Le mardi 25 octobre 2011 vers 20h00, heure de Goma, Maman Héritier habitant le Quartier Ndosho reçoit un appel téléphonique d’une agence où son mari en voyage aurait envoyé un colis pour sa famille.
Contente du message, Maman Héritier se rendra à l’adresse indiquée (tenue secrète pour raison de l’enquête en cours). Elle ne reviendra plus chez elle. Son corps sans vie et mutilé sera retrouvé au Quartier Mikeno où ses tueurs l’auraient violé avant de la mutiler à la machette. Le sadisme de ces tueurs est étranger au Congo. Après leur sale besogne, les tueurs ont éparpillé les différentes parties du corps de la défunte. Au lendemain de l’assassinat, les membres inférieurs ont été retrouvés dans le quartier Ndosho où habitait la victime. Les membres supérieurs étaient mis dans une mallette et jetés le long de la route principale de Mikeno. A coté des membres inférieurs, il y avait du chanvre et des préservatifs remplis de sperme. Jusqu’à présent, l’organe génital (le sexe) de la victime n’a pas encore été retrouvé. Quelle horreur ! D’aucuns pensent que le mobile de cet horrible mutilation était le prélèvement du sexe de Maman Héritier pour les trafiquants d’organes humains.
Ce genre des crimes qui rappelle le génocide rwandais d’avril-juillet 1994 n’est apparu au Congo qu’à partir de son occupation par le Rwanda et l’Ouganda. Les militaires, les hiboux, et les bandits du temps du Maréchal Kuku Ngbendu Wa Za Banga (paix à son âme) avaient rarement atteints ce degré de bestialité où la différence entre la personne humaine et l’animal n’existe plus. Et dire que la fin du règne dictatorial du Maréchal Kuku Ngendu Wa Za Banga fut une révolution est une absurdité et une injure au peuple congolais du pays de Kimpa Vita, Simon Kimbangu, Patrice Lumumba, Pierre Mulele, Mgr Munzihirwa, Mgr Kataliko, Mzee L.D. Kabila, etc.
Les congolais seront-ils de nouveau amnésiques pour élire des candidats payés par l’argent teinté du sang des congolais pour nier l’insécurité qui a déjà fait 8 millions des morts congolais ? Un congolais digne de ce nom peut-il aujourd’hui en âme et conscience battre campagne pour le régime de Joseph Kabila qui laisse tuer les congolais pour dépeupler le pays au profit des entreprises minières, des occupants étrangers, etc. Espérons que le 28 novembre prochain, les congolais se rappelleront de toutes les ignominies du génocide en cours pour changer le régime en place qui est responsable de toutes ces horreurs détruisant pour toujours non seulement les morts mais aussi les survivants qui pour le reste de leurs vies seront des cadavres-ambulants. Les politiciens qui parlent d’alternance au pouvoir par fair-play politique oublient qu’on ne parle pas d’alternance avec un régime sanguinaire mais de changement tout court.
L’opposition congolaise sur qui est suspendu le changement du régime en place doit faire tout ce qui est possible pour s’unir et pour faire passer l’intérêt général du peuple congolais avant les intérêts personnels de chacun des opposants. Pour les congolais, c’est le changement du régime actuel qui importe comme premier pas vers la libération voulue en R.D.C. Ainsi, nous en appelons aux candidats qui ne sont pas des taupes de Joseph Kabila de s’unir pour battre campagne sur le thème du génocide du peuple congolais, de l’impunité, de l’agression et occupation de la RDC par le Rwanda et l’Ouganda, des étrangers qui gèrent l’armée, la police, et les services de securité en R.D.C. Ne pas battre campagne sur ce thème démontrerait que le candidat est une taupe soit du régime en place soit des intérêts spéciaux pour qui les richesses du sous-sol congolais sont plus intéressantes et plus précieuses que le peuple congolais.
Le candidat qui battra campagne sur le thème du traçage des routes allant vers les mines du coltan et de cassitérite, trahira sa complicité avec les intérêts spéciaux qui mettent les minerais avant le peuple congolais. Les congolais ont urgemment besoin de la sécurité et de la paix qui constituent le fondement de tout développement authentique.