L’Onu lance un ultimatum à la RDC pour sanctionner des soldats accusés de viols à Minova | Radio Okapi

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Les Nations unies ont lancé, mercredi 27 décembre, à la RDC un dernier ultimatum d’une semaine pour agir contre les soldats de deux bataillons des Forces armées de la RDC (FARDC) accusés d’avoir commis au moins 126 viols en novembre dernier à Minova alors qu’ils se repliaient face à l’avancée des rebelles du M23, ont indiqué des diplomates à l’AFP.

L’ultimatum a été posé par secrétaire général adjoint de l’Onu chargé des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, lors d’une réunion à New York avec le ministre des Affaires étrangères de la RDC, Raymond Tshibanda.

« On sait maintenant qu’un total de 126 femmes ont été violées à l’Est de Goma au moment où des troupes avançaient dans tous les sens. Une grosse partie de ces viols ont été commis, semble-t-il, par des militaires congolais », avait déclaréHervé Ladsous mardi 18 décembre au sortir d’une réunion de conseil de sécurité à New York.

L’ultimatum de l’Onu a été lancé alors que le Conseil de sécurité doit se réunir ce jeudi pour voter une résolution mettant en place une brigade d’intervention. Cette brigade, avec un mandat robuste, doit aider l’armée à combattre les groupes rebelles dans l’Est de la RDC.

“Le gouvernement congolais a été averti que les actions de l’armée ne sont pas acceptables et qu’il y aura de sérieuses conséquences”, a souligné un diplomate à l’AFP.

Les autorités congolaises avaient ouvert une enquête sur ces allégations aussitôt informées. Le porte-parole de l’Onu, Martin Nesirky avait prévenu que l’ONU“révisera le soutien fourni” aux unités auxquelles appartiennent les soldats coupables.

Ces exactions ont été commises entre le 20 et le 30 novembre à Minova, près de Goma. Le 20 novembre, la ville stratégique de Goma est tombée entre les mains des rebelles du M23. Ces derniers s’en sont retirés le 1er décembre sur demande des chefs d’Etats des Grands Lacs en échange des négociations directes avec le gouvernement congolais.

Les pourparlers entre le gouvernement et le M23 lancés à Kampala le 9 décembre se trouvent suspendus à l’heure actuelle. Le 24 février dernier, onze pays africains ont signé à Addis-Abeba, sous l’égide de l’Onu, un accord-cadre pour le rétablissement de la paix dans l’est de la RDC. Ces Etats se sont engagés à ne pas soutenir les groupes armés et les criminels qui déstabilisent la région. Des dissensions sont apparues au sein du M23 après la signature de cet accord-cadre.

La faction dirigée par Sultani Makenga a pris le dessus sur celle qui était sous l’influence de  Bosco Ntaganda, l’ancien chef de la rébellion du CNDP qui s’est finalement rendu à la Cour pénale internationale pour être jugé sur des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qu’il aurait commis en Ituri en 2002et 2003.

Le M23 composé d’ex-rebelles du CNDP intégrés dans l’armée à la faveur d’un accord de paix signé avec le gouvernement en 2009 demande la pleine application de cet accord.

C’est par la justice que l’on construit la paix

Congo Actualité n. 179 – Editorial par la Réseau Paix pour le Congo

 

C’est par la justice que l’on construit la paix

 

Ces dernières semaines, au Nord-Kivu, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), les événements se sont déroulés d’une manière étonnamment rapide: la scission du groupe armé appelé Mouvement du 23 Mars (M23) en deux factions, l’une de Bosco Ntaganda et l’autre de Sultani Makenga, les combats qui en ont suivi, la défaite militaire de l’aile de Bosco Ntaganda, la fuite de ce dernier au Rwanda, sa «mystérieuse» arrivée à l’ambassade américaine de Kigali et, enfin, son transfert à la Cour Pénale Internationale (CPI) qui avait déjà émis, contre lui, deux mandats d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

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Congo Actualitè n.179

SOMMAIRE

EDITORIAL: C’est par la justice que l’on construit la paix

1. LES AFFRONTEMENTS ENTRE LES DEUX FACTIONS DU M23

2. LA REDDITION DE BOSCO NTAGANDA

a. Le déroulement des événements

b. Les réactions et les interrogatifs

3. LES POURPARLERS ENTRE LE M23 ET LE GOUVERNEMENT À KAMPALA

a. Un projet d’accord entre le gouvernement et le M23

b. Après la scission du M23

c. Après la reddition de Bosco Ntaganda

4. APRÈS L’ACCORD DE ADDIS ABEBA

 

EDITORIAL: C’est par la justice que l’on construit la paix

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DECLARATION DE LA SOCIETE CIVILE DU NORD KIVU A LA SUITE DE LA REDDITION DE BOSCO NTAGANDA

La Coordination de la Société Civile du Nord Kivu vient d’apprendre avec joie d’un grand événement historique, la reddition à l’ambassade des Etats-Unis d’un seigneur de guerre longtemps recherché par la Justice internationale, Monsieur BOSCO NTAGANDA.

