, sont les plus graves que nous avons
constatées ces derniers temps en RDC », a déclaré la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Navi Pillay. «Les autorités congolaises doivent prendre des mesures immédiates pour protéger les populations civiles et lutter contre l’impunité persistante qui ne sert qu’à encourager les tueurs ».

«Les Nations Unies sont prêtes à offrir leur aide à l’enquête judiciaire congolaise récemment ouverte qui doit aboutir à la poursuite des personnes responsables de ces actes et garantir la justice pour les victimes », a-t-elle ajouté.

La dimension ethnique des attaques est particulièrement préoccupante dans l’est de la RDC où les tensions au cours des 15 dernières années, bien que fondamentalement enracinées dans la lutte pour les terres et les ressources naturelles, ont résulté dans des cycles de violence à connotation ethnique. Les Raia Mutomboki et les Nyatura ont tous les deux lancé des attaques ciblées et systématiques contre des civils, souvent basées sur l’appartenance ethnique réelle ou présumée des victimes, à des fins politiques ou économiques supposées.

En avril 2012, des désertions dans l’armée et la création ultérieure du groupe armé M23 ont conduit l’armée congolaise à concentrer ses efforts pour contenir cette nouvelle rébellion. Les importants progrès réalisés par l’armée congolaise dans la poursuite des FDLR au début de l’année 2012 par l’armée congolaise ont été annulés depuis leur redéploiement vers les zones menacées par le M23. De nombreux groupes armés ont profité du vide sécuritaire résultant du redéploiement des unités de l’armée pour étendre leurs zones d’influence, souvent en perpétrant des attaques violentes contre des civils et en exacerbant les tensions interethniques déjà accentuées par le M23.

En réponse, l’armée congolaise a déployé – avec le soutien de la MONUSCO – plusieurs unités dans les zones touchées au cours de la période de juillet à septembre 2012 et le gouvernement provincial du Nord-Kivu a encouragé les initiatives visant à favoriser le dialogue et la réconciliation ethnique. La MONUSCO a également envoyé plusieurs équipes de protection dans le sud du Masisi afin d’évaluer les besoins de la population et de recommander des actions telles que l’établissement de bases militaires temporaires à Remeka, Katoyi et Ngungu et le déploiement de 15 patrouilles pédestres avec un soutien par hélicoptère dans les zones les plus instables.

« La Mission de stabilisation des Nations Unies au Congo a observé une augmentation significative des violations des droits de l’homme dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu en 2012 due en grande partie aux activités des groupes armés, notamment les FDLR qui restent l’un des auteurs des plus graves violations des droits de l’homme dans la région, en plus du M23, des Nyatura et des Raia Mutomboki », a déclaré le Représentant spécial du Secrétaire général (RSSG), Roger Meece. «Le risque d’intensification de ce conflit à connotation ethnique est réel, et suscite de sérieuses inquiétudes pour la paix et la sécurité des civils dans la région ».

Les recommandations formulées dans le rapport incluent un appel aux forces de sécurité congolaises à prendre d’urgence des mesures additionnelles, avec le soutien de la communauté internationale, pour rétablir la sécurité dans le sud du Masisi et assurer la protection des civils. Les autorités congolaises doivent également tenir compte des violations des droits de l’homme décrites dans le présent rapport et mettre en œuvre une vérification systématique du passé en termes des droits de l’homme des individus et de leurs commandants au cours de toute intégration future des groupes armés dans l’armée nationale.

* Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme, qui a été établi en février 2008, est composé de la Division des Droits de l’Homme de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et du Haut-Commissariat aux droits de l’homme en République démocratique du Congo (RDC).

FIN

Le rapport complet peut être consulté ici :http://www.ohchr.org/Documents/Countries/ZR/BCNUDH_RapportVDHMasisi_fr.pdf

Pour plus d’informations ou entretiens, veuillez contacter: 
A Kinshasa: 
Madnodje Mounoubai: +243 81 890 7605 / mounoubai@un.org
Barbara Matasconi: +243 81 210 8275 / matasconi@un.org 
A Genève: 
Rupert Colville: +41 79 506 1088 / rcolville@ohchr.org 
Cécile Pouilly: +41 22 917 9310 / cpouilly@ohchr.org

RDC : L’ONU dénonce la multiplication des exécutions de civils au Nord-Kivu

Radio Okapi

 

 

Selon une enquête de l’ONU publiée mercredi, au moins 264 civils, dont 83 enfants, ont été exécutés par des groupes armés opérant au Nord-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC), entre avril et septembre 2012.

Dressant un tableau consternant de la situation des droits de l’homme dans le sud du Masisi, situé dans la province du Nord-Kivu, le rapport en question présente les conclusions de six missions d’investigation menées par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme en RDC (BCNUDH), au cours desquelles plus de 160 témoignages ont été collectés. Dans les villages attaqués, les enquêteurs ont constaté que les victimes étaient souvent les personnes les moins en mesure de fuir les attaques, en particulier des enfants et des personnes âgées.

« En raison de contraintes sécuritaires, les enquêteurs n’ont pas été en mesure de confirmer de nombreuses autres violations des droits de l’homme qui leur avaient été signalées. Le nombre réel de victimes pourrait être donc beaucoup plus élevé », prévient le Bureau dans un communiqué de presse.

Les enquêteurs ont constaté que le groupe armé Raia Mutomboki, ainsi que leurs alliés Maï Maï, étaient responsables de la plupart des meurtres, perpétrés le plus souvent avec une extrême brutalité. De nombreuses victimes ont été tuées à coups de machette, tandis que d’autres ont été brûlées vives dans leurs maisons.

