KongoTimes
Nous, FEMMES CONGOLAISES DE LA DIASPORA, prenons ce jour le courage de vous exprimer notre désolation et notre écœurement devant le silence coupable de l’ensemble de la communauté internationale rassemblée au sein de l’Organisation des Nations Unies, sur le génocide dont le peuple congolais est victime de la part de la communauté occidentale.
A TOUS LES ETATS MEMBRES DES NATIONS UNIES
C/o Monsieur Ban Ki-Moon, Secrétaire Général des Nations-Unies, 760 United Nations Plazza, Manhattan, NY 10017, USA
Ref: FCDD/MCB-RM/005/0113
Objet : LES FEMMES CONGOLAISES DE LA DISPORA DEVANT LA TRIBUNE DES NATIONS UNIES
Nous, FEMMES CONGOLAISES DE LA DIASPORA, prenons ce jour le courage de vous exprimer notre désolation et notre écœurement devant le silence coupable de l’ensemble de la communauté internationale rassemblée au sein de l’Organisation des Nations Unies, sur le génocide dont le peuple congolais est victime de la part de la communauté occidentale.
Nous profitons de l’occasion que vous nous accordez pour vous exhorter de prendre vos responsabilités devant la sauvagerie et la barbarie ourdies par les pays de la communauté occidentale envers nous, bantous congolais, en nous faisant subir les affres de la loi de Lynch.
Mesdames et Messieurs les Représentants des Etats Membres,
Oui, nous avons dit la loi de Lynch et l’histoire nous renseigne que durant l’intense période de contestations contre le régime colonial qui précéda la guerre d’indépendance des États-Unis, un certain Charles Lynch (1736-1796), donna naissance au mot « lynchage » dont les noirs furent victimes de la part des blancs racistes du Ku Klux Klan particulièrement dans le Sud des États-Unis.
Si vous voulez en savoir sur la cruauté de la communauté occidentale vis-à-vis du Peuple Congolais, nous vous invitons de lire les livres et documents ci-après :
1. Honoré Gbanda « Crimes organisées en Afrique Centrale » Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux, préface de Charles Onana, Paris, Editions Duboiris, 2004, 456.
2. Charles Onana : « Ces tueurs tutsi au cœur de la tragédie congolaise », Edition Duboiris, Paris, 2009.
3. Pierre Péan : -« Noires fureurs, Blancs menteurs » Rwanda 1990 -1994″, Ed. Mille et une nuit (Fayard), Paris, 2005, 544 p. », livre de Pierre Péan par
4. Pierre Péan « CARNAGES », les guerres secrètes des grandes Puissances en Afrique, Paris, Fayard, 2010, p. 334).
4. Alain Deneault « Noir Canada » Pillage, corruption et criminalité en Afrique, Edition Éco société, 352 pages
5. Patrick Mbeko « Le Canada dans les guerres en Afrique Centrale » : Collection » Les Persiennes de Minuit », Essai, 2010, 350 pages
6. Cynthia McKinney « Non à la balkanisation de la RD Congo » Témoignage recueilli par Dr Emmanuel Kabongo Malu Plate-forme Publie par www.KongoTimes.info – © KongoTimes! -. 19/09/2011
Le contentieux congolais est très lourd : Kimpa Vita, première martyre Congolaise, brûlée vive par les moines capucins portugais, Simon Kimbangu emprisonné, sans jugement, sans avoir commis de crime, Lumumba assassiné par la CIA avec la complicité des Etats-Unis, de la Belgique et de la Grande-Bretagne. Le Congo est entrain vivre des injustices que vous et vos semblables continuent de perpétuer
Nous Femmes Congolaises ne laisseront pas ces crimes impunis, même nos générations futures demanderont des comptes pour que justice et dédommagement soient faits à la République Démocratique du Congo et au Peuple Congolais.
Un jour après la 2ème guerre mondiale, la Communauté Internationale avait dit ceci : « plus jamais ça », aujourd’hui cette même Communauté Internationale agit envers les nations du sud en l’occurrence la RDC, pire que les nazis, où allons nous ? Où est la justice, la démocratie ?
Les prédateurs se permettent de faire de la dictature en RDC en utilisant les nègres de service qui sont placés au pouvoir pour la balkanisation de notre pays et pour l’extermination de notre Peuple, comme le firent jadis les colons, en Amérique, où ils avaient exterminés les Amérindiens et occupes leurs terres. A ce sujet, nous vous conseillons également de lire : « La férocité blanche : des non blancs aux non aryens, ces génocides occultés de 1492 à nos jours » par : Rose Amélia Plumelle Uribe et ils avaient occupés leurs terres.
Les Aborigènes d’Australie avaient subi ce même sort lorsqu’ils avaient été massacres par des colons Anglais.
C’est pour vous dire que le Peuple Congolais, se référant aux grands désastres humanitaires de l’esclavage, de la colonisation et des génocides de part le monde, va construire un mémorial qui leur rappellera toujours et à jamais les affres et les ignominies qu’ils ont subi depuis plus de 600 ans.
Nous en avons assez des mensonges qui servent le ventre des prédateurs et non des peuples, nous en avons assez de votre hypocrisie et croyons qu’il existe un DIEU au dessus de votre organisation, qui nous aidera à mettre un terme aux massacres diaboliques et machiavéliques quotidiens infligés, aux enfants, aux vieillards, aux femmes et aux hommes de notre pays que vous refuser de protéger et de défendre.
Si vous aviez vu le film, « Le Cauchemar de Darwin » d’Hubert Sauper, vous auriez remarqué qu’à Noël, aux enfants blancs, ont leur donne divers jouets, fruit des pillages des richesses de l’Afrique, et aux enfants noirs, on leur réserve en contrepartie : DES BOMBES !
