ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES 2016 EN DANGER – UNE TROISIÈME VOIE ENTRE DEUX STRATÉGIES OPPOSÉES

Editorial Congo Actualité n. 289 – Par le Réseau Paix pour le Congo

De nombreux retards artificiels volontairement entretenus

 

Dans un rapport intitulé, « Congo: une bataille électorale périlleuse« , le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) de l’Université de New York, a accusé les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) d’être « responsables » de nombreux retards artificiels dans l’organisation des élections, notamment des présidentielles, censées se tenir cette année, mais désormais devenues fort improbables. Selon le rapport, ces retards ont été volontairement entretenus par le camp présidentiel, afin de maintenir Joseph Kabila au pouvoir au-delà de la fin de son deuxième et dernier mandat présidentiel qui s’achève en décembre 2016. Lire la suite

Congo Actualité n.289

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES 2016 EN DANGER – UNE TROISIÈME VOIE ENTRE DEUX STRATÉGIES OPPOSÉES

  1. « CONGO: UNE BATAILLE ELECTORALE PERILLEUSE » (GEC)
  2. La lente agonie du processus électoral congolais
  3. Les responsabilités de la Commission électorale et du Gouvernement
  4. Les stratégies de la Majorité et de l’Opposition
  5. Recommandations
  6. LA COMMISSION ÉLECTORALE
  7. Le début de l’opération de régistration des électeurs
  8. Une déclaration du Président Kabila qui ha suscité plusieurs réactions
  9. LES HARCÈLEMENTS JUDICIARES CONTRE MOÏSE KATUMBI
  10. Dossier « spoliation d’immeuble »

* La conférence de presse des avocats de la défense

* La lettre de la juge Chantale Ramazani Wazuri

  1. Dossier « recrutement de mercenaires »

* La plainte de Darryl Lewis

  1. Une tentative de retour au pays

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PLURALISME ETHNIQUE – DU CONFLIT À LA COHABITATION

Editorial Congo Actualité n. 288 – Par le Réseau Paix pour le Congo

Les massacres de Kibirizi et Buleusa

Le 18 juillet, dans la nuit, huit personnes ont été tuées et cinq autres blessées lors d’une incursion d’hommes armés à Kibirizi, localité située dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).

Parmi les 8 morts, on compte 4 Nande et 4 Hutu. Parmi les victimes, il y a un enfant d’une année. L’attaque a été attribuée aux rebelles rwandais des FDLR coalisés avec les Maï-Maï Nyatura. Les communautés ethniques autochtones accusent la communauté hutue d’être complice des FDLR. Déjà le 13 juin, six personnes avaient été tuées et trois autres blessées à Buleusa, un village situé à environ 140 km au nord de Goma. D’ethnie Nande, le chef du village Joseph Kamuha avait affirmé que des hommes de sa communauté, secondés par des Hunde, avaient attaqué des Hutu soupçonnés d’avoir enlevé l’un des leurs. À Buleusa, Hunde et Nande se considèrent comme les populations autochtones et voient de manière générale les Hutu, rwandophones, comme des « étrangers », des « Rwandais ». Lire la suite

Congo Actualité n.288

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: PLURALISME ÉTHNIQUE – DU CONFLIT À LA COHABITATION

  1. LES FORCES DÉMOCRATIQUES ALLIÉES (ADF)
  2. LES FORCES DÉMOCRATIQUES POUR LA LIBÉRATION DU RWANDA (FDLR) ET ALLIÉS
  3. BULEUSA: DU CONFLIT AU PACTE DE PAIX?
  4. QU’EST-CE QUI SE PASSE AU SEIN DU M23 ET DES FDLR?
  5. LA POPULATION VICTIME DES EXATIONS DE L’ARMÉE, DE LA POLICE ET DES MAÏ-MAÏ
  6. LE PROGRAMME DE DÉSARMEMENT ET DE RÉINSERTION (DDR)

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PRIVILÉGIER CE QUI CONTRIBUE À LA DÉMOCRATIE ET À LA PAIX

Editorial Congo Actualité n. 287 – Par le Réseau Paix pour le Congo

Deux visions totalement opposées

 

Le 29 juillet, la Majorité présidentielle (MP) a tenu un meeting au stade Tata Raphaël de Kinshasa, pour soutenir la tenue du dialogue politique convoqué par le chef de l’Etat. Sur une grande affiche, on pouvait lire: « Le président de la République reste en fonction » selon « l’article 70 de la Constitution » et Aubin Minaku, secrétaire général de la MP, a conclu: «Qu’on ne vous trompe pas, Kabila ne va pas violer la Constitution». Autrement dit, Aubin Minaku a voulu réaffirmer que, dans le cas désormais certain de non organisation des élections présidentielle dans les délais constitutionnels, Joseph Kabila continuera à être Président de la République au delà de la fin de son deuxième et dernier mandat présidentiel.

