Congo Actualité n. 169

SOMMAIRE:

ÉDITORIAL : Le prix d’un dialogue

1.  L’ARMÉE RWANDAISE A PARTICIPÉ À LA CHUTE DE GOMA

2.  LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE

3.  UN VRAI «FAUX RETRAIT» DU M23 DE LA VILLE DE GOMA

a.  La chronique d’une farce

b.  Au-delà de la farce

4.  VERS UN DIALOGUE ENTRE LE GOUVERNEMENT ET L’M23 À KAMPALA

a.  Pour et contre les discussions de Kampala

b.  le contexte d’un dialogue qui s’annonce difficile

5.  LA SUSPENSION DU GÉNÉRAL GABRIEL AMISI

6.  L’ONU IMPUISSANTE FACE A L’AVANCÉE DU M23

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LE CONSEIL DE SÉCURITÉ RECONDUIT JUSQU’AU 1ER FÉVRIER 2014 LES SANCTIONS RELATIVES À LA SITUATION DANS L’EST DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

 Un.org 

Il élargit ces sanctions aux responsables politiques

et militaires des groupes armés étrangers opérant en RDC

 

Le Conseil de sécurité a décidé à l’unanimité, ce matin, de reconduire jusqu’au 1er février 2014, en les élargissant dans certains cas, les sanctions prises à l’encontre du M23 et ses éventuels soutiens étrangers, ainsi que contre d’autres groupes armés sévissant dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).  La délégation congolaise s’est félicitée de cette décision, tandis que celle du Rwanda a estimé que la mise en cause de son pays était injustifiée et qu’elle ne reposait sur aucun élément avéré.

 

Par la résolution 2078 (2012), le Conseil condamne fermement le M23 et exige de lui, ainsi que des autres groupes armés, que soit mis fin immédiatement à toutes formes de violence.  Le Conseil se déclare profondément préoccupé par les informations indiquant que le M23 continue de bénéficier d’un appui extérieur et il exige qu’il y soit mis fin immédiatement.  Il demande de nouveau à la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs de suivre les informations et allégations faisant état d’un appui extérieur et de livraisons de matériel au M23.  Il lui demande de mener des enquêtes à ce sujet.

 

Par sa résolution 2078, les 15 membres du Conseil décident aussi de reconduire, pour la même période, l’embargo sur les armes imposé par sa résolution 1807 (2008).  Celle-ci stipule que tous les États prendront les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture d’armes à toutes les personnes et entités non gouvernementales menant des activités sur le territoire de la République démocratique du Congo.

 

En outre, le Conseil demande à nouveau à tous les États de prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire des personnes visées par des sanctions financières ou des restrictions en matière de voyages.  Ces mesures s’appliqueront aussi aux « responsables politiques et militaires des groupes armés étrangers opérant en RDC qui font obstacle au désarmement et au rapatriement ou à la réinstallation volontaires des combattants appartenant à ces groupes », ainsi qu’aux « responsables politiques et militaires des milices congolaises recevant un soutien de l’extérieur » de la RDC.

 

Par ailleurs, le Conseil de sécurité reconduit le mandat du Groupe d’experts créé par la résolution 1533 (2004) jusqu’au 1er février 2014 et lui « exprime son appui sans faille ».

 

Enfin, le Conseil exprime aussi son intention d’envisager de nouvelles sanctions ciblées contre les dirigeants du M23, les personnes qui lui fournissent un appui extérieur et celles qui agissent en violation du régime de sanctions et de l’embargo sur les armes.

 

Les délégations de la RDC et du Rwanda ont pris la parole après l’adoption du texte.  L’Ambassadeur de la République démocratique du Congo en France s’est félicité que le Groupe d’experts ait su résister aux pressions extérieures en établissant clairement que le Gouvernement rwandais continuait de violer l’embargo sur les armes.  M. Atoki Ileka a estimé que le Groupe d’experts établissait sans l’ombre d’un doute que le Rwanda facilitait le recrutement des combattants, qu’il fournissait des armes au M23 et qu’il le conseillait sur le plan politique.  La chaîne de commandement a, à sa tête, le Ministre rwandais de la défense, a-t-il dit.