Aujourd’hui encore cette loi est appliquée ici même aux Nations Unies, lorsque le Secrétaire General, Mr, Ban Ki Moon, au service des Etats-Unis et de la communauté occidentale, commanditaires des meurtres sur ordonnance en République Démocratique du Congo, invite à table des terroristes, bandits et des criminels rwandais du M23, se faisant leur avocat et en faisant leur lobbying, et ce au mépris des lois qui gouvernent cette Auguste Assemblée où vous siégez.
Vous-mêmes, Mesdames et Messieurs, avez cruellement offensé le Peuple Congolais en accordant vos voix pour qu’un Etat criminel puisse siéger au Conseil de Sécurité et ce au mépris de l’alinéa 1 de l’Article 24 de la Charte qui stipule : « Afin d’assurer l’action rapide et efficace de l’Organisation, ses Membres confèrent au Conseil de sécurité la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et reconnaissent qu’en s’acquittant des devoirs que lui impose cette responsabilité le Conseil de sécurité agit en leur nom. ».
Etes-vous sûrs qu’un pays comme le Rwanda, œuvre pour la paix dans le monde ? Et pourquoi avez-vous accepté au Conseil de Sécurité un pays qui viole en permanence les articles 1er et 2 de la Charte ? A quoi sert-il de commander et de payer chèrement, avec l’argent des contribuables du monde entier, des études d’experts sur la crise en RDC, et dont vous n’en tenez pas compte ?
Comment, une Organisation comme la votre, puisse se réduire à sanctionner une entité sans qualité ni titre comme le M23, alors qu’elle ferait mieux de sanctionner les pays qui commettent des crimes contre l’humanité, crimes de guerre, crimes de génocide et autres crimes économiques en République Démocratique du Congo.
Aujourd’hui, sur injonction des Etats-Unis et de la communauté occidentale, vous vous êtes résolus de sanctionner le M23 et le FDLR comme étant des mouvements terroristes pour dédouaner le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi et les multinationales qui tuent, violent et volent les richesses de notre pays, tout simplement parce que vous soutenez ces Etats occidentaux et leurs multinationales qui sont la vraie cause du drame congolais. Nous tenons ici de vous dire que le M23, n’est pas un mouvement de rébellion congolaise comme veulent accréditer les Etats-Unis et leurs allies occidentaux ; c’est une bande de voyous et criminels tutsi rwandais commandée par Kagamé et Museveni.
C’est pourquoi, NOUS, FEMMES CONGOLAISES DE LA DIASPORA ; PRENANT EN COMPTE LES SOUFFRANCES ENDUREES PAR DES MASSACRES CAUSEES PAR LE RWANDA, L’OUGANDA ET LE BURUNDI, EXIGEONS ET DEMANDONS LEUR EXCLUSION PURE ET SIMPLE DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES, ET CE CONFORMEMENT AUX DISPOSITIONS DE L’ARTICLE 6 DE LA CHARTE QUI STIPULENT :
Art.6-« Si un Membre de l’Organisation enfreint de manière persistante les principes énoncés dans la présente Charte, il peut être exclu de l’Organisation par l’Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité. ».
Nous ne sommes plus dupes, car nous savons que ce sont les multinationales et la communauté occidentale, qui ont planifié, financé et armé le M23 aux travers de leurs sous-traitants rwandais, ougandais, burundais, avec le concours des mercenaires et conseillers militaires blancs recrutés chez « Executive Outcome », la plus grande multinationale du mercenariat du monde, et dont le siège se trouve a Johannesburg, en Afrique du Sud.
Mesdames et Messieurs, Représentants des gouvernements des Pays Membres des Nations Unies,
En revisitant l’histoire de notre pays, vous constaterez que c’est la communauté occidentale qui en 1885 à la Conférence de Berlin avait jeté en pâture le Congo et le Peuple Congolais entre les mains d’un roi raciste et sanguinaire, Léopold II, et den 20 ans d’un règne sanguinaire, la moitié de la population est exterminée ; soit 20 millions des Congolais. La population congolaise à cette époque 1885 – 1908 était estimée à 40 millions.
Réserve de caoutchouc à l’heure où Dunlop invente le pneumatique, le Congo fait du roi des Belges une des plus grosses fortunes du monde. Pour les Congolais, c’est 20 ans de travaux forcés et de cruautés hallucinantes. Dès que le quota de production n’est pas atteint, les villages sont brûlés, les habitants assassinés. « Le caoutchouc, c’est la mort » dit un proverbe congolais.
Aujourd’hui, le cauchemar léopoldien recommence sous d’autres formes : l’exploitation illicite de minerais qui engendre des tueries, un génocide sans précédent, des viols etc.….pour l’industrie de la téléphonie, de l’aéronautique, les sociétés multinationales rapines exploitent le coltan, le nobium et autres minerais stratégiques au détriment des populations sans défense.
Ne pensez-vous pas que les enfants congolais ont besoin d’aller à l’école ? N’ont-ils pas le droit de manger trois fois par jour ? N’ont-ils pas le droit d’avoir des jouets à Noël que de recevoir des bombes, de voir leurs mamans violées, les papas tués ou mutilés ?
N’ont-ils pas droit à un logement décent au lieu de courir ça et là dans les forêts et d’être déplacés ??? Quel est le devenir de ces ENFANTS ?? Pouvez-vous tolérer qu’on tue sciemment vos petites têtes blondes ?? Nous croyons bien que non, alors venez au secours de nos enfants bantous, et dites à vos amis des confréries machiavéliques de cesser.
