Congo Actualité n. 277

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: LES INCONNUES DU 27 NOVEMBRE 2016

  1. LE DIALOGUE POLITIQUE PIÉTINE
    1. L’UA nomme Edem Kodjo facilitateur du dialogue national
    2. Des retards enregistrés dans la mise en place du comité préparatoire
    3. L’UDPS entre illusion et irréalisme
  2. LE RECOURS DE LA MAJORITÉ À LA COUR CONSTITUTIONNELLE
  3. PROCESSUS ELECTORAL

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TENSION ENTRE HUTU ET NANDE AU NORD KIVU

Editorial Congo Actualité n. 276 – Par le Réseau Paix pour le Congo

Un climat de confusion, doutes et suspicions

Le Nord-Kivu est caractérisée par une réalité sociale assez confuse à cause de la présence de groupes démographiques étrangers.

Un premier groupe est composé de miliciens rwandais des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé d’origine rwandaise, mais actif dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) et souvent à la base de d’atroces violences perpétrées contre les populations congolaises. Ils sont accompagnés par leurs familles respectives.

Un deuxième groupe est composé de réfugiés rwandais arrivés en 1994. Selon les statistiques officielles, ils sont environ 200.000. Ils vivent dispersés dans des villages parmi la population. La plupart d’entre eux disent qu’ils ne veulent pas rentrer au Rwanda. Toutefois, en vertu de la décision du Rwanda d’appliquer la clause de cessation du statut des réfugiés, ils pourraient perdre ce statut à partir du 31 décembre 2017, devenant ainsi des citoyens apatrides ou des immigrés sans papiers.

Les membres de ces deux groupes démographiques d’origine rwandaise sont principalement des Hutu. Un certain nombre d’entre eux ont obtenu illégalement une carte d’électeur congolaise, qui sert également de pièce d’identité congolaise, ce qui a suscité la confusion, le doute et la suspicion parmi la population congolaise.

De plus, ces dernières années il y a eu un certain mouvement de populations hutues, pas bien identifiées, vers la province voisine de l’Ituri. Selon une source locale, «il est difficile de confirmer si tous ceux qui migrent vers l’Ituri en passant par Lubero-Beni (au Nord-Kivu) sont‎ tous des Congolais. Certains croient qu’il y ait deux probabilités: soit des Hutu Congolais, soit des Hutu (rwandais) chassés de la Tanzanie‎ lors du régime Kikwete et arrivés en RDC comme des réfugiés (admis dans des camps à Masisi), mais ensuite infiltrés comme Hutu Congolais, avec la complicité de la communauté internationale. Ils migrent visiblement pour besoin d’espace et de terre arable ‎où pouvoir vivre. Les habitants du Territoire de Beni, qui réalisent que dans le rang des Forces Démocratiques Alliées (ADF), un groupe armé d’origine ougandaise qui massacre les populations locales, certains parlent kinyarwanda, assimilent, à tort ou à raison, ces migrants Hutu aux ADF».

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Congo Actualité n. 276

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: TENSION ENTRE HUTU ET NANDE AU NORD KIVU

  1. LE CONFLIT HUTU NANDE
    1. Le contexte
    2. Un plan intérimaire de sortie de crise
    3. Les prises de position des représentants des deux communautés
    4. Malgré toutes les déclarations, la tension persiste
    5. La question qui se pose: qui sont ces Hutu?
  2. LES FDLR, PRÉSUMÉES RESPONSABLES DE PLUSIEURS ENLÈVEMENTS
  3. L’ARMÉE RWANDAISE SUR LE SOL CONGOLAIS À LA RECHERCHE DES FDLR

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RESPONSABILITÉ ET DÉLAIS CONSTITUTIONNELS

Editorial Congo Actualité n. 275 – Par le Réseau Paix pour le Congo

Le président de la Commission Électorale (Ceni), Corneille Nangaa a, encore une fois, évoqué les contraintes qui rendent «impossible l’organisation des élections dans les délais constitutionnels». Il a notamment évoqué le problème technique lié a la révision du fichier électoral qui pourrait prendre au minimum seize mois et celui du financement du processus électoral.

De sa part, le Conseil de Sécurité de l’Onu demande au Gouvernement de la République démocratique du Congo d’élaborer rapidement un budget et un code de conduite pour les élections, afin que les élections puissent se tenir dans les temps, en particulier la présidentielle et les législatives de novembre 2016 prévues par la Constitution.

Toutefois, le Ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, a déclaré que, dans le contexte politique actuel, l’insistance de l’ONU pour la tenue de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnelle «frise l’irresponsabilité», en ajoutant que «le plus important, c’est que ces élections se déroulent dans des conditions de paix».

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Congo Actualité n. 275

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: RESPONSABILITÉ ET DÉLAIS CONSTITUTIONNELS

  1. LA COMMISSION ÉLECTORALE POUR UN REPORT DES ÉLECTIONS
    1. Corneille Nangaa annonce de vouloir saisir la Cour Constitutionnelle
    2. Les réactions
  2. L’OPPOSITION POUR DES ÉLECTIONS DANS LES DELAIS CONSTITUTIONNELS
  3. MOÏSE KATUMBI DÉSIGNÉ CANDIDAT DU G7 AUX PROCHAINES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES
  4. LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE APPELLE AU DIALOGUE
  5. LES ÉLECTIONS DES GOUVERNEURS DES 21 NOUVELLES PROVINCES

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Congo Actualité n. 274

QUI SONT LES TUEURS DE BENI?

