PME:L’Ambassadeur Henri Mova rencontre la Ministre Sabine Laruelle

Ambardc.eu

(PHOTOS AU BAS)

laruelleL’Ambassadeur de la RDC,Henri Mova Sakanyi a rencontré ce mercredi 8 mai 2013 Madame Sabine Laruelle, Ministre belge des Classes moyennes, des PME, des Indépendants et de l’Agriculture, en son cabinet de travail sise 78,avenue de la Toison d’Or à Bruxelles.

Au menu des entretiens entre les deux personnalités d’Etat, le renforcement de la coopération belgo-congolaise dans le secteur des Petites et Moyennes Entreprises (PME) , microfinance et sécurité alimentaire.

 

De prime à bord, l’Ambassadeur Henri Mova Sakanyi a tenu à saluer la participation de la ministre belge à la première édition réussie de la  RDCongo – Europe Youth Entrepreneurship Dayorganisée en octobre 2011 par l’Ambassade dont le but était de promouvoir la création d’entreprises en Belgique auprès des jeunes issus de la diaspora congolaise.

 

Sur le plan pratique des relations bilatérales, l’Ambassadeur rd-congolais a aussi salué les « bonnes relations » au niveau de la promotion des PME entretenues au niveau étatique entre les deux pays notamment par les nombreuses missions économiques tant belges que congolaises dont trois reçues ces dernières années à l’Ambassade rd-congolaise  – secteur agriculture, infrastructures et santé- et une mission des entreprises congolaises actives dans les transports annoncée dans les prochains jours en Belgique.

 

Selon lui, au-delà de la coopération traditionnelle axée sur l’aide au développement, « la Belgique et la RDC doivent intensifier leur coopération sur le plan des  PME afin de booster les créateurs d’entreprises des deux pays » car ces dernières sont les véritables moteurs de croissance.

 

Le diplomate congolais a ensuite présenté les dernières mesures du Gouvernement congolais pour l’amélioration du climat des affaires notamment la plus récente à savoir la création d’un guichet unique de création d’entreprises qui permet de créer une entreprise en trois jours sans tracasseries. Henri Mova a ensuite égrené les réussites engrangées par le Gouvernement qui offrent un meilleur visage économique de la RDC, propice à l’investissement et aux PME : une monnaie stable inflation à moins de 3%, une taxation plus aisée avec la TVA qui a permis un accroissement de plus de 30 % des recettes publiques,  l’adhésion de la RDC à l’OHADA, l’organisation pour l’harmonisation du droit des affaires, l’arrivée du mobile banking…  

 

En outre, l’Ambassadeur rd-congolais a annoncé à la ministre Sabine Laruelle, la tenue à Bruxelles, à l’initiative de l’Ambassade, les 17 et 18 juin 2013, la troisième édition du Forum Economique des Congolais de l’Union Européenne sous le thème : «Réformes économiques, opportunités d’affaires et de participation de la diaspora à la reconstruction en RDC». Le diplomate congolais a donc lancé une invitation à la Ministre fédérale belge à exposer lors de « cette vitrine économique congolaise en Europe » la politique menée par la Belgique pour soutenir la création d’entreprises (les mesures prises, leur mise en œuvre sur le terrain, les résultats obtenus, etc) afin de voir leur applicabilité dans le contexte de la République Démocratique du Congo, impliquée dans le renforcement de son tissu de petites et moyennes entreprises, véritables fer de lance d’une économie,.

Pour sa part, la Ministre des Classes moyennes, des PME, des Indépendants et de l’Agriculture a accepté l’invitation au FECUE et révélé deux axes de possibles actions de son ministère avec la RDC notamment l’internationalisation des PME et la microfinance qui pourraient intéresser les dirigeants congolais. Sur ce dernier point, la ministre belge a évoqué le cas du fonds de participation, « institution financière qui soutient  les indépendants, les titulaires de professions libérales, les PE et les starters, en ce compris les demandeurs d’emploi qui souhaitent lancer leur propre entreprise en Belgique » qui pourrait etre étudié pour la RDC afin de faciliter l’accès au crédit aux PME congolaises.