Ce système de prédation diabolique a pour origine l’occident qui a l’art de donner des leçons de démocratie aux pays du sud, cet occident hypocrite et haineux ne devrait plus prononcer le mot démocratie, car il est loin de l’être envers l’Afrique et encore moins envers la RDC.
Pour chaque cadavre, les soldats coupent une main et en rapportent de pleins paniers pour justifier l’utilisation des balles de leurs fusils. La plume de Joseph Conrad se fait l’écho de cette barbarie dans « Au cœur des ténèbres », mais c’est le journaliste britannique Edmond Dean Morel qui fait éclater le scandale.
Morel, à cette époque, avait eu l’impression d’être tombé sur « une société secrète d’assassins ». Il avait consacré tout son temps à démonter cette mécanique du profit. Les photos d’enfants amputés qu’il avait publié, mobilisèrent l’opinion, après deux décennies de crimes…D’où cette trilogie : « Le Roi Blanc, Le Caoutchouc Rouge, La Mort Noire. »
Mesdames et Messieurs de la Communauté Internationale,
Oui, nous nous adressons à vous car vous représentez les 193 Etats Membres admis au sein des Nations Unies, pour vous rappeler que depuis 1996, la communauté occidentale, qui ne représente qu’une trentaine d’Etats, sous les injonctions de leurs multinationales, avait décidé de jeter en pâture la vie de plus de 10.000.000 de morts pour s’adjuger et voler les richesses de notre pays.
Il s’agit d’un carnage, d’un génocide sans précédent : Enfants violés, vieillards violés, femmes violées, enterrées vivantes, femmes mutilées, femmes meurtries, femmes sauvagement tuées et à qui ces criminels enfoncent des sticks de bois, des débris de verre et du sable dans leurs vagins.
Mesdames et Messieurs de la Communauté Internationale,
Vos femmes, filles et enfants sont peut-être en sécurité et bien au chaud ici et c’est pourquoi, vous ne faites aucun cas des horreurs que commettent les garçons de course de la communauté occidentale en République Démocratique au Congo, et vos media et journaux n’en parlent jamais.
C’est pourquoi, nous FEMMES CONGOLAISES DE LA DIASPORA réclamons instamment la constitution d’un tribunal pénal international pour la République démocratique du Congo afin de juger les auteurs et les commanditaires de ces crimes horribles et dont nous publierons ici des photos, afin de léguer à nos générations futures des images qui seront bien ancrées dans leur mémoire et pour qu’elles s’en souviennent toujours.
Nous vous rappelons également que ce sont de très hautes personnalités de la communauté occidentale qui ont armé et financé toutes ces « rebellions » et ont constitué de vrais escadrons de la mort et ce sous différents labels : AFDL, RCD /GOMA, PPRD-AMP, CNDP, M23 et ARC, tous composés des voyous et criminels-tueurs-tutsi-rwandais et dont les commandants en chefs sont Kagamé, Museveni et Kabila, des garçons de course de cette communauté occidentale.
Mesdames et Messieurs, Représentants des Gouvernements des Pays Membres des Nations Unies,
Si les noms de certaines hautes personnalités mondiales impliquées dans le génocide congolais sont connus, les noms des multinationales qui volent tous les jours les richesses du Congo n’apparaissent pas.
Ainsi, pour votre gouverne, nous publions ici des larges extraits d’une étude sérieuse de Messieurs Keith Harmon Snow et David Barouski qui décrit comment les multinationales pillent et volent les richesses du Congo :
« COMMENT LES MULTINATIONALES VOLENT LE PATRIMOINE, LES RICHESSES NATURELLES ET MINERALES DU CONGO. EN MEME TEMPS LES CONGOLAIS CROUPISSENT DANS UNE SOUFFRANCE INFRAHUMAINE CASIMENT PASSEE SOUS SILENCE ».
Un rapport de Keith Harmon Snow et David Barouski (Zmag, 5.03.2006).
« Le journal médical britannique, The Lancet, s’est sensationnellement intéressé récemment à la République Démocratique du Congo, plus que tous les autres organes de médias occidentaux combinés. Un groupe de médecins après recherche a compilé un rapport qui dit que plus de 4 millions de Congolais ont été tués depuis l’éclatement “officiel” de la guerre en 1998 (1). La BBC a confirmé que la guerre au Congo a coûté beaucoup plus vies que tous les conflits armés depuis la Deuxième Guerre Mondiale (2). Cependant, les experts qui travaillent au Congo et les rescapés Congolais eux-mêmes estiment à 10 millions le nombre de morts depuis l’éclatement de la guerre en 1996 – et non en 1998 – à la suite de l’invasion soutenue par les États-Unis pour renverser le président du Zaïre, Joseph Mobutu. Les médias occidentaux ont l’habitude de “chiffrer” les morts en Afrique, mais dans le cas du Congo, aucune statistique ne peut “quantifier” la souffrance du peuple Congolais. »
« Il y a une section de l’opinion internationale qui consciente du fait que la guerre au Congo est poussée par le désire d’extraire les matières premières, y compris le diamant, l’or, le colombium tantalite (coltan), le nobium, le cobalt, le cuivre, l’uranium et le pétrole. Les multinationales occidentales procèdent à l’extraction sans précédente des minerais au Congo, et il est estimé que des tonnes et des tonnes de cobalt d’une valeur de $6 millions par jour – rien que le cobalt – sortent du Congo par jour. Le cobalt est un élément contenant su superalliage, essentiellement nécessaire à l’industrie nucléaire, chimique, l’industrie d’aviation et de défense. »
