Congo Actualité n. 185

SOMMAIRE

EDITORIAL: À la recherche de la signification d’un mot

1. LA CONVOCATION DES «CONCERTATIONS NATIONALES»

a. L’ordonnance présidentielle

b. Le projet de règlement intérieur

c. Les réactions de l’opposition politique après la convocation des concertations nationales

2. LE DEBUT DES TRAVAUX DE LA NOUVELLE COMMISSION ÉLECTORALE

3. LE COMMUNIQUÉ DES ÉVÊQUES CONGOLAIS

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Transformer trois possibilités en trois opportunités

Editorial Congo Actualité n. 184 – Par la Reseau Paix pour le Congo

 

Les négociations entre le gouvernement congolais et le Mouvement du 23 Mars (M23), un groupe armé actif à l’est de la République Démocratique du Congo (RDCongo), sont entrées dans une situation d’ impasse qui rend presque certainement impossible tout schéma d’accord. En effet, il est difficile, voire contreproductif, de discuter avec un groupe armé qui est militairement et diplomatiquement soutenu par le Rwanda et l’Ouganda et qui a comme objectif évident de garder le contrôle militaire, politique et économique de l’est de la RDCongo. Tout accord du gouvernement avec le M23 consacrerait une division, de fait, du Pays. Comment donc sortir de ce qui peut sembler une véritable impasse, un cul-de-sac?

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Congo Actualité n. 184

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: Transformer trois possibilités en trois opportunités

1. LES POURPARLERS DE KAMPALA ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LE M23

2. LE M23 IMPOSE SA LOI

3. DES PREUVES RECENTES DE L’APPUI DU RWANDA AU M23

4. LA MONUSCO

5. POLITIQUE INTERNE

a. La Commission Électorale Nationale Indépendante (Ceni)

b. La création du Front Commun de l’Opposition

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Passer de la cacophonie à une symphonie

 

Editorial Congo Actualité n. 183 – Par la Reseau Paix pour le Congo

Plusieurs sont les déclarations de hautes personnalités des institutions, de la diplomatie et de la politique à propos du drame actuel en cours dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDCongo), ce qui prouve l’intérêt de la communauté internationale pour le retour de la paix dans ce pays. Mais leur langage très diplomatique et officiel n’est pas du tout compris, ni accepté par la population congolaise. En effet, un tel langage est, souvent, source de doutes, d’incertitude, de méfiance et de découragement.

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Congo Actualité n. 183

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: Passer de la cacophonie à une symphonie

1. À CONCLUSION DE LA VISITE DE BAN KI-MOON

a. Un nouveau sommet à Addis-Abeba

b. L’ambiguïté du rôle de la communauté internationale, du Rwanda et de l’Ouganda

2. APRÈS L’ATTAQUE DU M23 SUR MUTAHO (NORD KIVU)

3. ÉCHAFFOURÉES À BUKAVU (SUD KIVU)

4. UNE LETTRE DE HUMAN RIGHT WATCH AU PRESIDENT KABILA

 

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53ème anniversaire de l’Indépendance de la RdCongo

Religieuses et Religieux Congolais, membres des Conseils Généraux et au service des Généralats à Rome

INVITATION

Les Religieuses et Religieux Congolais, membres des Conseils Généraux et au service des Généralats à Rome, vous invitent à rehausser de votre présence la prière qu’ils organisent à l’occasion du 53ème anniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo.

La prière s’inscrit dans le cadre de la recherche des solutions à la crise multiforme que traverse le pays, victime d’une guerre sans fin.

Le programme se présente comme suit :

  • Samedi 29 juin de 18 h à 20 h : Veillée de prière à l’aumônerie catholique congolaise située sur Piazza di Pasquino, n° 2, en face du consulat brésilien, et près de Piazza Navona
  • Dimanche 30 juin à 9 h 00 : Rassemblement Place Saint Pierre pour une prière en faveur de la paix au Congo, suivi de l’Angelus et de la bénédiction de Sa Sainteté le Pape François.

Cette invitation s’adresse aux congrégations et instituts religieux, aux filles et fils de la RD Congo, ainsi qu’aux amies et amis de la RD Congo.

 

Fait à Rome, le 03 juin 2013 en la fête des Martyrs de l’Ouganda.

 

Pour les Religieuses et Religieux Congolais, membres des Conseils Généraux et au service des Généralats à Rome,

 

P. Emmanuel Kahindo Kihugho, Augustin de l’Assomption (Assomptionniste),

Tél. 066623998 et email : emekahi@yahoo.fr

Sr. Micheline Kenda, Sainte Famille de Bordeaux

Tél.  066650071  et email : michekenda@yahoo.fr

Cordiale bienvenue !