Le groupe d’opposition Nyatura a été reconnu responsable d’autres violations des droits de l’homme, notamment de meurtres, parfois en collaboration avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Les civils tués par le groupe Raia Mutomboki étaient, pour la plupart, d’origine hutue, alors que les victimes faites par les Nyatura principalement de l’ethnie tembo.

Parmi les autres violations des droits de l’homme décrites dans le rapport, figurent des déplacements massifs, des pillages à grande échelle et des destructions de propriétés. Les enquêteurs ont également confirmé quatre cas de violence sexuelle impliquant le viol de 12 femmes.

« Les violations systématiques commises par ces groupes armés, notamment les meurtres d’enfants, sont les plus graves que nous avons constatées ces derniers temps en RDC », a déclaré la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Navi Pillay. « Les autorités congolaises doivent prendre des mesures immédiates pour protéger les populations civiles et lutter contre l’impunité persistante qui ne sert qu’à enhardir les tueurs ». Lire la suite sur un.org

RDC: sanctions contre Sultani Makenga, le gouvernement se dit partiellement satisfait

RAdio Okapi

 

Les sanctions des Etats-Unis d’Amérique et de l’Onu infligées au « général de brigade » de la branche militaire du M23 Sultani Makenga n’a pas totalement réjoui le gouvernement congolais. Selon son porte-parole, Lambert Mende Omalanga, ce chef rebelle n’est qu’une simple marionnette. Le vrai problème, estime-t-il, c’est le Rwanda.

 

Pour Lambert Mende, «Lorsqu’on veut tuer un arbre malfaisant, ce n’est pas à travers ses feuilles ou ses fruits qu’on va réaliser cette oeuvre. C’est à la racine qu’il faut s’y prendre.»

«Makenga n’est qu’un fruit de cette action que le Rwanda a décidé d’entreprendre chez nous. Donc, frapper Makenga, ce n’est pas détruire l’arbre de la déstabilisation du Nord-Kivu. Il faut frapper les officiels rwandais, cités, expressis verbis, dans le rapport des experts des Nations unies», a ajouté le porte-parole du gouvernement.

Il a du moins qualifié la décision des Etats-Unis et des Nations unies d’un bon point de départ, dans l’espoir qu’ils poursuivront leurs démarches en sanctionnant également des personnes citées dans le rapport des experts des Nations unies.

Les Etats-Unis et l’Onu avaient annoncé des sanctions contre Sultani Makenga le mardi 13 novembre. Makenga est accusé d’être à l’origine des violations des droits de l’homme et de violer l’embargo sur les armes en RDC.

Le département du Trésor américain avait notamment décidé de geler les avoirs dont pourrait posséder le chef rebelle, aux Etats-Unis. Il avait également indiqué que les ressortissants américains qui commerceraient avec Sultani Makenga seront désormais passibles des poursuites judiciaires.

Les Nations unies ont également émis à l’encontre de Sultani Makenga une interdiction de voyager et un gel de ses avoirs, l’accusant notamment de meurtres, d’exactions et de violences sexuelles.

RDC: la fermeture de la frontière de Bunagana «coupe les fonds du M23», selon Lambert Mende

Radio Okapi

 

«Nous avons coupé la tête à ces collectes illégales et irrégulières des fonds qui alimentaient une rébellion téléguidée par l’étranger contre les populations du Kivu», a déclaré mercredi 14 novembre le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende. Il réagissait à la décision prise la veille par l’Ouganda de fermer Bunagana, son principal poste-frontière avec la République démocratique du Congo (RDC).

 

Lambert Mende précise que la décision des autorités ougandaises de fermer le poste frontière de Bunagana n’est qu’une réponse favorable à la demande de Kinshasa dans le but de couper à la rébellion du M23 des moyens financiers obtenus grâce à la douane.

« C’est à la demande du gouvernement de Kinshasa que Kampala a fermé la frontière de Bunagana. Le président de la république avait envoyé une délégation composée d’importants membres du gouvernement pour présenter cette requête à son homologue Yoweri Museveni. Il vient de répondre positivement, c’est une très bonne chose », a affirmé Lambert Mende.

Bunagana est un centre stratégique pour l’économie de la province du Nord-Kivu. Selon des sources de la Direction générale des douanes et accises (DGDA),  cette frontière génère entre cinq cents et sept cent mille dollars américains par mois.

« Nous estimons que les seuls qui vont plus souffrir ce sont des rebelles qui percevaient des taxes lorsque des camionneurs ou des commerçants venaient d’Ouganda pour approvisionner ou s’approvisionner dans la région qu’ils contrôlaient », a ajouté Lambert Mende.

Pour les autorités ougandaises, Bunagana est fermé à cause des accusations des experts des Nations unies qui pèsent sur leur pays. Dans un rapport d’experts des Nations unies non encore publié, Kigali et Kampala sont accusés de soutenir politiquement, militairement et logistiquement les rebelles du M23.

Fuite de l’intégralité du rapport final de l’ONU (document)

Jambonews

 

Ce rapport définitif a été établi en tenant compte de la lettre du gouvernement rwandais mais cette dernière n’a cependant pas conduit à la révision des conclusions des experts onusiens car les  éléments apportés par Kigali ne constituaient pas, selon les experts, des« éléments de fond ».