« Toute analyse sur la géopolitique au Congo nécessite une bonne compréhension du crime organisé et perpétré à travers le business des multinationales pour arriver à comprendre les raisons pour lesquelles le peuple Congolais souffre d’une guerre sans issue depuis 1996. »
« Il y a une section de l’opinion internationale qui loue le grand progrès accompli dans la dénonciation de l’extraction illégale des minerais au Congo où les activités illégales les multinationales sont désormais dévoilées, plus particulièrement par le groupe Human Rights Wtach (HRW) dont le rapport de 2005, intitulé “The Curse of Gold – La Malédiction de l’Or”, a exposé la rapine et la contrebande par les officieux ougandais et les corporations multinationales qui passaient l’or à la fraude à travers les rebelles miliciens locaux. »
« Le Front National pour l’Intégration (FNI) et les Forces Armées du Peuple Congolais (FAPC) étaient parmi les groupes armés cités dans ce rapport de HRW. Les compagnies multinationales occidentales visées par HRW dans ce rapport étaient Anglo-Ashanti Gold, une compagnie basée en Afrique du Sud et Metalor, une firme Suédoise. »
« Le rapport de HRW a manqué de mentionner que Anglo-Ashanti est en partenariat avec Anglo-American, une propriété de la famille Oppenheimer qui en son tour est en partenariat avec Barrick Gold, basée au Canada, décrite ci-dessous (3). Anglo-American PLC, basée à Londres retient 45% des actions dans DeBeers, une compagnie de la famille Oppenheimer, noitoire pour son quasi-monopole de l’industrie du diamant mondialement (4). Sir Mark Moody-Stuart, un directeur d’Anglo-américain, est également directeur de Royal Dutch/Shell et membre du Conseil d’administration du Secrétaire Général de l’ONU, Kofi Annan (5). Les Rapport de HRW a aussi supprimé les témoignages indiscutables déposées par les chercheurs de HRW – qui prouvent sans doute que Anglo-Ashanti a envoyé ses hauts avocats à l’est du Congo pour y faciliter l’arrestation des leaders des milices ».
« Plusieurs compagnies minières multinationales n’ont jamais été, si pas rarement, mentionnées dans un rapport quelconque des organisations des droits de l’homme, entre autre Barrick Gold, qui opère dans la ville de Watsa, au nord-est de la ville de Bunia, localisée dans l’une des coins les plus secoués par la violence au Congo. Ces mines étaient sous contrôle intermittent des Forces de Défense du Peuple Ougandais (UPDF) pendant la guerre. Les officieux à Bunia ont déclaré que les exécutifs de Barrick Gold ont atterri dans la région sous l’escorte des troupes Rwandaises (Front Patriotic Rwandais, FPR) et Ougandaises (UPDF), pour enquêter et inspecter les intérêts minières (6). »
« George H.W. Bush a servi comme un conseillé payé de Barrick Gold. Parmi les directeurs de Barrick Gold, se trouvent Brian Mulroney, ancien premier ministre du Canada; Edwards Neys, ancien ambassadeur américain au Canada et PDG de Burston-Marsteller, une compagnie de relations publiques; l’ancien sénateur américain Howard Baker; J. Trevor Eyton, un membre du Sénat Canadien; et Vernon Jordan, l’un des avocats de Bill Clinton (7). »
« Barrick Gold est un client de longue date de la compagnie de lobbying d’Andrew Young dénommée Good Works International. Andrew Young est l’ancien maire d’Atlanta, et un organisateur clé du Conseil d’amitié Américano-ougandaise. Young a été choisi par le Président Clinton pour diriger le Fond de d’entreprise et de développement de l’Afrique Australe en octobre 1994. Good Works International a d’autres clients ou partenaires en Business, y compris Coke, Chevron-Texaco, Mosanto; ainsi que les gouvernements d’Angola et du Nigeria (noter le transfer des armes cité ci-dessous). Young est également PDG de Cox Communications et Archers Daniels Midland – le “supermarché au monde”; ainsi que le bénéfacteur de la Radio Publique Nationale qui compte comme directeurs: Brian Mulroney (Barrick) et G. Allen Andreas, un membre du Conseil d’administration de la section européenne de Carlyle Group. »
« Adastra Mining est l’un des partenaires miniers de Barrick Gold. Adastra Mining, a été formellement connue sous le nom de American Mineral Fields (AMFI, AMX, elle a eu d’autres appellations), formellement basée à Hope, Arkansas, la ville natale de Bill Clinton. Adastra jouit des relations de proximité avec Lazare Kaplan International INC., la plus grande compagnie de courtage diamantifère aux États-Unis, et dont le président n’est autre que Maurice Tempelsman, qui a toujours été un conseiller des Affaires Africaines aux gouvernements américains successifs. Il a aussi été le Consul Général Honoraire Américain pour la République Démocratique du Congo depuis 1977 (8) ».