 

La responsabilité du Rwanda est ainsi établie, a estimé M. Ileka, en ce qui concerne les tentatives de déstabilisation de son pays.  Celles-ci sont « constitutives d’un acte d’agression qu’il appartient au Conseil de sécurité de constater au titre du Chapitre VII » relatif à la menace ou à la rupture de la paix et de la sécurité internationales.  Par la voix de son représentant, la RDC accuse aussi son voisin d’être « un havre de paix pour les grands criminels de guerre ».  Si le Rwanda nie les faits portés à sa charge, il n’est pas en mesure de les réfuter pour autant de manière crédible, a soutenu le représentant congolais.  Celui-ci a néanmoins réaffirmé que son pays demeurait ouvert au dialogue avec son voisin.  La RDC exige un « débat ouvert et franc », en appelant aux bons offices des Nations Unies pour faciliter ce dialogue.  Elle souhaite par ailleurs une plus grande implication de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

 

Pour sa part, le représentant du Rwanda a déploré que le Conseil de sécurité « tombe dans le piège de sanctions et de bouc-émissaires faciles, en ignorant les causes profondes de la crise ».  M. Olivier Nduhungirehe a estimé que certains membres du Conseil portaient une lourde responsabilité par leurs actions passées dans la région, en leur reprochant de s’engager dans une « croisade » contre son pays.

 

Évoquant le rôle du Groupe d’experts, composé, a-t-il rappelé, de six consultants nommés par le Secrétaire général, le représentant du Rwanda a assuré que son pays s’était efforcé de répondre dans le détail à toutes ses requêtes.  Le Comité des sanctions créé par la résolution 1533 (2004) n’a jamais entendu le Rwanda sur le fond, a-t-il regretté.  Le représentant a accusé par ailleurs le coordonnateur du Groupe d’experts d’avoir fait « à ses heures perdues », par le passé, l’apologie des « génocidaires des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ».

 

M. Nduhungirehe a également affirmé que la MONUSCO avait déclaré ne pas avoir de preuve tangible d’une implication de son pays.  La RDC est un pays très vaste où opèrent plus d’une vingtaine de groupes armés dans un grand vide sécuritaire, a-t-il rappelé.  À son tour, il a tendu la main à son homologue en déclarant que la RDC et le Rwanda étaient des « frères de sang ».  Le Président du Rwanda, Paul Kagame, et le Président de la RDC, Joseph Kabila, entretiennent des relations régulières et cordiales, a-t-il assuré.

 

Le Rwanda attend son entrée au Conseil, le 1er janvier prochain, pour travailler avec toutes les bonnes volontés au sein de cet organe afin de régler les causes profondes du conflit, a conclu son représentant.  Le Rwanda a été élu par l’Assemblée générale, le 18 octobre dernier, pour siéger au Conseil de sécurité en tant que membre non permanent pour la période 2013-2015.

 

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RIEN SANS LE PEUPLE CONGOLAIS

Congo Actualité n. 168 – Editorial par la Réseau « Paix pour le Congo

 

Le M23 se retire pour mieux bondir.

Le 20 Novembre, la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDCongo), a été assiégée et occupée par le Mouvement du 23 Mars (M23), un groupe terroriste armé et soutenu par le Rwanda et l’Ouganda, deux pays voisins. L’armée et la direction politique de ce groupe sont dans les mains de personnalités qui, pour origine, culture, langue, appartenance ethnique ou pour toute autre raison, sont étroitement liées à l’actuel régime rwandais.

Sous la pression internationale, le 30 novembre, le M23 a commencé à se retirer de la ville pour se transférer à une trentaine de Km plus au nord. Cependant, on ne peut pas encore se permettre un petit souffle de soulagement, car ils vont partir avec des dizaines de camions bondés d’armes, munitions, nourriture et médicaments. La menace sur Goma reste donc intacte, d’autant plus qu’ils se retirent après que le gouvernement congolais leur a promis de tenir compte de leurs revendications. C’est ça le problème.

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Congo Actualité 168

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: Rien sans le peuple congolais

1. LA SITUATION SUR LE TERRAIN

2. LE 5ÈME SOMMET DE LA CIRGL À KAMPALA

a. Le sommet

b. Les réactions de la Société Civile et des Partis politiques

c. Les réactions internationales

d. Les réactions du M23

e. Évaluations et prévisions

f. Après l’expiration de l’ultimatum

3. LES PROPOSITIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

4. LES OBJECTIFS CACHÉS DE LA GUERRE DU M23

 

 ÉDITORIAL: Rien sans le peuple congolais

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RD Congo : l’épidémie de fièvre Ebola est terminée

Jeune Afrique

L’épidémie de fièvre Ebola qui avait été déclarée le 17 août dans le secteur d’Isiro, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), a été déclarée terminée le 23 novembre, après avoir fait 34 morts, a annoncé lundi le ministre congolais de la Santé, Félix Kabange Numbi.

Selon le rapport du ministre, 62 cas ont été enregistrés et aucun nouveau cas n’a été signalé depuis le 11 octobre en province Orientale.