Des échauffourées à Bukavu vendredi matin

Alfajiri Kivu.

 

1. Des faits


Le quartier Nguba (Est de la ville de Bukavu) en limite avec le Rwanda, s’est réveillé ce matin sous les signes réels d’une insécurité. Des jeunes « Banyamulenges » avaient décidé de barricader la route principale qui mène vers la frontière Ruzizi Ier depuis 4heures du matin. Cette barricade était située aux environs du Collège Alfajiri.



Les raisons de leurs actions sont diverses et divergent selon ce qui en est dit dans les différents camps. A premier vue, ces jeunes « banyamulenges » ont voulu manifeser leur mécontentement. Dans la soirée du jeudi 23 mai 2013, il y aurait eu des disputes violentes entre un groupe de jeunes congolais et de banyamulenges dans le quartier derrière le marché de Nguba. Pour la partie banyamulenge, tout serait parti des injures proférées gratuitement par les congolais les qualifiant de M23 alors qu’ils discutaient paisiblement de certaines questions privées. Pour l’autre partie (congolaise), tout aurait commencé dans un débit de boisson lorsque quelques jeunes banyamulenges sont entrés et ont pris la bouteille de quelqu’un qu’ils ont cru déjà ivre. Lorsque celui pose des questions, il reçoit des crachats sur la figure, ce qu’il n’a su supporter. La bagarre a commencé jusqu’au point de blesser 2 filles et 3 garçons banyamulenges qui ont été internés par la suite au Dispensaire BIOSADEC à Nguba.

Pour se venger, les jeunes banyamulenges vivant en groupe de plus de dix personnes ça et là dans toute la ville dans ce qu’ils appellent foyers des étudiants, n’ont pas trouvé mieux que d’aller faire de l’incivisme sur la route empêchant à toute la population, du reste pas concernée par ce conflit privé, de vaquer paisiblement à ses activités. Les enfants n’ont pas pu rejoindre leurs salles de classe. Tous les parents qui conduisaient à pieds, à moto ou à véhicule leurs enfants à l’école se sont vus refuser de dépasser le collège. Cela a paru injuste et inacceptable et certains motards ont voulu exiger d’ouvrir le passage. A ce moment là, certains motards amenant des écoliers ont essuyés des jets de pierres et en ont été blessés. Cela a alors ravivé la colère de tous les autres taxis motards, qui généralement sont solidaires dans toutes les circonstances. Une rapide et forte mobilisation s’en est suivie. La violence a pris de l’ampleur et la nouvelle amplifiée et déformée a circulé dans toute la ville. Les analyses sont allées dans tous les sens : les unes parlant de l’entrée du M23 et du Rwanda, les autres fustigeant les malheureux événements d’avril-mai 2004 avec Laurent Nkundabatware et jules Mutebusi, qui avait mis Bukavu à sac. Bref, il y avait de la vraie psychose dans la ville et tout était paralysé.

Les jets des pierres entre les deux parties avaient tellement pris d’ampleur que la situation de violence a dégénéré. Les dégâts ont été très importants : des casses, des blessés dans les deux camps, des destructions injustifiées, des pillages et des vols d’objets de valeur et d’argent,…. Dans la foulée, l’église méthodiste de Muhumba située sur avenue corniche à Muhumba non loin du rond point Ki Muti, à côté de l’hôtel PLAMEDI a été saccagée et brulée en partie (voir photo), tous les instruments qui y étaient ont été détruits sur la route. Il en est de même de l’église CEPAC/SHALOM de Nguba sur l’avenue du lac dont le mobilier et instrument musical ont été détruits sauf le synthétiseur sauvé de justesse par une brave femme. Sur la route principale du collège, l’enclos du complexe scolaire le Progrès à été détruit en partie, etc. les blessés se comptent en dizaines dans les deux camps, certains sont dans des formations médicales, d’autres blessés chez eux. Jusque là, il n’y a pas eu de mort ni de cas très graves contrairement à ce qu’on a entendu par-ci par-là dans la ville. Il faut rappeler que ces deux églises sont essentiellement banyamulenges.

2. Analyse à chaud

 

Depuis 20 ans, les situations d’insécurité perdurent et se ressemblent au Kivu. Tout est devenu du déjà vu, déjà entendu et du déjà vécu. Chaque fait est toujours une expression tacite d’un groupe, quel qu’il soit. On peut dire sans risque de se tromper que rien ne se fait sans cause ni sans arrière pensée « politique » dans ce genre de manifestation. Faut-il penser à une stratégie délibérée ? Comment expliquer qu’un conflit privé entre quelques jeunes du quartier peut conduire à de tels débordements sans qu’on ne puisse penser à manipulation et instrumentalisation orchestrée ?

