Les acteurs politiques et de la société civile doivent respecter la Constitution en vue de réussir les prochaines élections en RDC et d’éviter des frustrations. C’est ce qu’ont recommandé, mardi 12 avril à Kinshasa, les participants de la réunion axée sur l’identification des problèmes pouvant handicaper le bon déroulement des élections. Une rencontre initiée par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) en collaboration avec la Monusco.
Selon le secrétaire général adjoint en charge des questions politiques, administratives et juridiques de l’Union des démocrates mobutistes (Udemo), Me Guillaume Kahasha, chaque participant a pu, à son niveau, identifier les situations à risque:
«Il y a une nécessité de concertation permanente entre le pouvoir organisateur et les acteurs politiques. Il y a aussi la nécessité de respecter les lois en vigueur en RDC, en particulier la constitution de la République,» a-t-il déclaré.
Il s’agit, selon lui, de préserver les droits et libertés garantis à tout citoyen.
Guillaume Kahasha a indiqué que la réunion a consisté, au regard du contexte actuel, de tirer la sonnette d’alarme, «d’interpeller les uns et les autres sur la nécessité de bien faire les choses pour éviter les frustrations qui sont à l’origine des [situations] difficiles.»
Tous les partenaires à ce processus électoral, a-t-il poursuivi, sont appelés à gérer ces inquiétudes qui sont, du reste, réelles.
Cette rencontre se tient au moment où la Ceni poursuit ses consultations auprès de ces partenaires en vue d’harmoniser les vues, avant la publication du nouveau calendrier électoral.
Source: Radiokapi