 

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Le dialogue comme une voie concrète et pacifique pour sortir de la crise

Congo Actualité n. 178 – Editorial par la Réseau Paix pour le Congo

 

L’idée d’un dialogue inter-congolais au niveau national avait vu le jour et avait été saluée par beaucoup comme un moyen de sortir de la crise politique du pays après la publication des résultats des élections de novembre 2011. L’absence d’un consensus national sur le plan politique était la conséquence inévitable des nombreuses irrégularités et des graves fraudes électorales qui ont émaillé les élections de novembre 2011, ce qui a abouti à la contestation de résultats qui «ne correspondent pas à la vérité des urnes, ni à la justice». Cette crise politique a été  exacerbée par la résurgence de la violence dans la partie orientale du Pays, avec l’apparition d’un nouveau groupe armé, le Mouvement du 23 mars (M23) soutenu militairement par les pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda. Dans ce contexte, le dialogue entre toutes les forces politiques et la société civile pourrait être une voie concrète et pacifique de sortie de la crise.

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Congo Actualité n. 178

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: Le dialogue comme une voie concrète et pacifique pour sortir de la crise

1. VERS UN DIALOGUE INCLUSIF AU NIVEAU NATIONAL?

2. LE MÉMORANDUM DES ÉVÊQUES CONGOLAIS ADRESSÉ AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

3. LE PLAN DE VITAL KAMERHE POUR LE DIALOGUE NATIONAL

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RDC : Bosco Ntaganda s’est rendu à l’ambassade des Etats-Unis à Kigali

Radio Okapi.

Le chef rebelle du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), Bosco Ntaganda, s’est rendu de lui même lundi 18 mars à l’Ambassade des Etats-Unis à Kigali au Rwanda. L’information est confirmée par la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo.

« Nous avons appris aujourd’hui que Bosco Ntaganda est entré au Rwanda est s’est rendu à l’ambassade des États-Unis à Kigali », a affirmé Louise Mushikiwabo, la ministre des Affaires étrangères sur son compte Twitter.

Mais l’ambassade des Etats-Unis à Kigali n’a pas encore confirmée cette information.

Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a salué cette nouvelle qui marque « le début d’un processus qui sanctionne la fin de l’impunité pour ce seigneur de guerre ».

Il a souligné que Bosco Ntaganda est entré au Rwanda depuis samedi 16 mars,malgré le démenti de Kigali.

« Ce que nous savons ce que Bosco Natganda est entré au Rwanda [en provenance de la RDC] depuis samedi en dépit de ce que ma collègue rwandaise essayait de faire passer hier [dimanche] comme démenti », a ajouté le ministre congolais des Médias.

Lambert Mende a indiqué que Bosco Ntaganda « a été reçu par des officiels rwandais », à son arrivée.

« Ce qui s’est passé ce qu’il a été accompagné jusqu’aux portes de l’ambassade américaine où il est bien sûr entré seul. Mais on ne nous dira pas que c’est de lui-même qu’il est venu de la frontière jusqu’à l’ambassade des Etats-Unis », a-t-il poursuivi.

Le porte-parole du gouvernement congolais a déclaré que la RDC attend de la part des gouvernements américain et rwandais une coopération pour que Bosco Ntaganda soit transféré devant les juridictions congolaises ou internationales.

« Nous nous attendons à ce que le gouvernement américain et le gouvernement rwandais puissent coopérer à ce que Bosco Ntaganda soit rapidement transféré auprès de la CPI, à défaut d’être transféré auprès des juges congolais. Parce qu’il y a aussi un mandat congolais en plus du mandat international », a-t-il dit.

Lambert Mende dit ne pas avoir des doutes sur la position des Etats-Unis sur la demande de la RDC.

« Nous n’avons aucun doute en ce qui concerne la position des Etats-Unis étant donné les positions claires que l’administration Obama a prise au sujet de la rébellion du M23 allant offrir une récompense à qui faciliterait la capture de ce seigneur de guerre.  Pour le reste nous attendons voir comment les choses vont se dérouler concrètement », a renchérit le porte-parole du gouvernement congolais.

La CPI compte sur les Etats-Unis

La Cour pénale internationale, par le biais de son chargé de communication en RDC, Paul Madidi, a déclaré que son institution prendrait toutes les mesures nécessaires pour que Bosco Ntaganda soit transféré à la Haye.