Groupe d’étude sur le Congo

Mars 2016[1]

SOMMAIRE

I. RÉSUMÉ ET RECOMMANDATIONS

II. INTRODUCTION

III. PRÉSENTATION DES FAITS

IV. QUI SONT LES TUEURS ? UNE ÉVALUATION DES HYPOTHÈSES

a. Les rebelles ADF

  • Aperçu historique des ADF
  • Les ADF et leurs présumés liens avec d’autres groupes terroristes
  • Les auteurs des massacres de Beni: les ADF, mais pas seulement les ADF
  • Les ADF et les massacres de Kamango et de Kikingi en 2013
  • La grande série de massacres commis de 2014 à 2016

b. Les FARDC: entre omniprésence et inefficacité

  • Complicité passive des FARDC
  • Participation directe des FARDC aux massacres
  • Observations et conclusion partielle sur la piste FARDC

c. Les anciens du RCD/K-ML

V. PRINCIPALES CONCLUSIONS

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Libérez les défenseurs des droits humains Yves Makwambala et Fred Bauma

Pétition à l’attention du du Ministre de la justice et des droits humains, Alexis Tambwe Mwamba, du Procureur Général Flory Kabange Numbi, avec copie au Premier Ministre Augustin Matata Ponyo.

Monsieur le Ministre, Monsieur le Procureur général,

Je vous écris au sujet des défenseurs des droits humains Yves Makwambala et Fred Bauma.

Yves Makwambala et Fred Bauma figuraient parmi un groupe d’au moins 30 personnes arrêtées le 15 mars 2015, après que les forces de sécurité congolaises ont pris d’assaut les participants à une conférence de presse organisée par le mouvement de jeunesse Filimbi au centre pour jeunes Eloko Makasi, dans la commune de Masina, à Kinshasa.

Ces deux militants sont détenus à la prison de Makala à Kinshasa et ont été inculpés de « trahison, tentative de coup d’État et tentative d’homicide sur un chef de l’État ». Ces militants sont détenus uniquement pour avoir exercé, de manière pacifique, leurs droits aux libertés d’expression, de réunion pacifique et d’association.

Je suis fortement préoccupé(e) par ces attaques visant les droits aux libertés d’expression, d’association et de réunion pacifique à l’approche des élections en République démocratique du Congo qui prennent principalement pour cible des jeunes et des groupes politiques d’opposition. Par conséquent, je vous exhorte à libérer immédiatement et sans condition Yves Makwambala et Fred Bauma, et à abandonner toutes les charges retenues contre eux.
Je vous prie également de veiller à ce qu’aucun de ces deux militants ne soit victime de torture ni d’autres formes de mauvais traitements et qu’ils soient autorisés à entretenir des contacts réguliers avec leurs familles.

Par ailleurs, je vous demande de protéger les droits aux libertés d’expression, d’association et de réunion pacifique en République démocratique du Congo.

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, Monsieur le Procureur général, à l’expression de mes sentiments distingués.

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Violence d’état et non violence populaire

Editorial Congo Actualité n. 273 – Par le Réseau Paix pour le Congo

Trois signaux qui ne présagent rien de bon pour l’avenir

Les travaux de préparation des élections des gouverneurs provisoires des nouvelles provinces, prévues pour le 26 mars, ont fait oublier les débat sur l’ensemble du processus électoral et le dialogue politique annoncé par le Président de la République. Au même temps, on a remarqué une intensification des violations des droits à la liberté d’opinion, d’expression et de manifestation par certaines autorités gouvernementales.

Il s’agit de trois signaux qui ne présagent rien de bon pour l’avenir du Pays.

L’organisation des élections présidentielles et législatives nationales dans les délais constitutionnels semble devenir de plus en plus incertaine et improbable et les Institutions de la République ont été progressivement et inexorablement privées de leur caractère démocratique. La Constitution est systématiquement violée par ceux qui devraient en assurer le respect. Le peuple est privé d’un de ses droits fondamentaux: la participation à la vie politique du Pays par les urnes.

Les membres des partis politiques de l’opposition et des associations de la société civile sont arrêtés et emprisonnés sans avoir commis aucune infraction, ils sont jugés sur la base de fausses accusations inventées pour l’occasion et ils sont condamnés sans aucun élément de preuve, avec le seul objectif de faire taire toute voix dissidente.

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Congo Actualité n. 273

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: VIOLENCE D’ÉTAT ET NON VIOLENCE POPULAIRE

  1. VERS LES ÉLECTIONS DES GOUVERNEURS PROVISOIRES DES NOUVELLES PROVINCES
  2. LES VIOLATIONS DU DROIT A LA LIBERTE D’EXPRESSION ET DE MANIFESTATION
    1. Contre l’opposition
    2. Contre la Lucha

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HALT AUX MINERAIS DES CONFLITS

EXIGEONS DES DIRIGEANTS DE L’UE QU’ILS METTENT UN TERME AUX MINERAIS DE CONFLIT

Minerali dei conflittiSaviez-vous que l’extraction de minéraux utilisés dans votre smartphone, tablette ou ordinateur portable pourrait avoir financé des groupes armés?

L’UE a besoin d’une réglementation efficace pour contribuer au rétablissement de la paix!

Envoyez un message aux responsables politiques