Dans le même cadre, la ministre a en outre évoqué la possibilité d’un appui de la Belgique au relèvement de  la caisse générale d’épargne du Congo (CADECO).

Ministre de l’Agriculture belge, Sabine Laruelle a aussi évoqué avec l’Ambassadeur Mova la possibilité d’un échange d’expériences entre fonctionnaires congolais et belges sur le domaine de la sécurité alimentaire.

Les deux personnalités ont conclu leur agréable entretien en promettant d’approfondir toutes les matières traitées lors d’une prochaine rencontre.

Occupation, résistance et espoir

Congo Actualité n. 181 – Editorial par la Réseau Paix pour le Congo

L’est de la République Démocratique du Congo (RDCongo), et surtout la province du Nord Kivu, apparait toujours plus comme un territoire conquis et occupé.

Kivu: Une colonie rwandaise?.

Au cours d’une réunion organisée le 18 avril par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR à Pretoria, le Rwanda a requis la mise en œuvre de la clause de cessation du statut des réfugiés rwandais se trouvant encore à l’étranger. Cette clause de cessation fait partie de la Convention de Genève de 1951 sur le statut des réfugiés et prévoit la fin du statut de réfugié une fois que des changements fondamentaux et durables ont eu lieu dans le pays d’origine et que les circonstances qui ont conduit à la fuite ont cessé d’exister.

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Congo Actualité n. 181

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: Occupation, résistance et espoir

 1. LA REINTEGRATION DE 450 COMBATTANTS, AILE BOSCO NTAGANDA, DANS LE M23 DE SULTANI MAKENGA

2. LE M23 ET LE PROCHAIN DÉPLOIEMENT DE LA NOUVELLE BRIGADE DE LA MONUSCO

3. LES POURPARLERS DE KAMPALA

4. LA RDC REFUSE DE SIGNER UN ACCORD SUR LE STATUT DES REFUGIÉS RWANDAIS

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Cécile Kyenge, la Congolaise, Ministre dans le gouvernement Italien defend la diaspora

Face aux menaces du M23, l’engagement urgent pour la démocratie

Congo Actualité n. 180 – Editorial par le Réseau Paix pour le Congo

Le M23 manifeste finalement son vrai visage.

Le Mouvement du 23 mars (M23), un groupe armé responsable de nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Nord-Kivu, une province de l’est de la République Démocratique du Congo (RDCongo), est en train de révéler, à quiconque veut le comprendre, son vrai visage. Il parle de dialogue et de négociations comme moyens non-violents dans la recherche de solutions politiques et partagées pour mettre fin au conflit et rétablir la paix dans la région. Dans le même temps, il brandit la menace des armes, en vue de reprendre le contrôle de la ville de Goma et de contraindre, ainsi, le gouvernement congolais à «négocier» et d’accepter ses conditions.

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Congo Actualité n. 180

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: Face aux menaces du M23, l’engagement urgent pour la démocratie

1. BOSCO NTAGANDA DEVANT LA COUR PENALE INTERNATIONALE

2. LE CONSEIL DE SECURITE A ADOPTE UNE RESOLUTION CREANT UNE BRIGADE SPECIALE D’INTERVENTION EN RDCONGO

3. LES RÉACTIONS DU M23

4. ALERTE SUR UN RENFORCEMENT DES TROUPES DU M23

5. LES POURPARLERS ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LE M23 A KAMPALA

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Mgr Monsengwo choisi par le pape François pour travailler sur la réforme de la curie romaine

Radio Okapi.

 

L’archevêque de Kinshasa, Monseigneur Laurent Monsengwo fait parti des huit cardinaux  qui aideront le pape de l’église catholique dans le travail de la réforme de la curie romaine.  Le Pape François l’a annoncé ce samedi 13 avril.