Dans un rapport précédent, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait fait état de 36 décès. Interrogé sur l’écart de deux morts, le ministre de la Santé a déclaré à l’AFP: « Les résultats que je viens de donner sont ceux qui restent après le toilettage des fichiers et le croisement des données ».

Lors de ces opérations, « deux décès attribués à Ebola » se sont révélés avoir une autre cause que le virus, a précisé Félix Kabange Numbi, expliquant que le croisement des données allait durer « une semaine » et que le bilan général pourrait donc encore changer.

Le virus Ebola, qui provoque de graves flambées épidémiques de fièvre hémorragique virale chez l’homme, a une période d’incubation comprise entre 2 et 21 jours. L’épidémie avait été déclarée mi-août mais des recherches rétrospectives ont permis de découvrir des cas remontant au mois de mai.

Selon le ministre, 797 personnes ont été suivies après avoir été en contact avec des malades. Huit membres du personnel médical figurent parmi les victimes.

Le ministère de la Santé, l’OMS, la Croix-Rouge, l’ONG Médecins sans frontières et le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies d’Atlanta (Etats-Unis) s’étaient mobilisés dès l’apparition de la maladie, organisant notamment des opérations de sensibilisation des populations.

Il n’existe ni traitement ni vaccin contre le virus Ebola qui tue entre 25 et 90% des malades, selon l’OMS. Le virus se transmet par contact direct avec le sang, les sécrétions corporelles (sueur, urine, selles), par voie sexuelle et manipulation sans précaution de cadavres contaminés.

La lutte contre cette épidémie s’est heurtée aux traditions et aux coutumes encourageant la proximité avec des malades et des défunts, et également à la crainte des habitants d’être placés en isolement, qui a poussé de potentiels malades à fuir en brousse.

En Ouganda voisin, une nouvelle épidémie d’Ebola a déjà tué deux personnes au nord de Kampala, un mois après la fin officielle d’une précédente flambée qui avait fait 17 morts dans l’ouest. Les analyses avaient alors prouvé que l’épidémie congolaise n’avait aucun lien avec l’ougandaise, les souches des virus étant différentes.

Selon le site internet de l’OMS, « le virus est apparu pour la première fois en 1976 lors de deux flambées simultanées, à Nzara (Soudan) et à Yambuku (RDC). Le village congolais atteint se situait près de la rivière Ebola, qui a donné son nom à la maladie ».

Lire l’article sur Jeuneafrique.com : RD Congo : l’épidémie de fièvre Ebola est terminée | Jeuneafrique.com – le premier site d’information et d’actualité sur l’Afrique

Les femmes mobilises contre la guerre dans l’est

Essentiel 23 novembre Politique Les femmes mobilisées contre la guerre dans l’est from B One Télévision on Vimeo.

Stop à la guerre du Congo

Kampala:les chefs d’Etat des Grands lacs donnent 2 jours au M23 pour quitter Goma

Scoop

 

Le sommet de la Conférence internationale de la région des Grands lacs (CIRGL) consacré à la sécuritaire dans l’Est de la RDC vient de se clôturer ce samedi 24 novembre à Kampala. Le secrétaire exécutif de cette organisation, Ntumba Luaba, a déclaré à Radio Okapi que les chefs d’Etat de la sous-région ont demandé aux rebelles du M23 de quitter les positions qu’ils ont conquises après leur dernière offensive et de se positionner à environ 20 km de Goma dans un délai de dix jours.
Les chefs d’Etat des Grands lacs ont demandé au M23 de stopper son extension territoriale et de ne plus remettre en question le gouvernement légitimement élu de la RDC.
Ils ont décidé du déploiement d’une force composite comprenant une compagnie de la force internationale neutre, une compagnie des FARDC et une compagnie du M23 à l’aéroport de Goma, actuellement tenu par la Monusco.
Au sujet de cette force internationale neutre, Ntumba Luaba a indiqué que l’Afrique du Sud, dont une délégation a pris part à la réunion de ce samedi, a offert son appui logistique.
Il a été demandé à la Tanzanie, dont un bataillon de militaires est prêt pour participer à cette force, de procéder à la désignation de son commandant.
Pour le financement de cette force internationale neutre, la RDC a promis d’y contribuer. Ce financement est estimé à 100 millions de dollars américains pour une année.
Dans la ville de Goma , un bataillon de l’armée congolaise et un autre de la police seront déployés. Les rebelles du M23 sont sommés de remettre à la police les armes délaissées par les militaires congolais dans les localités qu’ils ont conquises.
La Monusco va assurer la sécurité dans la zone considérée désormais comme neutre, celle comprise entre Goma et les localités conquises par le M23 après la capitale du Nord-Kivu.