Le rapport affirme que le Rwanda a continué son soutien au M23 et à d’autres groupes armés par le biais de violation de l’embargo sur les armes. Des officiers rwandais ont également procuré de l’aide militaire et ce en renforçant d’une manière permanente les troupes du M23, ainsi qu’en procurant de l’aide clandestine au M23 par le biais des unités spéciales de Rwanda Defense Force(RDF) qui sont stationnées auprès des FARDC à Rutshuru pour des opérations conjointes RDC-Rwanda.  Les RDF et le M23 ont également harmonisé leur équipement de communication afin de coordonner leurs opérations.

Par ailleurs, des recrutements pour le M23 ont, sous la responsabilité du Ministre de la défense rwandais James Kabarebe, eu lieu dans des villages rwandais. Des centaines d’enfants, aussi bien des fillettes que des garçons, ont de même été recrutés. Certains garçons ont été utilisé aux lignes de front afin de couvrir les troupes avançantes et ce parfois après à peine une semaine d’entrainement de ces premiers.

Des recrutements de sympathisants ainsi que des levées de fonds pour la rébellion ont même été organisés par des membres du FPR, parti politique au pouvoir dirigé par le Général Paul Kagame.

Le rapport nous apprend également que les rebelles M23 transportent la plupart de leurs blessés à l’hôpital militaire de Kanombe, au Rwanda. Quant aux morts parmi la rébellion, ils sont enterrés par des soldats du RDF.

Selon des anciens officiers et des soldats du M23, Bosco Ntaganda reste le plus haut commandant des rebelles, tandis que Makenga est responsable des opérations et de la coordination avec des groupes armés alliés au M23.
Quant à Laurent Nkunda, assigné à résidence au Rwanda, il se serait, en violation de son interdiction de voyager, rendu à Runyonyi pour rendre visite au M23 afin d’encourager les officiers.

Violations  des droits humanitaires et droits de l’homme internationales

Suite à la création du M23, les communautés locales dans l’est de la RDC ont soufferts de violations répandues des droits de l’homme. Des violences envers les civils par tous les groupes armés, FARDC y comprises, ont augmenté, ayant pour conséquence le déplacement de 400 000 personnes depuis avril 2012.

Le groupe d’experts a également identifié des cas de viols de masse commis par le Rai Mutomboki, les Mai Mai Morgan, et les FDLR en 2012. A la fin du mois de septembre, l’ONU ainsi que des ONG internationales des droits de l’homme répertoriaient 46 cas de viols par le M23.

Par ailleurs, des commandants du M23 ont ordonné l’exécution extra-judicaire d’au moins 15 recrutés. Ntaganda et Makenga ont donné l’ordre d’exécution d’au moins 20 prisonniers. Quant aux RDF, elles ont également exécuté des échappés du M23.

L’intégralité du rapport : DRC GOE Final Report (en anglais)

Coup dur pour le M23: Les Etats-unis placent Sultani Makenga sur liste noire!

Congo365

 

Les Etats-Unis ont annoncé mardi qu’ils plaçaient le chef des rebelles congolais du M23, Sultani Makenga, sur leur liste noire des personnes physiques ou morales sanctionnées pour leur participation au conflit en République démocratique du Congo (RDC).

Le département du Trésor, à l’origine de cette décision, accuse M. Makenga d’être « responsable d’horreurs à grande échelle contre la population en RDC, notamment du recrutement d’enfants soldats et de campagnes de violence contre les civils ».

Le ministère affirme également dans un communiqué que M. Makenga a reçu des cargaisons d’armement en violation de l’embargo international sur les armes qui vise ce pays.

Les éventuels avoirs que M. Makenga pourrait détenir aux Etats-Unis sont désormais gelés, et la mesure du Trésor expose également à des poursuites pénales les ressortissants américains qui viendraient à commercer avec lui.

Le M23 (Mouvement du 23 mars) est formé d’anciens rebelles qui, après avoir été intégré en 2009 dans l’armée congolaise, se sont mutinés et combattent depuis le mois de mai l’armée régulière dans l’est du pays, aux confins du Rwanda et de l’Ouganda.

Le 19 octobre, le Conseil de sécurité de l’ONU avait exprimé son « soutien sans réserve » aux experts des Nations unies qui accusent ces deux pays d’armer le M23 et avait menacé implicitement de prendre des sanctions contre de hauts responsables à Kampala et Kigali.

Les femmes Congolaises exigent la révocation du Rwanda au Conseil de Sécurité des Nations-Unies

Par KongoTimes

28/10/2012

Ref: FCDD/MCB-RM/002/1012

C’est avec beaucoup d’indignation et de profonde déception que Nous, FEMMES CONGOLAISES DELA DIASPORA, prenons la liberté de vous écrire ce jour afin que vous puissiez inscrire le sujet invoqué ci-haut à l’ordre du jour de la prochaine séance du Conseil de Sécurité à savoir la révocation du siège du Rwanda en tant que membre non-permanent au sein de votre noble institution dont la mission principale lui reconnu parla Charte est le maintien de la paix et de la sécurité internationales.

Le Rwanda ne répond à aucun critère afin de pouvoir siéger ensemble avec vous parce que ce pays est en train de commettre des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des crimes de génocides comme l’attestent plusieurs rapports de vos experts ainsi que par d’autres organisations non-gouvernementales de défense des droits de l’homme.

