De tous les pays faisant partie du classement de l’Indice de la faim dans le monde (GHI) 2012, le Burundi enregistre le placement le plus élevé ; c’est le pays le plus touché par la faim.
Au Burundi, la proportion des personnes souffrant de malnutrition est en augmentation. La prévalence d’insuffisance pondérale chez les enfants a chuté depuis 2000, mais elle reste néanmoins une des plus élevées de l’Afrique subsaharienne.
L’augmentation de la faim au Burundi, aux Comores et en Côte d’Ivoire depuis 1990 peut être attribuée à des conflits prolongés et à l’instabilité politique.
Le score du GHI 2012 régional pour l’Afrique subsaharienne est 16 % plus faible que celui de 1990.
Etant donné l’insuffisance de données disponibles pour le calcul du score GHI pour la République démocratique du Congo, la situation de ce pays n’a pas été listée comme étant « extrêmement alarmante ». Cependant, il est peu probable que la situation se soit radicalement améliorée.
L’insuffisance pondérale affecte 23 % des enfants d’Afrique subsaharienne.
Depuis 2001, les taux de mortalité infantile ont chuté en Afrique subsaharienne. Plusieurs facteurs ont contribué à cette chute : la diminution de la prévalence du paludisme ; les taux de vaccination plus élevés ; un meilleur accès à une eau propre et à l’assainissement, et le relèvement du niveau des revenus. Ces différents facteurs ont permis une amélioration de la nutrition et de l’accès aux soins médicaux.
Un pays d’Afrique subsaharienne, le Ghana, figure parmi les 10 pays ayant les mieux réussis à améliorer leur score GHI depuis 1990.
Le Burkina Faso, le Mali, la République démocratique du Congo, la Sierra Leone, la Somalie et le Tchad ont enregistré des taux de mortalité infantile pour les enfants de moins de cinq ans les plus élevés au monde