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Congo Actualité n.287

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: PRIVILÉGIER CE QUI CONTRIBUE À LA DÉMOCRATIE ET À LA PAIX

  1. DÉTENUS DE LUCHA: GRÂCE PRÉSIDENTIELLE? NO, MERCI !

  2. EDEM KODJO ANNONCE LE DÉBUT DES TRAVAUX DU COMITÉ PRÉPARATOIRE DU DIALOGUE POUR LE 30 JUILLET

  3. LE «RASSEMBLEMENT» DE L’OPPOSITION RECUSE LE FACILITATEUR EDEM KODJO

  4. LA RÉPONSE DE EDEM KODJO

  5. L’ACAJ DEMANDE LA LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES

  6. LE RETOUR DE ÉTIENNE TSHISEKEDI À KINSHASA

  7. LA MANIFESTATION DE LA MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE

  8. LE DISCOURS DE ÉTIENNE TSHISEKEDI

 

 

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Congo Actualité n. 286

RAPPORT FINAL DU GROUPE D’EXPERTS DE L’ONU

SUR LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Mai 2016 (Lisez le texte complet en francais)

SOMMAIRE:

RÉSUMÉ

  1. GROUPES ARMÉS ÉTRANGERS
    1. Les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR)
    2. Les Forces Démocratiques Alliées (ADF)
    3. L’implosion des ADF en plusieurs factions
    4. Violations du droit international humanitaire
  2. GROUPES ARMÉS CONGOLAIS
    1. Le Nduma Défense du Congo-Rénové (NDC-R) et l’Union pour la Protection des Innocents (UPDI)
    2. Les Forces de Protection du Peuple (FPP) et les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda – Rassemblement pour l’Unité et la Démocratie (FDLR-RUD)
  3. RÉSEAUX CRIMINELS
    1. Sikatenda Shabani
    2. Enlèvements dans le territoire de Rutshuru

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Pour ne pas rater le train des élections

Editorial Congo Actualité n. 285 – Par le Réseau Paix pour le Congo

Les responsabilités d’une crise

La République Démocratique du Congo (RDCongo) se trouve actuellement dans une crise politique majeure qui pourrait conduire à une situation de chaos généralisé et de violence extrême. Selon les dispositions de la Constitution congolaise, l’actuel Président de la République terminera son deuxième et dernier mandat présidentiel le 20 décembre prochain.

Les députés nationaux, élus en novembre 2011 pour une durée de cinq ans, arriveront eux aussi à la fin de leur mandat. Les sénateurs sont déjà «hors mandat», ayant été élus en 2006, au suffrage indirect, pour un mandat de cinq ans.

Selon la Constitution, l’élection présidentielle doit être convoquée 90 jours avant la fin du mandat du président en exercice. C’est ainsi que les prochaines élections présidentielles devraient être convoquées le 20 septembre prochain, au plus tard. Il ne reste donc que deux mois, mais il y a beaucoup de problèmes encore à résoudre. Les listes des électeurs n’ont pas encore été mises à jour, le calendrier électoral n’a pas été respecté et les moyens de financement ont été nettement inadéquates et insuffisantes. Il est donc presque certain que les élections présidentielles et législatives nationales, prévues le 27 novembre prochain, n’aient pas lieu.

La non-tenue des élections démontre l’incapacité et l’échec, sinon la mauvaise foi, des institutions existantes: du Gouvernement, car il n’a pas mis à la disposition de la Commission électorale les fonds nécessaires pour l’organisation des élections; du Parlement, car il n’a pas fourni à la Commission électorale les textes législatifs nécessaires pour la poursuite du processus électoral; de la Présidence de la République, car elle n’a pas pu assurer le bon fonctionnement des Institutions.

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Congo Actualité n. 285

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: POUR NE PAS RATER LE TRAIN DES ÉLECTIONS

  1. LE DIALOGUE POLITIQUE ENCORE BLOQUÉ
  2. LE MESSAGES DES ÉVÊQUES DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE DU CONGO (CENCO)
  3. LA RÉSOLUTION DE L’ACP-UE SUR LA SITUATION PRÉLECTORALE EN RDCONGO
  4. UN AUTRE PROCÈS CONTRE MOÏSE KATUMBI
  5. LA PUBLICATION OFFICIELLE DE L’ARRÊT DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE
  6. DES SANCTIONS FINANCIÈRES CONTRE LE CHEF DE LA POLICE DE KINSHASA

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MASSACRES DE BENI: VERS L’IDENTIFICATION DES VRAIS RESPONSABLES

Editorial Congo Actualité n. 284 – Par le Réseau Paix pour le Congo

Les chiffres d’un drame

À propos des crimes contre l’humanité (massacres) commis sur le territoire de Beni (Nord-Kivu), dans une lettre ouverte adressée au chef de l’Etat, Joseph Kabila, la Société civile de Beni, Butembo et Lubero a présenté une série de données qui démontrent le caractère extrêmement dramatique de la situation:

– Plus de 1116 personnes tuées sauvagement entre octobre 2014 et mai 2016, soit une moyenne de 60 personnes tuées par mois, ou encore une moyenne de 2 personnes tuées par jour;

– Plus de 1470 personnes enlevées et portées disparues;

– Plus de 1750 maisons incendiées avec, parfois, des personnes et biens calcinés;

– Au moins 13 Centres de Santé incendiés parfois avec des malades et du personnel soignant à l’intérieur;

– Plus de 27 écoles détruites, d’autres abandonnées, d’autres encore occupées soit par des déplacés, soit par des dépendants des militaires, soit par des groupes armés;

– Plus de 34.297 ménages en déplacement forcé et dispersés ;

– Des pillages systématiques des ressources naturelles et destructions des biens de la population.

Faute d’une enquête approfondie, il est difficile d’identifier les auteurs et les instigateurs de ces crimes, car chaque jour qui passe il y a des nouveaux détails qui apparaissent. Cependant, la gravité et l’intensité de ces crimes suggèrent l’existence d’une leur planification.

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