« Maurice Tempelsman a accompagné Bill Clinton pendant son tour africain en 1998 et il fait souvent voile avec les Clinton à l’écart de la Vigne de Martha. Il est membre du Conseil d’administration International de la Bourse d’Amérique, directeur de Woods Océanographic Institute, un paravent “sicentific” pour ses activités d’exploitation diamantifère proche du littoral, ratêlant le lit de l’ocean dans l’oubli total. »
« Adastra a aussi acquis une concession de diamant le long de la frontière congolo-angolaise de la part d’une firme de mercenaires belge dénommée International Défense and Security (1998), et actuellement dispose des concessions de cobalt et de cuivre dans la province congolaise du Katanga (9). »
« Adastra est membre du Conseil économique de l’Afrique (Corporate Council on Africa), ensemble avec Goodworks, Halliburton, Chevron-Texaco, Northrop Grumman, GE, Boeing, Raytheon, Bechtel and SAIC – les deux dernières étant des entités de défense et des agents secrets d’intelligence impliqués dans des projets “noirs” supra-gouvernementaux classifiés. »
« En avril 1997, Jean-Ramon Boulle, a co-fondateur de Adastra (alors dénommée AMFI), a signé un contrat de $1milliard avec l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre (AFDL) dirigée par Laurent Désiré Kabila pour les mines de cobalt de Kolwezi et les mines de zinc de Kipushi, avant même que l’AFDL ait officiellement prie le pouvoir. Les dirigeants de l’AFDL étaient même autorisés à utiliser le jet privé de Boulle (10). Entretemps, les PDG d’Adastra étaient également des anciens directeurs de Anglo-American (11). D’autres fondateurs d’Adastra jouissant des liens avec Bill Clinton sont Michael McMurrough et Robert Friedland – tous les deux impliqués dans des affaires louches, criminelles offshore (au large) en Indonésie, en Afrique, en Birmanie et aux Amériques (12). »
« Barrick soustraite avec Caleb International qui était aussi entré en partenariat avec Adastra dans le passé. Caleb est dirigé par Salim saleh, un demi-frère du président Ougandais Yoweri Museveni et ancien chef d’Etat major de l’armée ougandaise, l’UPDF. Quand les troupes ougandaises se sont retirées du Congo en 2002, à la suite de la soit disant «accord de paix», Salim Saleh a commencé immédiatement à former des groupes paramilitaires pour servir de suppôts à l’écoulement des minerais congolais vers l’Ouganda, pour soutenir l’exploitation ougandaise par procuration des richesses naturelles et minérales du Congo. »
« Salim Saleh est un actionnaire dans Catalyst Co., une firme canadienne, qui jouit de 100% d’intérêts dans les mines d’or de Kaabong (14). Il est copropriétaire de Saracen, une compagnie militaire privée créée par Executive Outcomes, une firme des Barbouzes, fondée par l’Anglais Tony Buckingham, qui loue ses services dans des zones de conflit (15). Le Panel des Experts de l’ONU sur l’Exploitation Illégale des Ressources Naturelles et Minérales de la RDC a recommandé que Salim Saleh soit interdit de voyager et ses biens gelés, mais cette recommandation n’a jamais été mise en exécution. »
« Des opérations militaires récentes par les forces armées de maintien de la paix de l’ONU (Monuc) étaient consacrés au désarmement ou à la neutralisation des Forces pour la Libération Démocratique du Rwanda (FDLR), un groupe rebelle opposé au gouvernement de Paul Kagamé au Rwanda, et aux Forces Démocratiques Alliés (ADF), un groupe rebelle opposé au gouvernement de Museveni (Notez que l’armée rwandaise n’a pas hésité en cas de nécessité de collaborer avec son ennemi jurés – le FDLR – pour exploiter les richesses du Congo.
« Les alliances entre les rebelles changent perpétuellement). Effectivement, tous ces opérations militaires visent la neutralisation de tous ces groupes rebelles pour en débarrasser l’est du Congo et laisser le terrain libre pour l’exploitation minière de grande envergure par les multinationales. Les miliciens Mai-Mai, dont l’objectif est de “protéger le Congo contre les envahisseurs Rwandais et Ougandais” ont aussi commis des crimes contre l’humanité, et pourtant il apparait qu’ils ne sont pas visés par la Monuc. Les Mai-Mai opèrent au Nord du Katanga et aux deux Kivu. »
« Les miliciens gangsters et trafiquants au Katanga sont connectés à des réseaux des hommes affaires, y compris le président Robert Mugabe, Billy Rautenbach, John bredenkamp et Marc Rich. Le magnat diamantaire Américain Maurice Tempelsman a énormément profité des concessions minières au Katanga depuis l’ère Kennedy. C’est Lawrence Devlin, un ancien chef de station de la CIA à Lubumbashi sous Eisenhower, ultérieurement embauché par Tempelsman, qui a confirmé toutes les fraudes criminelles de Tempelsman avec la complicité de l’ancien Président Zaïrois Mobutu Sese Seko (16) ».
« Le Groupe Forrest a une longue histoire d’exploitation au Congo, plus que tous les autres. Ce groupe a acquis ses premières concessions minières au Congo avant la déclaration de l’indépendance du Congo des belges. Le Groupe Forrest qui comprend aussi le Groupe OM basé à Ohio, dispose de plusieurs concessions minières au Katanga. Le Chairman George Forrest, ancien PDG de la compagnie minière de l’Etat Congolais, la Gécamines, est propriétaire de New Lachaussse, une firme qui fabrique les armes. »
« Le coltan, un minerais raffiné en tantalum et transformé en capaciteurs, super conducteurs, largement utilisés dans l’industrie aérospatiale, l’industrie électronique, dans la technologie de pointe et dans la fabrication des transistors, constitue le nerf de la guerre à l’est du Congo. Tout le tantalum dont les États-Unis ont besoin vient des sources se trouvant à l’étranger et dont le pays de l’Oncle Sam dépend totalement pour la fabrication des armes, des téléphones cellulaires portables, des ordinateurs, des VCR, CD Player, P.D.A, Pagers et TV. Le record des imports américains du coltan prouve que les achats des tonnes et des tonnes de coltan par les Américains de la part du Rwanda et de l’Ouganda étaient dramatiquement élevés au moment ou le Rwanda et l’Ouganda faisaient la contrebande du tantalum et du cobalt à partir du Congo. »
« La compagnie Sony a dramatiquement augmenté ses importation du coltan à la suite du lancement de sa fameuse “Playstation2”; pendant que Compaq. « Microsoft, Dell, Ericsson, Hwelett-Packard, IBM, Nokia, Intel, Lucent et Motorola se comptent parmi les grands consommateurs du tantalum (17). Nicole Seligman, l’actuel PDG adjoint et Conseiller Général de Sony était un ancien conseiller juridique de Bill Clinton à travers la firme d’avocats le D.C. Williams et Connelly, LLP qui comptait Bill Clinton et Oliver North parmi ses clients. Le vice-président de Sony chargé des finances Robert Wiesenthal est un ancien banquier avec First Boston, un supporteur des activités humanitaires de “Refugees International” dans des camps des réfugiés Rwandais à l’est du Congo, tout juste avant la chute de Mobutu en 1997. Wiesenthal était aussi un conseiller financier de Cox Communications, OM Group, Time Warner et le New York Times (19) ».
