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PETITION DE LA PLATEFORME « STOP A’ L’IMPUNITE’ AU RWANDA »
Les 11-12-13 septembre, le présidente du Rwanda, Paul Kagame, voyagera à Paris, invité par le présidente français Nicolas Sarkozy ; il sera présenté au Mouvement d’Entreprises de France (MEDEF) dans le but de rétablir le rôle plutôt détérioré de la France en Afrique et d’essayer de freiner l’influence croissante de la China dans le continent africain. Sans tenir compte du fait que le gouvernement de Rwanda négocie avec les matières premières pillées chez la voisine République Démocratique du Congo, tel que de très nombreuses organisation dénoncent, y compris l’ONU elle-même.
Paul Kagame est président du Rwanda grâce aux élections célébrées le dernier 9 août et dénoncées, parce que frauduleuses, par de nombreuses organisations. Encore aujourd’hui des leaders de l’opposition et des personnalités critiques envers Kagame restent en prison ou en exil. Nous demandons depuis des mois la libération des prisonniers politiques au Rwanda comme Victoire Ingabire, Déogratias Mushayidi et Bernard Ntaganda. Il s’agit d’un outrage à la démocratie et aux libertés devant lequel l’Europe ne peut plus continuer à fermer les yeux et, moins encore, accueillir chaleureusement et rendre les honneurs le responsable, Paul Kagame, de cette répression.
La Plateforme civile « Stop à l’impunité au Rwanda », en collaboration aves des organisations civiles de France, Belgique, Hollande et Italie, demande au Président français Nicolas Sarkozy de ne pas recevoir un homme accusé de crimes contre l’humanité par un juge français et par l’Audiencia Nacional espagnole. Dans ces tribunaux on continue à faire des recherches sur les accusations malgré les pressions internationales qui voudraient les paralyser. Le rapport de l’ONU, Mapping Exercise in RD Congo 1993-2001, ne fait que ratifier les accusations françaises et espagnoles et signale le Rwanda comme responsable de crimes qui peuvent être considérés comme génocidecontre la population congolaise et les réfugiés rwandais hutu en RD Congo.
Si des accusations tellement graves ne constituent pas des motifs de poids pour repenser les rapports de la France et de l’Europe avec le gouvernement de Kigali, alors, de quoi ont-ils besoin nos leaders pour cesser d’appuyer et de financer ce régime?