 

A Monsieur le Président du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, 760 United Nations Plazza, Manhattan, NY 10017, USA

 

Objet: La révocation du siège Rwanda au Conseil de Sécurité
En dépit de plusieurs protestations, vous aviez délibérément accepté sa candidature et de le faire élire par un vote que nous jugeons cynique car vous n’aviez pas tenu compte de plusieurs rapports de vos experts qui ont démontré avec force détail des agressions maintes fois répétées de ce pays contrela République Démocratiquedu Congo, agressions qui se sont traduites par 8.000.000 de morts d’innocentes victimes congolaises et enfants massacrés dans des conditions inhumaines ainsi que d’autres enterrées vivantes.

Vous n’allez pas nous dire que vous ignoriez ces faits. Mais, malgré cela, vous aviez accepté de siéger avec ce pays sanguinaire. Permettez-nous de vous dire que vous venez de commettre une entorse grave en violant les prescrits de la charte et du règlement d’ordre intérieur de votre institution.

En effet, en acceptant le Rwanda, c’est comme si vous faites revenir l’Allemagne Nazie dans le concert des nations, en crachant sur la mémoire de 6.000.000 d’innocentes victimes juives, mortes dans des conditions atroces, dans des chambres à gaz, dans le froid, de la malnutrition et des maladies dues a des mauvais traitements leur infligés par les nazis.

En acceptant le Rwanda, vous êtes entrain de cautionner le génocide congolais, planifié par Bill Clinton et ses amis des multinationales qui sont entrain de spolier les richesses de notre pays, comme le fut jadis pour les juifs où l’on avait assisté à un génocide industriel, monstrueux, gigantesque, inoubliable.

Plusieurs millions d’Européens – Juifs ou non – furent assassinés dans les camps de concentration et d’extermination. Les chemins de fer européens, une administration publique, des hommes d’affaires, des industries chimiques, des entreprises de construction… furent réquisitionnés, se portèrent volontaires ou se montrèrent intéressés financièrement pour œuvrer au bon déroulement de cette épuration ethnique et politique.

Rappelez vous qu’à Nuremberg il était fait mention de : PLUS JAMAIS Ça !!! Y a-t-il une amnésie volontaire pour l’HOLOCAUSTE des congolais ? le monde entier est devenu aphone, car les « grands » de ce monde sont entrain de faire un travail ignoble par leur enrichissement illicite au dos des congolais, en se servant gratuitement de ses ressources et participant à l’extermination de ce peuple qui ne demande qu’à vivre ?

Aujourd’hui, nous FEMMES CONGOLAISES DE LA DIASPORA, savons où se trouvent les assassins, les voleurs, et bandits aux cols blancs qui ont planifié ces crimes qui relèvent de la barbarie, d’une société en perte de civilisation en pleine décadence.
Le peuple congolais vit actuellement le racisme, du fait de la cruauté des descendants du Ku Klux Klan, des négriers, des esclavagistes du 15è, 16è, 17è, 18è, 19è siècle…Encore aujourd’hui, nous ne voyons aucune différence si l’on enjuge les atrocités qu’ont subies les noirs d’Afrique déportés au nouveau monde par la férocité des conquistadors blancs…

Nous ne sommes pas dupes, et sommes conscientes de leur complexe de supériorité, de leur appétit frénétique de l’argent qui les poussent à massacrer, tuer, égorger, voler sans scrupule en RDC.

Les séquelles causées par une idéologie politique raciste comme le national-socialisme restent présentes dans la mémoire collective européenne et mondiale.

En acceptant le Rwanda, vous êtes en train de mettre en pratique les options nazies sur la supériorité des races et vous considérez que nous, bantous sommes inferieurs aux tutsis, qui ont eux, le droit de vie et de mort sur nous peuples bantous que vous considerez comme etant des sous-hommes.

Les gorilles des montagnes attirent votre attention (car cette espèce est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO) et son extension est annoncée par la presse occidentale, qui ne fdait aucun cas du genocide congolais.

Dans notre lettre adressée au Secrétaire Général, nous avions clarifié les choses pour ce qui concerne cette « guerre » qui n’en est pas une, mais une ruée vers le coltan et d’autres matieres strategiques.

Laissez-nous vous donner quelques précisions sur les acteurs impliqués dans des massacres des populations.

Vous le savez aussi bien que nous que les armées régulières du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi agressent continuellement notre pays et ce depuis 1996, et qui sont devenues pour des « forces négatives » que nous, congolais jurons de combattre dès qu’un gouvernement responsable sera établi en République Démocratique du Congo.

Vous le savez aussi bien que depuis l’invasion de notre pays par l’AFDL créée officiellement à Kigali dans le but de chasser du pouvoir le Président Mobutu, les troupes, l’armement et la logistique étaient fournis par le Rwanda, les militaires de l’APR, de l’Ouganda People’s Defence Force (UPDF) et des Forces armées burundaises (FAB) sont entrés en masse au Zaïre. Au cours de cette conquête fulgurante, les éléments de l’AFDL, de l’APR et des FAB ont attaqué et détruit tous les camps de réfugiés hutus rwandais et burundais installés dans les environs d’Uvira, de Bukavu et de Goma.

