SOMMAIRE
ÉDITORIAL: LA MARCHE DES CATHOLIQUES AUSSI SOUS LE COUP DE LA BARBARIE DE LA RÉPRESSION
LA MARCHE DU 31 DECEMBRE 2017
- Avant la marche
- Le jour de la marche
- Après la marche
- Quelques considérations
Jan 09 2018
ÉDITORIAL: LA MARCHE DES CATHOLIQUES AUSSI SOUS LE COUP DE LA BARBARIE DE LA RÉPRESSION
LA MARCHE DU 31 DECEMBRE 2017
Déc 28 2017
Le manifestations du 19 décembre, convoquées par le Rassemblement de l’Opposition (RASSOP), se sont transformées elles aussi en une simple journée «villes mortes». Au lieu de descendre dans la rue, la population a préféré rester à la maison, en observant ce qui aurait pu se passer à l’extérieur.
Les causes pourraient être nombreuses, notamment:
Déc 28 2017
ÉDITORIAL: MANIFESTATIONS DE L’OPPOSITION → STOP AUX ÉCHECS
Déc 22 2017
Le point le plus discuté: le seuil d’éligibilité
Le Parlement a finalement approuvé la loi électorale. Le point le plus discuté au cours du débat parlementaire était celui concernant l’introduction d’un seuil d’éligibilité. Pour les élections législatives nationales, l’Assemblée Nationale a approuvé un seuil de 1% au niveau national. En deuxième lecture, le Sénat a confirmé ce seuil de 1%, mais au niveau de chaque circonscription électorale.
Selon la version de l’Assemblée Nationale, pour obtenir un siège à l’Assemblée Nationale, il faut qu’un parti politique obtienne au moins 400.000 voix sur 40 millions d’électeurs effectifs au niveau national. D’autre part, selon la version du Sénat, il suffira obtenir seulement 10.000 voix sur un million d’électeurs effectifs dans une circonscription électorale déterminée.
Puisque la loi a été approuvée par les deux chambres dans des termes différents, on a dû créer une commission paritaire Assemblée Nationale – Sénat, dans le but de trouver un accord sur un texte unique, ce qui n’a pas eu lieu. En cas d’absence d’accord entre les deux institutions parlementaires, conformément aux dispositions de la Constitution, c’est le point de vue de l’Assemblée Nationale qui prévaut. Le seuil d’éligibilité a donc été confirmé à 1% au niveau national.
Déc 22 2017
ÉDITORIAL: LOI ÉLECTORALE → UNE RÉVISION TRÈS CONTROVERSÉE
Déc 06 2017
Le 27 novembre, l’Assemblée nationale a entamé les débats sur le projet de révision de la loi électorale proposé par le Gouvernement.
Le 4 décembre, après des débats houleux et en l’absence de députés de l’opposition, l’Assemblée nationale a approuvé le projet de révision de la loi électorale. 287 députés sur 500 (qui composent l’Assemblée nationale) ont participé au vote: 284 ont voté oui, 2 se sont abstenus et 1 a voté non.
Le projet adopté a été envoyé au Sénat.
Il est nécessaire de rappeler que, selon le calendrier électoral publié par la Commission électorale le 5 novembre, le texte final de la révision de la loi électorale aurait dû être approuvé par le Parlement le 30 novembre et promulgué par le Président de la République le 15 décembre.
Déc 06 2017
ÉDITORIAL: ASSEMBLÉE NATIONALE → APPROUVÉ LE PROJET DE RÉVISIONE DE LA LOI ÉLECTORALE
Nov 30 2017
La publication du calendrier électoral constitue certainement un pas en avant vers l’organisation des élections. Cependant, en l’analysant, on a l’impression que ce calendrier a été publié suite aux pressions de l’ambassadrice américaine auprès des Nations Unies, Nikki Halley qui, dans sa dernière visite à Kinshasa, a fort insisté pour que les élections aient lieu en 2018. Il semble que la Commission électorale a fixé le 23 décembre 2018 comme date boutoir pour la tenue de ces élections et, à partir de cette date, elle a ensuite programmé, à rebours, les différentes activités de préparation. On peut dès lors remarquer certaines limitations qui devraient être corrigées. Par exemple, il y a des opérations qui pourraient être effectuées simultanément, ce qui raccourcirait les temps de la préparation. En ce qui concerne l’ordre de succession des différentes activités, certaines d’entre elles pourraient être anticipées, afin de ne pas compromettre les opérations suivantes.
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Nov 30 2017
SOMMAIRE
ÉDITORIAL: CALENDRIER ÉLECTORAL → INCOHÉRENCES ET CONTRADICIONS
Nov 22 2017
Une journée test
Le 7 novembre, le Mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) a lancé une journée de manifestations, prévue le 15 novembre et sur toute l’étendue du pays, pour exprimer son désaccord vis-à-vis du nouveau calendrier électoral qui établit le 23 décembre 2018 comme date des prochaines élections présidentielles et législatives (nationales et provinciales), permettant ainsi à l’actuel président Joseph Kabila de rester au pouvoir une deuxième année de plus, son mandat présidentiel ayant déjà pris fin le 20 décembre 2016.
Dans sa déclaration, LUCHA «appelle les Congolais à organiser des manifestations pacifiques dans leurs quartiers, en bloquant les rues et en adhérant à une journée sans ouverture des écoles, des universités, des magasins, des marchés et des bureaux de l’administration publique».
Cette journée du 15 novembre fait partie d’une campagne plus vaste dont le but ultime est d’obtenir la démission volontaire ou la destitution du président Kabila le 31 décembre 2017 au plus tard, pour permettre une période de «transition sans Kabila», avec un nouveau Président de la République et un nouveau Gouvernement, tous les deux de transition, chargés de l’organisation des prochaines élections. Cette journée a été appuyée explicitement par la Dynamique de l’Opposition et, surtout, par le Rassemblement de l’Opposition / aile Limete, qui l’a présentée comme une autre journée « ville mortes ».
Selon la déclaration de LUCHA, cette journée devrait servir pour «vérifier la capacité de mobilisation et de préparation de la population avant l’assaut final du mercredi 28 novembre», dont l’objectif sera celui de «bloquer complètement le pays (routes, ports, aéroports, frontières, écoles, universités, magasins, marchés, bureaux de l’administration publique), sans interruption et jusqu’à la chute du régime Kabila».