« Walter Kansteiner, fils d’un grand marchand de coltan basé à Chicago, est le secrétaire d’Etat adjoint des Affaires Africaines à la Maison Blanche et ancien membre du “Dept of Defense Task Force On Strategic Minerals”. Dans son discours au “Forum for International Policy” (Forum pour la politique étrangère) en octobre 1996, Kansteiner a plaidé pour la partition du Congo (alors Zaïre) en plusieurs p en plusieurs petits états sur de lignage ethnique (20).
« Ironiquement, la constitution actuelle divise le Congo en 26 provincettes. Ce discours de Kansteiner a coïncidé avec l’avancée de l’AFDL dirigée par Laurent Désiré Kabila dans sa marche fulgurante pour renverser Mobutu avec l’aide du Rwanda, de l’Ouganda et des Etats-Unis (21). Kansteiner est aussi dépositaire administrateur de “Africa Wildlife Foundation”, Fondation pour la protection de la faune et de la flore africaine, un autre front euphémistique pour l’acquisition des ressources naturelles du Congo. »
« Bechtel, une compagnie aérospatiale et de construction, a fourni des cartes satellitaires des photos de reconnaissance des mouvements des troupes de Mobutu pour l’invasion du Congo par l’AFDL en 1996. Bechtel a aussi crée des cartes infrarouges des gisements des minerais du Congo (22). Le Front Patriotic Rwandais (FPR) dirigé par Paul Kagamé, l’actuel président Rwandais, un gradué de l’académie militaire américaine de Fort Leavenworth, s’est servi des cartes satellitaires fournies par la NASA/Bechtel pour localiser les camps des réfugiés Hutu Rwandais à l’est du Congo depuis qu’ils ont fui le cataclysme de 1994 au Rwanda. Le nombre de réfugiés estimé à 800,000 ont été pourchassés à travers les forêts congolaises et tués (23). Parmi les amis de Bechtel dans les hauts cercles du pouvoir aux Etats-Unis, vous trouvez
« L’ancien Secrétaire d’Etat George Shultz « (membre du conseil d’administration de Bechtel); l’ancien Secrétaire d’Etat à la Défense Casper Weinberger (membre du conseil d’administration de Bechtel), et le Général en retraite du Corps de la Marine Américaine Jack Sheelan (vice-président de Bechtel). Il est également membre du Conseil de la politique de défense au Pentagone (24). Riley P. Bechtel siège au conseil d’administration de J.P. Morgan (25). Nexant Company, une subsidiaire de Bechtel s’occupe actuellement de la construction de l’oléoduc qui va relier l’Ouganda et le Kenya, un projet dont Nexant en est le principal constructeur. Il est estimé que cet oléoduc va faciliter le transport u pétrole qui sera bientôt extrait du bassin de Semilinki du Lac Albert au Congo. Heritage Oil de l’Anglais Tony Buckingham se prête déjà à y exploiter le pétrole. »
« Le Panel des Experts de l’ONU a cité cabot, une compagnie américaine basée à New England pour s’adonner à des pratiques criminelles immorales et à des activités de contrebande au Congo (26). Cabot représente l’une des grandes compagnies de traitement du coltan/tantalum dans le monde. L’actuel directeur adjoint du Département du Trésor aux Etats-Unis, Samuel Bodman, était PDG et Chairman du Conseil d’administration de Cabot de 1997 à 2001 (27). L’actuel directeur de Cabot, John McArthur est conseiller principal de Paul Wolfowitz à la Banque Mondiale (28). »
« Les “Private Military Contractors (PMCs) – Compagnies Contractuels Militaires Privés – constitue tout un grand monde des affaires en Afrique. Brwon&Root, une subsidiaire de Halliburton, a aidé à la construction d’une base militaire à Cyangugu au Rwanda, juste tout prêt de la frontière Rwando-Congolaise. “Officiellement”, Brwon&Root opérait là-bas pour creuser les mines souterraines et anti-personnelles. Au contraire les installations de Brwon&Root à Cyangugu servaient plutôt à une base militaire d’ou logeaint et opéraient les mercenaires de la Military Professional Ressources Inc.(MPRI), la fameuse compagnie américaine privée des barbouzes qui ont assuré la formation des troupes rwandaises du FPR et de l’AFDL de Laurent Désiré Kabila pour les préparer à l’invasion du Congo en 1996, et à la re-invasion du Congo par l’armée rwandaise en 1998 A LA SUITE DE LA DECISION DE LAURENT DESIRE KABILA, HEROS NATIONAL, DE CHASSER LES TROUPES RWANDAISES ET OUGANDAISES, BECHTEL, FMI, BANQUE MONDIALE…. DE SON PAYS (29). »
« Les services secrets français ont confirmé que les Forces Spéciales Américaines et les mercenaires Américains du MPRI ont participé aux massacres des réfugiés Hutu Rwandais le long de la rivière Oso près de Goma en 1996. L’intelligence française indique même qu’elle a découvert par la suite les corps deux soldats américains tués dans les combats prèt de Goma ont été rendus aux Américains (30). Les circonstances qui entourent le recouvrement non-officiel de ces deux corps de deux soldats américains demeurent très mystérieuses (31) ».
