Le gouvernement de la République démocratique du Congo, a annoncé, par le biais de son ministre des Transports et voies de communication, Justin Kalumba Mwana Ngongo, une nouvelle certification, d’ici la fin du mois de mars, de tous les aéronefs, équipages et compagnies aériennes œuvrant sur le sol congolais. Cette décision a été prise mardi 5 mars au lendemain du crash d’un avion de la Compagnie africaine d’aviation (CAA) survenu à Goma, faisant sept morts.
« Je tiens à confirmer la ferme volonté du gouvernement d’assainir le secteur de l’aviation civile, et ceci passe notamment par la nouvelle certification de toutes les compagnies aériennes et les aéronefs et de tous les équipages. Cette certification devra commencer à la fin de ce mois de mars », a déclaré le ministre Justin Kalumba.
Un Fokker 50 de la CAA s’est écrasé lundi 4 mars à Goma. Certaines sources ont affirmé que l’avion transportait à son bord une trentaine de passagers et des marchandises. Des sources officielles ont parlé de neuf personnes à bord. Mais toutes les deux sont d’accord sur le bilan des victimes. Elles ont parlé de cinq victimes au premier jour et le bilan a été revu à la hausse : sept corps tirés dans les décombres de l’appareil qui a été complètement détruit. Trois personnes ont survécu à l’accident.
Justin Kalumba a déclaré que les « causes probables de l’accident » seront déterminées à l’issue de l’enquête initiée par les experts du ministère des Transports.
« Une commission d’enquête composée d’experts de notre bureau permanent d’enquête accidents et incidents d’avion a été mise sur pied. Elle est déjà partie ce matin [mardi] à Goma. Le rapport de la commission devra déterminer les causes probables de l’accident et formuler des recommandations conséquentes en vue de prévenir des futurs accidents », a poursuivi le ministre Justin Kalumba.
Des sources indépendantes ont indiqué que la délégation d’experts attendue ce mardi ne pourrait arriver à Goma que mercredi 6 mars.