Vous savez mieux que nous que dans les années 90, Monsieur CLINTON Bill avait réservé une ligne budgétaire pour armer le Rwanda en vue de réduire la RDCà néant suite à une étude conjointe de la CIAet du Pentagone, intitulée : « No Paper Zaïre », a savoir la disparition du Zaïre sur la carte du monde et l’avènement d’un Etat faible qui fait allégeance au Rwanda : La République Démocratiquedu Congo.
Depuis l’assassinat de Laurent Désiré Kabila par des tueurs-tutsi rwandais avec la complicité dela MONUC, nous assistons à plusieurs mutations et métamorphoses des organisations criminelles tutsi : Les créations du RCD/Goma en 1998, celle du CNDP en 2008 suivi de celle du M23 et aujourd’hui de l’ARC ne sont que des subterfuges de Kagamé pour tenter de cacher son jeu néfaste et criminel. Sur ce point-ci, nous tenons encore ici à clarifier les choses :

Les organisations criminelles tutsies telles que l’AFDL, le RCD/Goma, le CNDP, le M23 et aujourd’hui l’ARC ne sont pas des mouvements de rébellion, mais plutôt des bandes de mercenaires et criminels rwandais qui veulent se faire passer pour des Congolais et ne peuvent en aucun cas bénéficier du statut de prisonniers de guerre.

C’est pour cette raison que Kagamé; spécialiste dans l’histoire des conquêtes militaires apprises aux USA a fait transformer le nom du M23 en celui de ARC (Armée Révolutionnaire du Congo).

Cette nouvelle appellation, vous vous en doutez éveille les curiosités de tous les bons sens au regard de la définition même de l’Armée. C’est encore lui qui avait versé 4 milliards de dollars aux multinationales afin de corrompre les pays qui ont voté pour l’admission du Rwanda au Conseil de Sécurité. Nous savons également et ce depuis longtemps que le parrain attitré de la guerre de l’Est n’est autre que l’ancien Président américain Bill Clinton.
Monsieur le Président du Conseil de Sécurité,
Nous, FEMMES CONGOLAISE DELA DIASPORA à mettre en évidence un extrait de l’addendum au rapport intérimaire du Groupe d’Experts(1) surla RDC (S/2012/348) concernant: Violations par le Gouvernement rwandais de l’embargo sur les armes et du régime de sanction, rapport qui établit formellement la culpabilité et la complicité du Rwanda dans des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de génocide en République Démocratique du Congo.

Officiels rwandais responsables pour le soutien au M23
Durant toutes ses enquêtes, le Groupe a systématiquement recueilli des témoignages d‟anciens combattants du M23, de collaborateurs du M23, d‟anciens officiers des FRD, des services de renseignement congolais, des commandants FARDC et des hommes politiques qui affirment l‟implication directe du gouvernement rwandais à un haut niveau dans l‟appui au M23.

a) Le général Jacques Nziza, le secrétaire permanent du Ministre dela Défense, supervise l‟ensemble de l‟appui militaire, financier, et logistique ainsi que les activités de mobilisation en faveur du M23. Il a été récemment déployé à Ruhengeri et à Gisenyi pour coordonner l‟aide et le recrutement pour le M23.

b) Le général James Kabarebe, le Ministre de la défense rwandais, avec l‟aide de son secrétaire personnel le Capitaine Célestin Senkoko, est également une figure centrale pour le recrutement et la mobilisation de soutien politique et militaire au M23. Kabarebe a souvent été en contact direct avec les membres du M23 sur le terrain pour coordonner les activités militaires.

c) Le général Charles Kayonga, le chef d‟état-major des FRD gère l‟ensemble de l‟aide militaire au M23. Kayonga est régulièrement en communication avec Makenga et a supervisé the transfert des troupes et des armes de Makenga via le Rwanda.
d) Le soutien militaire sur le terrain a été acheminé par le général Emmanuel Ruvusha, le commandant de la division FRD basée à Gisenyi, ainsi que le général Alexi Kagamé, commandant de la division FRD basée à Ruhengeri. Tous deux facilitent le recrutement de civils et de soldats démobilisés pour le M23 et
coordonnent les renforts FRD à Runyoni avec les commandants du M23commandant de la division FRD basée à Ruhengeri. Tous deux facilitent le recrutement de civils et de soldats démobilisés pour le M23 et coordonnent les renforts FRD à Runyoni avec les commandants du M23.

e) Le colonel Jomba Gakumba, un natif du Nord-Kivu, qui fut un instructeur FRD à l‟Académie Militaire rwandaise à Gako, a été redéployé à Ruhengeri depuis la création du M23, où il est chargé de commander les opérations militaires locales en soutien au M23.

34. D‟anciens officiers RDF, des hommes politiques, des collaborateurs du M23 ont également informé le Groupe que Ntaganda et Makenga ont régulièrement traversé la frontière avec le Rwanda pour participer à des réunions avec chacun des hauts officiers FRD mentionnés ci-dessus à Kinigi afin de coordonner les opérations et le ravitaillement.

Deux nationaux rwandais du M23, qui se sont rendus depuis, ont assisté à de telles réunions entre Makenga et des hauts officiers FRD à Kinigi, à plusieurs reprises. Les mêmes sources ont aussi déclaré que l‟ancien président du CNDP, le général Laurent Nkunda, officiellement en résidence surveillée par le
gouvernement rwandais depuis janvier 2009, vient souvent de Kigali pour participer à ces réunions.

III. Soutien du Rwanda à des groupes armés et des mutineries liées au M23
35. En plus du soutien des FRD au M23, le Groupe a recueilli des preuves indiquant que les officiels rwandais ont apporté leur soutien à d‟autres groupes armés et à des mutineries, utilisant souvent Ntaganda et d‟autres anciens commandants du CNDP pour encourager de telles alliances.