En tout cas à voir le flou qui entoure (dans les deux camps) les faits déclencheurs de la situation depuis la veille jusqu’au lendemain encore, il y a lieu de croire à une sorte de guet-apens politique. Le ferment agitateur de ces échauffourées n’est ni convainquant ni explicite. D’ailleurs, l’on se rappellera qu’il y a quelques jours déjà, il y avait des indices d’insécurité à Muhumba. Pourtant ce quartier est le plus sécurisé de la ville de par la présence de la MONUSCO et de la plupart des expatriés.

Doit-on penser au cheval de Troie marque M23 ? Rien n’est moins sûr mais seule la suite pourra nous en convaincre ou nous détromper prochainement. Mais il est quasi certain que la xénophobie et la haine ethnique seront une fois de plus commercialisées par les leaders et extrémistes tutsis/banyamulenges pour justifier toute éventuelle réaction militaire et/ou politique.

Une situation comme celle-ci doit nécessairement profiter politiquement. Le gouvernement provincial de Marcellin CHISHAMBO doit être remanié après le départ de trois de ses ministres par des motions des députés provinciaux. Mais bien avant, un autre ministre SADOC BIGANZA, ministre provincial de l’agriculture (compte banyamulenges) parti à Kinshasa pour d’autres fonctions n’a jamais été remplacé. Des tendances s’élèvent entre les banyamulenges pour qu’ils soient représentés au sein du gouvernement provincial remanié prochainement. Les pros RCD/Goma, les pro-CNDP, les pros FRF ainsi que les pros Masunzu, commandant de la 10ème région militaire, etc.

A l’heure où au Nord-Kivu également la tension monte, et le M23 joue de nouveau la carte des actions armées, à l’approche de l’arrivée de la brigade d’intervention de la Monusco, il y a lieu de se poser toutes les questions et d’être vigilant.

On se souviendra qu’en novembre 2012, la prise de Goma devait se faire en même temps que l’attaque de Bukavu. Pour de nombreuses raisons, cette dernière n’a pu se réaliser. Cet échec aura pesé beaucoup dans la défaite du M23 et son retrait de Goma quelques semaines plus tard.

M23 – Le major Nkundi tué. Kigali abandonne son officier au front

M23 – Le major Nkundi tué. Kigali abandonne son officier au front.

 

jammas.hussain20121104234808230Les Fardc viennent d’infliger une perte grave à l’ennemi rwandais, déguisé sous le label du M23. Le major Nkundi Ukuru Butera a succombé de ses blessures mardi, avant d’être enterré à Rutshuru ; Kigali l’ayant simplement abandonné.

C’est donc une preuve de plus : ceux que l’on appelle communément M23 ne sont rien. C’est l’armée rwandaise (RDF) qui en est le moteur. Et Paul Kagame, dans sa politique de l’autruche, ne pouvait que renier l’appartenance de son officier pour ne pas laisser de traces, avant que Louise Mushikiwabo ne dédouane bientôt son pays par le biais des médias internationaux

Et comme ailleurs on s’apitoie plus sur la mort d’une vache que celle de l’être humain, ceux qui gardent encore ces rangs de la mort devraient réfléchir par deux fois et abdiquer avant l’extermination prochaine des apprentis sorciers obstinés.

Il s’appelait Nkundi Ukuru Butera, officier RDF (Rwanda Defense Forces ou Forces armées rwandaises), major de son état. Celui sur qui reposaient les espoirs du Rwanda en vue de la conquête de la Rdc par les soi-disant M23 n’est plus. Il a été grièvement touché mardi dernier par les vaillants Fardc, Forces armées de la République démocratique du Congo, avant de succomber de ses blessures quelques temps plus tard.

Et qui pis est, Kigali s’est retiré sur la pointe des pieds, laissant le corps raide de son ancien major gisant sur un sol poussiéreux. Aux dernières nouvelles, la dépouille mortelle aurait été ensevelie dans une tombe de fortune ; les Congolais sont tellement humains qu’ils enterrent aussi bien leurs morts que tous les morts, si d’ennemis soient-ils, contrairement aux autres qui organisent un deuil lorsque dans la ferme c’est une vache qui succombe !

Quand Kigali manque de cœur

Les autorités rwandaises n’ont pas de cœur. Non seulement quand elles s’en prennent aux voisins, comme c’est le cas dans l’Est de la Rdc. Des querelles intestines ayant pris des proportions inquiétantes sont légion dans l’actuel régime. Elles se traduisent entre autre par un acharnement politique, une véritable chasse à la sorcière contre les opposants,… c’est un secret de polichinelle.