« MPRI est basé à Arlington, Virginia, aux Etats-Unis. MPRI est dirigé par ou disons son personnel est composé de 36 généraux américains à la retraite. Elle est contractée par le Pentagone pour servir d’une force d’intervention rapide en Afrique, dans le cadre d’un programme militaire dénommée “African Crisis Responsive Initiative (ACRI). C’est sous ce programme que l’armée ougandaise a jouit d’une formation accélérée et les officieux Ougandais ont suivi la formation dans guérilla urbaine à l’académie militaire de Fort Bragg, Worth Carolina, aux Etats-Unis en 1996. Pendant leur invasion du Congo en 1998, les troupes ougandaises étaient manifestement munies des équipements leur fournis par ACRI; En même temps Human Rights Watch et Amnesty International ont accusé les bataillons entiers ougandais formés dans le cadre de ACRI, d’être impliqués dans des actes de viols, de massacres, d’extorsion et de tortures des civils en Ouganda et au Congo pendant l’occupation. (32) ».
« Tony Buckigham, le fondateur de Executive Outcomes a établi d’autres compagnies militaires privées qui opèrent à travers l’Afrique. Sa compagnie pétrolière, Heritage Oil & Gas travaille intimement avec sa Compagnie Militaire Privée, dénommée Sandline International pour manipuler les options pétrolières atour du Lac Albert. Il est estimé qu’il a signé des contrats avec les différents groupes armés en guerre dans la région ainsi qu’avec le gouvernement Congolais et Ougandais de part d’autre de la frontière Ougando-congolaise. Une autre compagnie fondée par Tony Buckingham s’appelle “Branch Energy” affiliée à son Heritage Oil & Gas et qui opère dans la Région des Grands Lacs. »
« Les enquêtes sur le transfert d’armes illégal au profit du Rwanda l’année dernière, en violation de l’embargo de l’ONU sur les armes dans région, ont été gênés par le refus du gouvernement rwandais de fournir la liste des numéros d’ordre de tous les 5,000 AK-47 y délivrés. Ce cargo d’arme provient de la Bulgarie, mais ce pays refuse catégoriquement de fournir les numéros d’ordre, ce qui confirme tout simplement que les armes ont été vendues à un pays tiers, non frappé par l’embargo, le Nigeria en occurrence, en route vers le Rwanda et la RDC. Les gouvernements ougandais, congolais, Sud Africain et Equato-Guinéen (principal protectorat pétrolier américain) – sont également tous responsables pour leur soutien au trafic d’armes clandestine dans la région (33) ».
« Les cargaisons qui arrivent par bateaux à partir de la Tanzanie, et le rôle que le gouvernement Tanzanien joue dans son soutien de la guerre au Congo ne sont jamais mis en question. Cette affaire, peut être au fait que le gouvernement Tanzanien a accordé des licences et des concessions minières à Barrick Gold dans les territoires Masaai en Tanzanie. Les avions petits porteurs sont permis de décoller entre la Tanzanie et le Congo, et à partir du Kenya sans documentation convenable, sans enregistrement douanières. »
« Un autre marchant d’armes louche et “intouchable” dans la région répond au nom de “Mr Kotecha”, un américain d’origine indienne. Les intérêts de Kotecha au Sud Kivu sont énormes, et il est manifestement pointé du doigt pour le blanchissement d’argent, vente d’armes contrebande de coltan et de diamant. Après première invasion du Congo sponsorisée par les Américains en 1996, il est connu de tout le monde que Kotecha s’est vanté publiquement s’autoproclama comme “le Consulat des Etats-Unis au Sud Kivu”. Kot écha détient un passeport américain et possède un château en Californie »
« Quand Pascal Kabungulu, un militant local pour les droits de l’homme très connu pour son franc parler et travaillant pour une petite ONG locale dénommée Héritiers de la Justice, a été assassiné durant l’été 2005 à Bukavu, les présumés assassins, y compris un commandant de l’armée congolaise, ont été identifiés par la Monuc mais la “communauté internationale” n’a jamais pris une action quelconque pour traduire ces gens en justice. Le mobile de son assassinat tourne autour de son rôle qu’il a joué dans la dénonciation des activités de contrebande dont sont impliquées la plus part des commandants de l’armée congolaise à l’est, un commercialisme militaire qui continue à battre son plein jusqu’à ce jour. »
« Le Panel des Experts de l’ONU dans un rapport très attendu va défier et dénoncer plusieurs compagnies aériennes pour entreprendre des vols illicites, voire illégaux, secrets non-enregistrés ou faussement enregistrés, entrant et sortant du Congo. L’une des compagnies aériennes notoires impliqués dans le transport illicite des richesses pillées au Congo, est bel et bien la Compagnie Simax basée à Oregon et pourtant utilisant une adresse Sierra Léonaise, appartenant à Victor Bout, un trafiquant d’armes notoire. »
« Smax est connectée avec le reste du réseau de trafic d’armes de Victor Bout. Pourtant, le Panel des Experts de l’ONU, a une fois de plus passé sous silence les activités de certaines agences occidentales – trainant une réputation notoire d’affaires illicites – et dont les vols demeurent également subreptices et inexplicables. A la première ligne se trouve l’ONG International Rescue Committee (IRC) – Henri Kissinger en est le co-directeur – dont les vols entrant et sortant du Congo et des vols internes à l’intérieur du Congo à partir des aéroports isolés à travers l’est du Congo, demeurent complètement non-enregistrés par les inspecteurs de la Monuc pour imposer l’embargo des armes à l’est du Congo. »