La curie romaine, le gouvernement du Vatican, est traité de pléthorique. Elle est composée d’une secrétairerie d’Etat, de neuf congrégations romaines, de trois tribunaux, de douze conseillers pontificaux, mais aussi de six commissions pontificales et d’autant d’instituts en tous genres. Le Vatican emploie près de trois milles personnes.

Ces membres seraient aussi cités dans des affaires de corruption et impliqués dans divers scandales d’où le besoin de réforme manifesté par les papes du XXè siècle.

Le secrétaire général de la Conférence Episcopale Nationale du Congo, l’Abbé Santedi a déclaré que « ce choix est un honneur pour l’église catholique de la RDC » car il est le seul africain dans le groupe de huit cardinaux.

RDC: l’ONU adopte la résolution sur la brigade d’intervention pour combattre les groupes armés | Radio Okapi

Radio Okapi.

Le Conseil de sécurité de l’Onu adopté, jeudi 28 mars, la résolution créant une brigade spéciale chargée de combattre les groupes armés opérant dans l’Est de la République démocratique du Congo. Cette force devrait compter plus de deux mille cinq cents hommes. La résolution ne donne cependant pas le chiffre précis des hommes des troupes qui la composeront.

La brigade spéciale d’intervention sera formée de trois bataillons d’infanterie, assistés d’une compagnie d’artillerie et d’une compagnie de reconnaissance et de forces spéciales.

Selon le secrétaire général adjoint de l’Onu chargé des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, elle comptera 3 069 hommes, venus d’Afrique du Sud, de Tanzanie et du Malawi, et sera opérationnelle d’ici juillet.

L’ambassadeur français à l’Onu Gérard Araud a souligné qu’il s’agissait d’une “innovation” répondant à une “demande expresse” des Africains.

Selon le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, la résolution “propose une approche nouvelle et globale en vue de s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité à l’est de la RDC”.

Cette résolution renforce la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco). Désormais elle aura la tâche supplémentaire de mener des opérations offensives et ciblées, seule ou aux côtés de l’armée congolaise, dans le but de stopper le développement de tous les groupes armés, les neutraliser et les désarmer.

Jusque là son mandat était essentiellement axé sur la protection des civils.

La brigade est créée pour une période initiale d’un an. Elle sera basée à Goma et reste sous l’autorité du commandant en chef de la Monusco.

La résolution des Nations condamne fermement la présence continue du M23 dans les environs immédiats de l’Est de Goma et réclame que tous les groupes armés déposent les armes. Mise au point par Paris, elle s’inspire des résultats del’accord régional d’Addis-Abeba du 24 février. Cet accord interdit aux pays étrangers de soutenir les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC.

Depuis deux décennies, l’Est de la RDC est en proie aux rebellions. La dernière en date est celle menée par le Mouvement du 23 mars (M23) depuis mais 2012. Ce mouvement-dont la plupart des membres sont issus du CNDP de Bosco Ntaganda-réclamait l’application de l’accord du 23 mars signé entre le gouvernement congolais et le CNDP.

Au mois de novembre, le M23 a pris le contrôle de la ville Goma et a exigé ds négociations directes avec le gouvernement. La Monusco qui est composée de plus de dix-sept mille hommes, dont la majorité est basée dans l’Est et principalement à Goma-a été la cible de toutes les critiques. C’est le cas du président ougandais, Yoweri Museveni, qui a qualifié les casques bleus des touristes.

Les rebelles du M23 sont pourparlers avec le gouvernement congolais depuis décembre 2012 à Kampala. Les discussions ont été suspendues après les dissensions apparues, fin février, au sein du M23 lorsque onze pays africains ont signé un accord-cadre de paix et pris l’engagement de ne pas soutenir les groupes armés.

RDC : la brigade d’intervention de la Monusco dispose d’un mandat plus offensif

Radio Okapi

 

Le Conseil de sécurité a prorogé d’un an, jusqu’au 31 mars 2014, le mandat de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (Monusco) et a décidé de la doter d’une « brigade d’intervention » qui aura pour mandat de combattre et de neutraliser les groupes armés dans l’est de la RDC. Jusque là, le mandat de la Monusco était axé essentiellement sur la protection des civils.