Agissant par l‟intermédiaire de ces groupes armés, les officiels rwandais sont arrivés à affaiblir les FDLR à travers une série d‟assassinats ciblés d‟officiers FDLR. Des officiers du M23 et des leaders de groupes armés ont reconnu que ces alliances ont pour objectif commun de déstabiliser le gouvernement central…”

Monsieur le Président du Conseil de Sécurité,
La présence du Rwanda à ce siège aura un impact négatif sur les populations congolaises victimes de la guerre à l’Est de la République Démocratique du Congo Le Rwanda sera maintenant en mesure de bloquer les sanctions impliquant les officiels rwandais et d’autres initiatives dans la recherche de la paix dans notre pays.
Nous pensons que ce sera une situation grave qui pourra avoir des conséquences négatives sur la population à l’Est dela RDC. Le Rwanda n’est pas crédible pour occuper maintenant ce siège à cause des crimes qu’il a commis dans notre pays, et nous estimons que c’est un conflit d’intérêt d’avoir un pays à la table du conseil de sécurité qui a ouvertement violé l’embargo sur les armes imposé par les Nations unies et qui est en train de soutenir une rébellion dans un pays voisin et qui est responsable des crimes de guerre dirigés par Bosco Ntaganda recherché parla CPI.
Le Conseil de sécurité ayant la responsabilité du maintien de la paix et de la sécurité internationale, ses décisions, résolutions ou déclarations sont en principe contraignantes et doivent recueillir au moins neuf voix sur 15, sans veto. Le Rwanda est un obstacle à la paix en République Démocratique du Congo.

C’est pourquoi, NOUS FEMMES CONGOLAISE DELA DIASPORA, accusons les gouvernements pays membres permanents du Conseil de sécurité tels que, les Etats Unis,la Franceetla Grande Bretagnede non assistance du Peuple Congolais en danger de mort permanent de la part du Rwanda et qui le laisse perpétrer le génocide du peuple congolais dont le tort est tout simplement d’être des noirs et d’être nés sur un pays riche que DIEU a juré à nos pères de nous le donner.

Nous accusons les pays membres de l’Union Européenne, dont le Prix Nobel de la paix leur avait été indument décerné, du fait de leur complaisance à l’égard du régime de Paul Kagamé dans ses actions criminelles en République Démocratique du Congo.

Nous les accusons également d’avoir imposé Joseph Kabila, un sujet tutsi-rwandais à la tête dela République Démocratiquedu Congo en 2006 avec l’aval George Bush et de Jacques Chirac au moyen d’élections truquées et financées par l’Union Européenne (UE), que la condition exigée à Joseph Kabila pour rester au pouvoir était qu’il se taise sur les incursions rwandaises à l’Est dela RDCet sur les atrocités commises par les hommes de Kagamé.

Nous accusons les anciens dirigeants occidentaux de racistes pour avoir été au service des multinationales qui tuent et massacrent des populations a l’Est dela RDCtels que George H.W. Bush a servi comme un conseillé payé de Barrick Gold. Parmi les directeurs de Barrick Gold, se trouvent Brian Mulroney, ancien premier ministre du Canada; Edwards Neys, ancien ambassadeur américain au Canada et PDG de Burston-Marsteller, une compagnie de relations publiques; l’ancien sénateur américain Howard Baker; J. Trevor Eyton, un membre du Sénat Canadien; et Vernon Jordan, l’un des avocats de Bill Clinton.

Nous accusons Mr Bill Clinton et Kagame d’être les instigateurs du génocide congolais à la suite de l’assassinat et du crash de l’avion de l’ancien Président rwandais Habyarimana, dont ils furent également les auteurs.

Nous accusons ici formellement Tony Blair, le conseiller personnel de Kagamé, c’est lui qui l’encourage tous les jours de poursuivre des activités criminelles en RDC. C’est Tony Blair qui est le commissionnaire attitres de Kagamé dans les ventes des matières premières volées au Congo.

Nous accusons Nicolas SARKOZY d’encourager le Rwanda et Paul Kagamé de continuer à piller les ressources minières de lela RDCet d’avoir exigé a ce que nous partagions nos richesses avec le Rwanda.

Nous accusons Louis Michel d’avoir truqué des élections en RDC pour lui imposer un sujet tutsi-rwandais afin de pérenniser l’occupation politico- militaire de la RDC. C’est lui qui est l’avocat des criminels rwandais dans toutes les instances internationales.
Nous ne sommes plus dupes car la majorité de l’opinion congolaise et internationale consciente du fait que la guerre au Congo est poussée par le désire d’extraire les matières premières, y compris le diamant, l’or, le colombium tantalite (coltan), le nobium, le cobalt, le cuivre, l’uranium et le pétrole.

Les multinationales occidentales procèdent à l’extraction sans précédente des minerais au Congo, et il est estimé que des tonnes et des tonnes de cobalt d’une valeur de $6 millions par jour rien que le cobalt sort du Congo par jour. Le cobalt est un élément contenant su superalliage, essentiellement nécessaire à l’industrie nucléaire, chimique, l’industrie d’aviation et de défense.

Nous dénonçons Le Groupe Forrest a une longue histoire d’exploitation au Congo, plus que tous les autres. Ce groupe a acquis ses premières concessions minières au Congo avant la déclaration de l’indépendance du Congo des belges. Le Groupe Forrest qui comprend aussi le Groupe OM basé à Ohio, dispose de plusieurs concessions minières au Katanga. Le Chairman George Forrest, ancien PDG de la compagnie minière de l’Etat Congolais,la Gécamines, est propriétaire de New Lachaussse, une firme qui fabrique les armes.