« A Bukavu par exemple, tous les petits porteurs doivent officiellement êtres soumis au contrôle des inspecteurs de la Monuc pour imposer l’embargo des armes à l’est du Congo. Mais les vols d’IRC sont en dehors du mandat de la Monuc. IRC est intouchable, comme l’a admis un observateur militaire de la Monuc: “IRC doit se soumettre aux mêmes règles du jeu que tout le monde; Sion, nous supposons que IRC assure le transport des armes parce qu’ils ne nous permettent pas de confirmer qu’ils ne le font pas.” »
« De la même façon, pendant que le Panel des Experts de l’ONU ont mené des enquêtes et fait des révélations sur les activités criminelles de certains réseaux criminels illégaux au Congo, les experts de l’ONU ont sciemment fermé les yeux sur les contrats léonins signés derrières les portes fermées par les PDG d’Adastra, Anglo-American, les compagnies d’Adolph Lundin (an ami intime de George H. W. Bush), qui jouissent des concessions minières à Lubumbashi, Kolwezi et Mbuji Mayi, dans les provinces du Katanga et du Kasaï. Phelps Dodge, une multinationale américaine est entrée en partenariat avec Tenke Mining de Lundin pour exploiter le cuivre et le cobalt au Katanga. Douglas C. Yearly, directeur de Phelps Dodge est également PDG de Lockheed Martin et directeur de World Widlife Fund (WWF). WWF est en partenariat avec USAID et CARE et travaillent ensemble “pour la conservation de la nature” – lisez acquisition, des projets à travers tout le Congo pendant que “l’agenda humanitaire” de CARE est aussi financé par Lockheed Martin. »
“La conservation de la nature” prônée par toutes ces agences occidentales camouflent pas mal leurs intérêts et sert d’avant garde pour leur pénétration, leur ingérence dans tous les coins mêmes les plus reculés en Afrique Centrale: USAID, WWF, AWF et Conservation International en sont les pionniers. Les activités illicites de USAID à travers le Congo prouvent rapidement que tous les fanfares qui précèdent “l’aide humanitaire” de USAID qui travaille dans des projets susceptibles d’apporter “un développent communautaire durable” »
« Plus notables sont le Central Africa Région Partnership for the Environment – CARPE (Partenariat de Région de l’Afrique Centrale pour l’Environnement) et le Congo Basin Forest Partnership – CBFP (Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo). Ces deux programmes d’intelligence occidentale ont des agendas militaires et économiques cachés. Le National Geographic est impliqué dans promotion et dans la propagation sans relâche des mythologies de la conservation, démocratie, développement communautaire. Quand le National Geographic de respect et soutien aux peuples indigènes, il ne fait qu’approuver quelque chose pour la forme ».
« Il y a des gens qui croient que la raison pour laquelle l’opinion internationale n’est pas sensibilisée sur la situation au Congo et le manque d’une intervention appropriée, est que la communauté internationale ne sait que faire pour résoudre le “quagmire” congolais et apporter des remèdes appropriés. Et pourtant ce qui peut se faire est honnêtement clair. L’Occident est peu disposé de faire quoi que ce soit pour des raisons géopolitiques et économiques très puissante,»
Un président de la République française en l’occurrence Monsieur Sarkozy avait eu l’audace de suggérer de donner le Kivu au Rwanda en plaidant que ce petit pays à la démographie galopante avait besoin d’espace…Pouvait on demander à la France de partager l’Alsace et la Lorraine à l’Allemagne nazi ?? Est qu’aujourd’hui on peut demander aux Etats Unis de laisser la Floride à Cuba ??? Où à la Grande Bretagne de laisser le pays de Galle à la France ??
Mesdames et Messieurs les Représentants des Pays Membres,
A la lecture de cet extrait, vous remarquerez que des noms de « prestigieuses noms » sont liés aux multinationales qui commanditent des crimes de génocide en République Démocratique du Congo.
Compte tenu de ce qui précède, nous demandons au Secrétaire General de constituer une équipe d’experts aux fins d’enquêter sur ces multinationales ainsi que sur des personnalités liées à elles pour les citer à comparaitre devant une juridiction Internationale pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité, crimes de génocide et pour crimes économiques.
Mesdames et Messieurs les Représentants des Pays Membres,
Nous avons écrit au Secrétaire General pour dénoncer sa forfaiture en « validant » le M23 comme étant une « rébellion » congolaise ; alors que ce ne sont que des voyous et des criminels ; il ne nous a jamais répondu, peut on traduire ce silence par un mépris vis-à-vis du génocide congolais ?
Nous avons écrit aux politiciens congolais de refuser de se mettre à table et à négocier avec des assassins et des violeurs de leurs femmes et filles, ils sont restés sourds à nos cris de détresse et font la courbette devant nos bourreaux.
Nous avons écrit au Président du Conseil de Sécurité pour exiger la révocation du Rwanda, un pays qui viole au jour le jour les dispositions des articles 1 et 2 de la Charte, il ne nous a pas entendues, que vaut la parole d’un noir face à celle d’un blanc ?
Nous avons écrit au Président Barack Obama afin qu’il soit digne de son illustre prédécesseur, Abraham Lincoln, nous attendons toujours sa réponse, peut être a-t-il les mains liées ?
Nous espérons que vous allez au moins nous répondre, car nous n’avons pas d’avocat pour plaider notre cause. Mais si vous aussi, vous nous tournez le dos, nous nous en remettrons à DIEU, QUI EST SEUL LE JUSTE JUGE.
Fait à Londres, le 4 janvier 2013.
POUR LES FEMMES CONGOLAISE DE LA DIASPORA
Marie-Christine BALANGA
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