 

Cette brigade comprendra notamment trois bataillons d’infanterie, une compagnie d’artillerie, une force spéciale et une compagnie de reconnaissance qui aura pour responsabilité de neutraliser les groupes armés, précise la résolution adoptée à l’unanimité de ses quinze membres par le Conseil aujourd’hui.

Parmi ces groupes opérant dans l’est de la RDC et au-delà de ses frontières, le M23, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les Forces démocratiques alliées, l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS), l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) et les Maï-Maï sont accusés par le Conseil de graves atteintes aux droits de l’homme, notamment des exécutions sommaires, des violences sexuelles et le recrutement et l’emploi à grande échelle d’enfants.

La création d’une brigade d’intervention répond à une recommandation du Secrétaire général. Le Conseil se prononcera sur le maintien de sa présence en fonction des résultats qu’elle aura obtenus et des progrès que le gouvernement congolais aura accomplis dans la création d’une « force de réaction rapide » congolaise capable de prendre le relais de la brigade d’intervention et dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en RDC et dans la région.

Accord d’Addis-Abeba

Le 24 février, 11 pays de la région avaient signé ce document qui les engagent à protéger la souveraineté territoriale de la RDC et à préserver la paix et la stabilité dans le pays. Lors de l’adoption de la résolution créant la brigade d’intervention, le Conseil de sécurité a exigé des États signataires qu’ils honorent leurs engagements de bonne foi.

Pour s’en assurer, il encourage la mise en place rapide d’un mécanisme de suivi régional « 11+4 » impliquant les dirigeants de la région, sous les bons offices des quatre garants de l’Accord-cadre, qui sont les Nations Unies, l’Union africaine, la Conférence internationale de la région des Grands Lacs et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Le Conseil de sécurité préconise en outre un « mécanisme national de contrôle » afin d’accompagner et de superviser la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre de la réforme de la RDC.

Tout juste nommée par le Secrétaire général, l’Envoyée spéciale pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson, est chargée par le Conseil de diriger, coordonner et évaluer l’application des engagements pris au titre de l’Accord-cadre, et invitée à conduire un processus politique global ouvert à toutes les parties prenantes en vue de remédier aux causes profondes du conflit dans la région.

Les signataires de l’Accord-cadre sont notamment tenus de ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures des pays voisins; de ne tolérer aucun type de groupe armé ni fournir d’aide ou d’appui à ces groupes; et de ne pas offrir de refuge ou de protection de quelque type que ce soit aux personnes accusées de crimes graves.

Nouvelle approche

Dans une déclaration transmise par son porte-parole à l’issue de cette réunion du Conseil, le Secrétaire général Ban Ki-moon a salué l’adoption de cette résolution « importante », « qui propose une approche nouvelle et globale en vue de s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité dans l’est de la RDC et dans la région des Grands Lacs ».

« Le Secrétaire général espère que le renforcement du mandat de la Monusco, qui prévoit également la création d’une Brigade d’intervention pour répondre au problème des groupes armés, contribuera à la restauration de l’autorité de l’Etat et au retour à la stabilité dans l’est de la RDC », indique son porte-parole.

Neuvaine de prière au Prince de la Paix

A l’initiative de la Fondation Pontificale Aide à l’Eglise en Détresse, nous vous invitons à vous joindre à la neuvaine de prière au Prince de la Paix du 1 au 9 avril 2013, pour Le supplier d’apporter Sa paix en République Démocratique du Congo.

Nous envoyons cette neuvaine à toutes les communautés contemplatives d’Europe et d’Afrique, à nos bienfaiteurs en 17 pays du monde, aux hommes de bonne volonté, à tous les media désireux de relayer cette supplication.

 

Christine du Coudray Wiehe

Africa Department

ccw@acn-intl.org

+ 49 6174 291 260

 

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