M. BAN KI-MOON SALUE LE RÉSULTAT DU SOMMET DE LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LA RÉGION DES GRANDS LACS ET APPELLE LE M23 À SE RETIRER DE GOMA

Appablog

 

M. BAN KI-MOON SALUE LE RÉSULTAT DU SOMMET DE LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LA RÉGION DES GRANDS LACS ET APPELLE LE M23 À SE RETIRER DE GOMA

 

NEW YORK, 27 novembre 2012/African Press Organization (APO)/ – La déclaration suivante a été communiquée hier par le Porte-parole de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU:

 

Le Secrétaire général se félicite du communiqué conjoint des Présidents Kabila, Kagame et Museveni, ainsi que du résultat qui a suivi la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, qui s’est déroulée le 24 novembre à Kampala.

 

Le Secrétaire général appelle le M23 à déposer immédiatement les armes, conformément à l’Accord conclu à Kampala, et à procéder au retrait immédiat de leurs forces qui se trouvent à Goma.

 

Le Secrétaire général encourage les parties à renforcer le dialogue entre les dirigeants de la région des Grands Lacs afin de répondre aux raisons fondamentales du conflit.

 

Le Secrétaire général réitère son engagement personnel à appuyer ces efforts. Il est également déterminé à veiller à ce que la présence des Nations Unies en République démocratique du Congo soit ajustée afin de répondre à l’évolution des défis, et ce, en accord avec les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité relatives à la République démocratique du Congo.

 

SOURCE

United Nations – Office of the Spokesperson of the Secretary-General

RDC : le M23 exige un calendrier de négociations avant son retrait de Goma

Radio Okapi

Le coordonateur du M23, Jean-Marie Runiga, a déclaré ce mardi 27 novembre au cours d’une conférence de presse à Goma que son mouvement ne se retirerait de la ville que s’il  obtenait du président Kabila un cessez-le-feu et l’établissement d’un calendrier des négociations qui regrouperait aussi la société civile, la diaspora et l’opposition. Le chef politique du M23 a également exigé le retrait des groupes armés étrangers actifs en RDC, l’arrestation du général John Numbi-accusé par certaines ONG d’être le principal responsable de l’assassinat du défenseur Floribert Chebeya-, la libération « sans condition » des prisonniers politiques, la dissolution de la Ceni et la levée de la privation des mouvements d’Etienne Tshisekedi.

 

Au cours de sa conférence de presse Jean-Marie Runiga a également évoqué le sommet des pays des Grands lacs, l’ouverture d’un couloir humanitaire, la collaboration avec la Monusco, la sécurité dans la ville de Goma, la relance des activités économiques dans les localités occupées par son mouvement etl’offensive annoncée par le chef des forces terrestres congolaises.

Cette déclaration du chef politique du M23 intervient quelques heures après une dépêche de l’AFP qui rapportait ce matin que le mouvement rebelle était d’accord pour se retirer de Goma.

Interrogé par l’agence de presse sur un accord conclu dans la capitale ougandaise, Kampala, entre la rébellion et une médiation des pays des Grands Lacs sur un retrait de Goma, le colonel Antoine Manzi du M23 aurait répondu : « C’est vrai », sans donner d’indications temporelles au sujet de ce retrait.

« Ils nous ont demandé de nous retirer de Goma pour commencer les négociations avec le gouvernement », aurait poursuivi l’officier.

Avant lui, le ministre ougandais des Affaires étrangères, Sam Kutesa, aurait aussi affirmé à l’AFP que les rebelles avaient accepté de quitter Goma, sans donner des précisions temporaires.

Mais sur place à Goma, aucun autre responsable de la rébellion n’a parlé de ce retrait. Aucun mouvement des troupes n’a non plus été constaté.

Les chefs d’Etat des Grands lacs ont lancé le samedi dernier un ultimatum de deux jours au M23 pour se retirer de Goma. L’ultimatum a expiré lundi à minuit sans que le mouvement rebelle ne quitte la ville.

Peu avant l’expiration de l’ultimatum de la CIRGL, le nouveau chef des forces terrestres congolaises, le général François Olenga, a menacé de lancer une  offensive si le M23 ne se retirait pas de la ville de Goma.

« Si les rebelles du M23 ne respectent pas le délai fixé par le sommet de Kampala pour leur retrait de Goma, nous allons faire notre travail et restaurer l’autorité de l’Etat », a-t-il déclaré à l’AFP.