« Nous suivons de près les informations concernant Monsieur Bosco Ntaganda. La Cour cherche à confirmer auprès des autorités compétentes ces informations en l’encontre duquel il y a deux mandats d’arrêts. Si ces informations seraient confirmées, nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour qu’il soit remis à la CPI », a affirmé Paul Madidi.

Il a dit espérer sur la coopération des Etats-Unis bien que le gouvernement américain ne soit pas signataire du statut de Rome.

« Evidemment je ne peux pas parler au nom du gouvernement américain mais même si le gouvernement américain n’a pas signé le statut de Rome, les Etats-Unis suivent de près ce qui se passe en RDC. À plusieurs reprises ils ont dénoncé ce qui se passait en RDC. Ils ont uni leurs voix à ce qui se disait déjà à l’époque concernant Bosco Ntaganda. Nous espérons qu’ils vont accepter la demande de coopération que nous seront amenés à leur demander », a ajouté Paul Madidi.

Au cours d’une intervention dimanche 17 mars à l’AFP, Lambert Mende a également évoqué l’accord de paix signé dimanche 24 février à Addis-Abeba. Onze  pays, dont Kigali, ont signé cet accord-cadre dans le but de ramener la paix dans l’est de la RDC.

Cet accord de paix sur la RDC interdit à tout Etat de la région des Grands Lacs d’héberger des criminels de guerre poursuivis par des juridictions internationales et nationales.

Dans le même ordre d’idées, Le président de l’Assemblée nationale de la RDC, Aubin Minaku, a indiqué dimanche 17 mars, que son pays doit s’impliquer pour que les rebelles du M23, arrêtés au Rwanda, soient traduits en justice.

Il faisait allusion à la centaine de combattants d’une faction du M23, dirigée par Jean-Marie Runiga, qui ont traversé la frontière rwandaise en même temps que le général mutin Bosco Ntaganda.

Ancien militaire de l’armée congolaise, Bosco Ntaganda est devenu rebelle après les élections de 2006. Il s’est ensuite autoproclamé général.

Deux mandats d’arrêts de la Cour pénale internationale pèsent sur Bosco Ntaganda depuis 2006 pour crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.

RDC : Bosco Ntaganda demande son transfert à la CPI

Radio Okapi.

Le général déchu Bosco Ntaganda qui s’est rendu à l’ambassade des Etats-Unis au Rwanda, lundi 18 mars, a demandé d’être transféré à la Cour pénale internationale (CPI) . Selon la porte-parole du département d’Etat américain, Victoria Nuland, citée par l’AFP, Washington a pris contact avec la Cour et le gouvernement rwandais pour faciliter ce transfert.

« Je peux confirmer que Bosco Ntaganda s’est présenté à l’ambassade des Etats-Unis à Kigali ce matin [lundi]. Il a demandé expressément à être transféré devant la CPI à La Haye », a déclaré Victoria Nuland.

Elle a indiqué que les Etats-Unis soutiennent la CPI et son enquête sur les atrocités commises en RDC par Bosco Ntaganda.

Le rebelle congolais devenu général avant de redevenir rebelle fait l’objet de deux mandats d’arrêts de la CPI depuis 2006. Il est poursuivi pour  des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.

La CPI l’accuse d’avoir enrôlé des enfants dans les groupes armés et d’avoir commis des viols en Ituri (Province orientale) et au Kivu au début de l’année 2000.

Bosco Ntaganda : de l’armée à la rébellion

En 2002 et 2003 alors que sévit une guerre interethnique en Ituri, Bosco Ntaganda est le chef d’Etat-major de l’Union des patriotes congolais, la milice de Thomas Lubanga aujourd’hui condamné par la CPI. C’est à la tête de cette milice que Ntaganda enrôle des enfants et les fait participer aux  combats. Ces “exploits” lui vaudront même le surnom de Terminator.

Trois ans plus tard, il devient le numéro 2 de la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Ce mouvement dirigé  par Laurent Nkunda a pris les armes contre le régime de Joseph Kabila une année après l’organisation des élections présidentielle et législatives de 2006. En août 2006, la CPI émet un premier mandat d’arrêt contre Bosco Ntaganda.

Chef de la branche armée du CNDP, Bosco Ntaganda- ancien de l’AFDL la rébellion qui a fait tomber Mobutu et du RCD la rébellion pro rwandaise qui a pris les armes contre Laurent-Désiré Kabila en 1998- s’attribue le grade de général. Ce grade lui sera officiellement reconnu après la signature d’un accord de paix avec le gouvernement congolais, le 23 mars 2009. Deux mois plus tôt, le chef de la rébellion du CNDP, Laurent Nkunda avait été arrêté au Rwanda où il se trouve toujours.

L’accord du 23 mars prévoyait notamment la reconnaissance des grades des militaires du CNDP et la transformation de ce mouvement rebelle en parti politique. Ce qui fut fait. C’est dans cette logique que Bosco Ntaganda et ses hommes vont réintégrer l’armée congolaise.