Nous dénonçons le groupe Adastra Mining, qui est l’un des partenaires miniers de Barrick Gold. Adastra Mining, connue sous le nom d’American Mineral Fields (AMFI, AMX, elle a eu d’autres appellations), basée à Hope, Arkansas, la ville natale de Bill Clinton. Adastra jouit des relations de proximité avec Lazare Kaplan International INC., la plus grande compagnie de courtage diamantifère aux États-Unis, et dont le président n’est autre que Maurice Tempelsman, qui a toujours été un conseiller des Affaires Africaines dans les administrations américaines successives. Il a aussi été le Consul Général Honoraire Américain pourla République Démocratiquedu Congo.

Nous dénonçons les activités de plusieurs compagnies minières multinationales qui n’ont jamais été, si pas rarement, mentionnées dans un rapport quelconque des organisations des droits de l’homme, entre autre Barrick Gold, qui opère dans la ville de Watsa, au nord-est de la ville de Bunia, localisées dans des zones où opèrent des bandes armées et qui créent de l’insécurité dans cette partie dela Province Orientale.Ces mines étaient sous le contrôle intermittent des Forces de Défense du Peuple Ougandais (UPDF) pendant la guerre. La multinationale Barrick Gold est arrivé dans la région sous bonne escorte des troupes Rwandaises (Front Patriotic Rwandais, FPR) et Ougandaises (UPDF), pour exploiter et piller les mines d’or.

Nous dénonçons aussi les activités de Anglo-Ashanti appartenant a Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations Unies qui travaille en partenariat avec Anglo-American, une propriété de la famille Oppenheimer qui en son tour est en partenariat avec Barrick Gold, basée au Canada. L’Anglo-American PLC, basée à Londres détient 45% des actions dans DeBeers, qui contrôle le quasi-monopole. Il nous apparait aujourd’hui clair que cet homme est également comptable de crimes commis en RDC et que c’est lui, aux travers de la MONUC, qui avait mis en place des structures de pillages de nos matières premières qui sont négociées a Kigali, Entebbe, Kampala et Bujumbura.
Nous regrettons amèrement que les autres membres des Nations Unies se soient laissés manipuler par les mensonges de ce pays criminel et nous les prions de revenir sur leur vote car à l’allure où vont les choses, une grande majorité des États Membres ne font plus confiance aux Nations Unies et pensent sérieusement de mettre en place la construction d’une autre organisation plus crédible dont la base est l’Organisation des pays non-alignés.
Nous souhaiterions que notre pays en fasse partie des lors qu’il sera établi un gouvernement responsable en République .Aux femmes et aux hommes politiques congolais la Patrie est en danger, nous vous disons de prendre vos responsabilités, car notre pays est en voie d’être balkanisé.
Le député Jose Makila a pris son courage en main pour dénoncer la forfaiture du gouvernement mis en place par les multinationales et les grandes puissances occidentales, vous avez le devoir de réagir et de défendre l’intégrité de notre pays en résistant contre les voyous et les criminels tutsi-rwandais. Car on a
installe peu a peu la politique de l’apartheid au Kongo.
Aux medias et aux organisations de défense des droits de l’homme, nous vous remercions par l’avance de diffuser de part le monde ces cris de détresse de Nous, FEMMES CONGOLAISE DE LA DISPORA, mise a part DIEU qui est notre SEUL GARANT et AVOCAT nous vous saurions gré de bien vouloir être les
défenseurs de notre noble cause.
Monsieur le Président du Conseil de Sécurité,
Avant de conclure notre lettre, nous tenions à vous rappeler que notre pays est victime des agressions venues spécialement du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi et que la Résolution 3314 de l’Assemblée générale de l’ONU.
En date du 14 décembre 1974, déclare officiellement qu’une guerre d’agression est un crime contre la paix internationale. Elle définit l’agression comme « l’emploi de la force armée par un État contre la souveraineté, l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique d’un autre État », reprenant ainsi la formule du principe de l’interdiction de la force dans les relations internationales, tel qu’on le trouve codifié à l’article 2, paragraphe 4 , de la Charte de l’ONU: Les membres de l’Organisation s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts et principes des Nations Unies ».
Compte tenu de ce qui précède, nous vous prions de bien vouloir transmettre des copies de cette lettre aux représentants de tous les membres de l’Organisation des Nations Unies afin qu’ils se rappellent des principes et des objectifs visés par les Etats Membres étaient de préserver les générations futures du fléau de la guerre. Nous ne pensons pas que le Rwanda souscrit aux dispositions de l’article Ier dela Charte du fait des crimes abominables qu’il commet tous les jours sur le territoire congolais.
Par conséquent, son admission au Conseil de Sécurité est une abomination eu égard à la morale politique qui sied aux nations modernes et nous ne comprenons pas pourquoi l’occident qui a fondé sa civilisation sur la distinction du BIEN et du MAL puisse à ce point se démarquer de ses propres valeurs et qu’il puisse ainsi faire l’apologie du mal en soutenant un pays comme le Rwanda.
DIEU SEUL nous rendra JUSTICE

Fait à Londres, le 24 Octobre 2012.