Mais que doit faire un gouvernement lorsque l’un de ses vaillants hommes en mission suicide succombe sur une terre étrangère ? Sans tambour ni trompette, tous gardent, du moins pour le moment, la langue de bois. Connaissant les moyens ingénieux de sa politique, Kigali n’aura étonné personne lorsque sa ministre des Affaires étrangères se sera bientôt servie des ondes étrangères pour se dédouaner. Il ne sera donc pas surprenant qu’elle parle encore d’un militaire congolais, évoquant un scenario du genre montage de Kinshasa.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le donneur de leçon aura failli à sa mission première. Le gouvernement rwandais n’a pas été à la hauteur de ses engagements pour le moins patriotiques, s’assumant en cas de perte en vies humaines de ses hommes de troupes et autres officiers militaires déployés dans l’Est de la Rdc, aux côtés du M23. Investi d’une mission, le major Nkundi Ukuru Butera ne mérite pas le traitement lui infligé par sa hiérarchie, pense-t-on en en faveur des morts.

Une leçon qui interpelle

C’est un grand bois vert qui vient de tomber comme une feuille, au front, en faveur des ambitions inassouvies sur une terre étrangère, sans que les commanditaires ne s’en préoccupent. Et qu’en sera-t-il des bois secs ? Certes, leur sort est connu. Ils n’ont qu’à se renseigner sur le sort de tous ceux qui les ont précédés sur le même autel des ambitions démesurées. Toutefois, maintenant qu’une preuve supplémentaire vient d’être donnée en termes de présence militaire rwandaise aux côtés du M23, le Conseil de sécurité des Nations Unies ne devrait-il pas en tirer des leçons qui s’imposent et appliquer des sanctions idoines aux fauteurs de troubles, avant que l’on ne passe bientôt aux opérations de grande envergure après le déploiement effectif de la Brigade onusienne pour la paix.

Le Colonel Mamadou Moustafa Ndala rassure

Le Commandant de la brigade des FARDC qui va travailler avec la Brigade d’intervention des Nations Unies, le Colonel Mamadou Moustafa Ndala, est aussi chargé de la protection de la ville de Goma. Et c’est depuis 10 jours qu’il est à Goma. Il se veut plus que rassurant et déterminé à protéger la ville de Goma avant le début effectif du déploiement de la Brigade d’intervention des Nations-Unies. Il dit que la ville qui est tombée aux mains des rebelles du M23 en novembre 2013 ne retombera plus tant que lui est ses hommes seront chargés de sa protection.

Au cours d’une interview exclusive sur Radio Kivu1, le colonel Ndala a répété la petite phrase de M’zee Laurent Désiré Kabila qui disait en 1998 que « la guerre se terminera là où elle a commencé ».

Il est sûr d’abord comme Congolais que les rebelles du M23 ne peuvent plus piétiner dans Goma. « Je suis sûre, étant soldat et étant patriote, parce pour un militaire, pour aller à la ligne de front, il doit être sûre de lui-même. Avant d’engager une bataille, il faut avoir l’ambition de gagner », dit-il. Entant que protecteur de la population qui a tant souffert depuis des années, il pense que la victoire est du côté des FARDC. Et le M23 ne reviendra plus à Goma et là où il est, les FARDC sont déterminés à l’obliger de capituler de grés ou de force. C’est donc un devoir sacré, et même s’il faut verser le sang, ils le feront.

A la population de Goma, il dit qu’il est conscient qu’elle est sous stresse. Si les rebelles du M23 font du bruit, c’est parce qu’ils sont à bout de force. Il a demandé à la population de faire confiance aux FARDC.

L’Avenir

Des objectifs clairs et précis

Editorial Congo Actualité n. 182 – Par la Reseau Paix pour le Congo

 

Au Nord-Kivu, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDCongo), à l’approche du déploiement d’une nouvelle brigade d’intervention de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation de la RDCongo (Monusco), chargée de désarmer les différents groupes armés encore actifs dans la région, y compris le Mouvement du 23 Mars (M23), l’on était entré dans une situation qui pourrait être décrite comme une phase de stagnation: le dialogue entre le gouvernement et le M23 à Kampala, en Ouganda, en vue d’un éventuel accord, a été interrompu et, sur le terrain, l’on n’a pas signalé d’importants affrontements entre le M23 et les Forces Armées de la RDCongo (FARDC), bien que le niveau d’insécurité reste très élevé.

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Congo Actualité n. 182

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: Des objectifs clairs et précis.

1. LA VISITE DE MARY ROBINSON À LA RÉGION DES GRANDS LACS

2. LE M23 S’AGITE

3. UNE LENTEUR INJUSTIFIÉE FACE À UNE SITUATION DRAMATIQUE

4. LA REPRISE DES HOSTILITÉ ENTRE LE M23 ET LES FARDC

5. LA VISITE DE BAN KI-MOON EN RDCONGO ET AU RWANDA

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