Pressions de la CPI

Le 14 mars 2012, la CPI rend le tout premier verdict de son histoire contre Thomas Lubanga, ancien chef milicien de l’Ituri. Bosco Ntaganda est cité dans ce verdict comme étant le coauteur des crimes pour lesquels Thomas Lubanga est reconnu coupable. Le procureur de la CPI, Luis Moreno O’Campo demande au gouvernement congolais de livrer Bosco Ntaganda pour qu’il réponde de ces accusations. Kinshasa refuse. Ntaganda a peur, quitte Goma et se retranche dans le Masisi. C’est le début de la mutinerie des soldats de l’armée congolaise qui lui sont restés proches.

Début mai, les mutins annoncent la création d’une nouvelle rébellion, le mouvement du 23 mars (M23). Ils réclament la pleine application de l’accord signé en 2009 entre le CNDP et le gouvernement. Le M23 est dirigé par Sultani Makenga et nie tout lien avec Bosco Ntaganda. Mais ce dernier conserve une influence dans le mouvement via ses fidèles.

Six mois après sa création, le M23 prend le contrôle de la ville stratégique deGoma au Nord-Kivu. Et élargit l’assiette de ses revendications, évoquant notamment les élections de 2011 entachées de “fraudes et d’irrégularités”. La rébellion quitte Goma moins de deux semaines plus tard en échange des négociations, qui se tiennent encore à Kampala.

Dissensions au sein du M23

Sous l’égide des Nations unies, onze pays signent fin février à Addis-Abeba unaccord-cade de paix et de coopération dans la région. Ils s’engagent à ne pas abriter ni soutenir des criminels recherchés par la justice. Au lendemain de la signature de cet accord, des dissensions apparaissent au sein du M23 entre une faction fidèle à Sultani Makenga et l’autre fidèle à…Bosco Ntaganda. Les deux camps rivaux vont s’affronter d’abord sur le plan politique, ensuite sur le plan militaire à Rugari jetant dans la rue de nombreuses familles.

Le 15 mars, la faction de Sultani Makenga prend le dessus sur celle de Bosco Ntaganda et la déloge de Kibumba (30 km de Goma) où elle avait établi son Etat-major. Des cadres du M23 traversent alors la frontière et se réfugient au Rwanda.

Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende affirme que Ntaganda se trouve aussi au Rwanda. Ce que Kigali dément. Avant d’annoncer, 24 heures plus tard, que Bosco Ntaganda s’est rendu à l’ambassade américaine à Kigali.

Le chef rebelle demande alors, de plein gré, à être transféré à La Haye pour être entendu par les juges de la CPI. Finalement.

Tous ensemble pour une solution urgente de la crise

Congo Actualité n. 177 – Editorial par la Reseau Paix pour le Congo

 

Une révolution de palais planifiée à partir de Kigali.

Ce qui se passe dans les zones occupées par le M23 fait penser à un nouveau scénario planifié à partir de Kigali. Compte tenu des pressions de la communauté internationale foncièrement opposées aux ingérences du Rwanda dans les affaires intérieures congolaises, le régime de Kigali vient d’entériner une révolution de Palais qui place d’un côté de prétendus «bons» rebelles, ceux de l’aile M23 de Makenga, et les «mauvais», ceux de l’aile M23 de Runiga. Les premiers sont présentés comme favorables à la main tendue de Kinshasa, tandis que les seconds passent pour des traîtres à la solde du Rwanda. L’objectif inavoué de la bande à Makenga est d’infiltrer de nouveau le système de défense congolais et les institutions politiques, à travers un nouveau deal politique à conclure à Kampala, Oyo, Addis-Abeba ou ailleurs. Si les Congolais n’ouvrent pas l’oeil et le bon, ils risquent de se retrouver de nouveau, comme en 1996 et en 2003, avec de nombreux militaires et agents de sécurité du Rwanda non seulement au niveau du haut commandement de l’armée nationale mais aussi des services spéciaux. Bref, le Rwanda joue une nouvelle partition visant une nouvelle alliance entre Kinshasa et de «bons» rebelles qui donneraient l’impression de s’être affranchis de sa tutelle alors que, dans le fond, ils constitueraient le socle d’un nouveau cheval de Troie.[1]

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Congo Actualité n. 177

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: Tous ensemble pour une solution urgente de la crise

1. LA SCISSION DU M23 EN DEUX FACTIONS

2. LES RETOMBÉES SUR LE DIALOGUE ENTRE LE M23 ET LE GOUVERNEMENT À KAMPALA

3. LES DESSOUS D’UNE SCISSION

4. À PROPOS DE LA BRIGADE INTERNATIONALE D’INTERVENTION

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