Pour les FEMMES CONGOLAISES DE LA DISPORA,

Marie-Christine BALANGA

 

Transmis copie pour information aux :
– Aux Gouvernements des pays membres Permanents du Conseil de Sécurité

– Au Gouvernement des Etats-Unis d’Amérique

– Au Gouvernement de la Fédération de Russie

– Au Gouvernement de la République Populaire de Chine

– Au Gouvernement de Sa Gracieuse Majesté Britannique

– Au Gouvernement de la République Française (TOUS A NEW-YORK)

– A Sa Sainteté le Pape BENOIT XVI –

 

Au VATICAN
– Aux Chefs de Confessions Religieuse de Eglises Congo et du Monde entier
 

A tous les Etats Membres des Nations Unies (TOUS A NEW-YORK)
– A tous les Etats Membres de l’Union Européenne (TOUS A BRUXELLES)

– A Monsieur le Secrétaire General des Nations Unies (A NEW YORK)

– A toutes les Sociétés Multinationales spoliant les richesses de la RDC

– Aux femmes et aux hommes politiques congolais

– Aux journalistes de la Presse internationales et nationales congolaise

– Aux Organisations Internationales et nationales de défense des droits de l’homme

RDC : la société civile de l’Est appelle l’ONU à sanctionner le Rwanda

Radio Okapi

 

A l’issue d’un atelier de deux jours organisé à Goma au Nord-Kivu sur la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC), les coordinations de la société civile des provinces du Maniema, de la Province Orientale, du Katanga, du Nord-Kivu et du Sud- Kivu ont exigé dimanche 11 novembre au comité des sanctions de l’ONU de punir le Rwanda, accusé d’agresser et d’occuper une portion du territoire congolais.

 

« Le comité des sanctions doit adopter des sanctions conséquentes à l’endroit des  autorités rwandaises impliquées dans l’agression de la RDC, obliger l’armée rwandaise de se retirer sans délais du sol congolais sans conditions et voter une résolution demandant la CPI à poursuivre les responsables des graves violations des droits de l’homme et des crimes de guerre », a déclaré John Masimango de la société civile du Maniema.

Il a ajouté que le comité des sanctions de l’ONU devra également élargir le mandat de la Monusco en faisant de sa mission celle d’imposition de la paix en vue de la charger d’éradiquer dans un bref délai le groupes armés opérant en RDC comme le Mouvement du 23 mars, (M23), les rebelles rwandais des FDLR, la rébellion ougandaise d »ADF/NALU et les autres milices locales.

Parlant des rebelles du M23, John Masimango, propose qu’ils soient traduits à la Cour pénale internationale (CPI) et jugés pour « des graves violations de droits de l’homme et des crimes contre l’humanité ».

Le comité des sanctions du conseil de l’ONU devrait siéger lundi 12 novembre à New-York, pour statuer sur différents rapports des ONG internationales et experts des Nations unies, accusant le Rwanda et l’Ouganda de soutenir la rébellion du M23, et adopter d’éventuelles sanctions en l’endroit des coupables.

Ces rapports accusent ces deux pays de soutenir le M23-qui sévit dans l’Est de la RDC depuis le mois de mai-sur les plans politique, militaire et logistique.

Dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, les représentants des Eglises catholique, musulmane, protestante et évangélique du Rwanda doutent de la crédibilité de ces documents. Ils remettent en question « l’intégrité de ces experts, la méthodologie employée, et les conclusions de ces rapports basées sur des preuves insuffisantes ».

Sanction de la Belgique

Selon une dépêche de l’agence de presse Belga, le ministre des Affaires Etrangères, Didier Reynders, a annoncé dimanche 11 novembre que son pays a suspendu sa coopération militaire avec le Rwanda. Il a expliqué dans un message sur son compte Twitter que cette décision fait suite à la mise en cause de Kigali par les experts de l’ONU pour son soutien au M23.

La Belgique est l’un des pays qui a estimé que si des sanctions doivent être prises contre le Rwanda, elles devraient être consécutives à des concertations au niveau de l’Union européenne ou des Nations unies.

Au mois d’août dernier, les Etats-Unis avaient aussi suspendu leur aide de deux cents mille dollars américains après qu’un rapport préliminaire des experts des Nations unies a fourni des preuves de l’implication du Rwanda dans l’actuelle rébellion du M23 au Nord-Kivu. D’autres pays comme l’Allemagne, les Pays-Baset la Suède ont emboîté le pas aux Etats-Unis annonçant à leur tour la suspension de leurs aides au Rwanda.

Résultat du soutien au M23: La Belgique suspend sa coopération militaire avec le Rwanda

CongoPositif

 

La Belgique a mis un terme à la coopération militaire avec le Rwanda, a annoncé jeudi devant le Parlement le ministre belge de la Défense, Pieter De Crem.

La Belgique rejoint ainsi d’autres pays comme les Etats-Unis et la Suède qui ont mis déjà fin à l’aide au développement au Rwanda.

Cet arrêt de la coopération avec le Rwanda fait suite au rapport des experts des Nations unies accusant le régime de Kigali de soutenir en armes et en hommes le groupe rebelle congolais du M23.

En effet, selon ce rapport, le M23 serait commandé par le ministre rwandais de la Défense, James Kabarebe, dont les appels téléphoniques auraient été interceptés par la MONUSCO.

Au cours du débat au Parlement, le ministre de la Défense a précisé que les programmes en cours pour cette année avec le Rwanda ont été supprimés et que rien n’était prévu pour l’année 2013 au titre de la coopération militaire avec Kigali.

Cependant, a-t-il indiqué, les officiers rwandais en formation à l’Ecole royale militaire belge pourront poursuivre leurs études jusqu’à la fin du cursus.