La représentante spéciale adjointe du secrétaire général de l’Onu en RDC en charge des questions des droits de l’Homme, Leila Zerrougui, se dit préoccupée, samedi 3 mars, par l’activisme des groupes armés étrangers et locaux, le déplacement des populations ainsi que les conflits fonciers entre communautés locales du Nord-Kivu.
Leila Zerrougui a fait cette évaluation au terme d’une mission de terrain dans les territoires de Kaniro, Masisi en passant par Kimua dans le territoire de Walikale, Kirumba au Nord de la province avant boucle sa mission à Mpati.
Le numéro 2 de la Monusco s’est entretenu avec les autorités administratives locales et autres leaders communautaires sur la situation socio-sécuritaire et l’impact du mandat de la mission onusienne vis-à-vis des populations civiles. Elle a déclaré:
«Au Nord-Kivu, il y a un problème de protection. La Monusco doit faire sa part de chose, le gouvernement aussi. Il y a des populations qui sont menacées et qui n’arrivent pas à être sécurisées en long terme. Que ca soit les conflits fonciers, des personnes qui sont déplacées de leurs zones et les groupes armés qui opèrent même à l’intérieur des communautés. Il y a des groupes armés étrangers qui constituent aussi une menace. Les besoins de protection sont énormes mais il faut savoir faire des priorités et identifier où on a le plus des dangers contre la population pour intervenir et les aider.»
Mme Zerrougui a, par ailleurs, loué la bravoure des casques bleus qui témoignent de l’impact du mandat de la Monusco qui se résume à la protection des civiles.